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Syrie: le 1er ministre s'engage à respecter toutes les communautés

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Le nouveau premier ministre a appelé les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour "reconstruire" le pays où habitent sunnites, alaouites, chrétiens, druzes ou encore Kurdes. Ici, des personnes à la frontière libano-syrienne attendant de pouvoir regagner leur pays. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le 1er ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a assuré mercredi que la coalition de rebelles qui a chassé du pouvoir Bachar al-Assad garantirait les droits de toutes les communautés. Il a appelé les millions de Syriens exilés à rentrer.

Alors que des pays occidentaux s'inquiètent de la façon dont le nouveau pouvoir, dominé par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, va traiter les nombreuses minorités en Syrie, M. Bachir a voulu rassurer.

"C'est précisément parce que nous sommes musulmans que nous garantirons les droits de tous les peuples et de toutes les confessions en Syrie", a-t-il affirmé dans une interview au quotidien italien Corriere della Sera, au lendemain de sa nomination pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme mais il reste classé terroriste par plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.

Syriens appelés à rentrer

M. Bachir a en outre appelé les Syriens de l'étranger à rentrer chez eux pour "reconstruire" le pays où habitent sunnites, alaouites, chrétiens, druzes ou encore Kurdes.

Quelque six millions de Syriens, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011, quand la répression de manifestations pro démocratie a entraîné une guerre dévastatrice.

"Désormais un pays libre"

Morcelée par 13 ans de conflit, qui a fait plus d'un demi-million de morts, "la Syrie est désormais un pays libre qui a gagné sa fierté et sa dignité. Revenez", a-t-il clamé.

Mercredi après-midi, des dizaines de personnes attendaient au poste-frontière turc d'Oncupinar, près de Gaziantep, pour entrer en Syrie, selon un correspondant de l'AFP. Un taxi a déposé des voyageurs, le toit chargé de sacs remplis d'effets personnels et d'un tapis roulé.

A Damas, où flotte le drapeau de la révolution, vert, blanc et noir, la vie reprend doucement son cours. Venue retrouver des amies dans un café, Rania Diab, une médecin de 64 ans, nourrit l'espoir "qu'on puisse vivre normalement dans notre pays, que nos libertés soient préservées".

Recherche des disparus

Mais pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus happés par des décennies de féroce répression.

Venu de Deraa, dans le sud, Nabil Hariri examine dans la morgue d'un hôpital de la capitale des photos de cadavres, à la recherche de son frère, arrêté en 2014 à 13 ans à peine. "Quand on se noie, on s'accroche à n'importe quoi", dit cet homme de 39 ans.

Depuis 2011, plus de 100'000 personnes ont péri dans les prisons syriennes, estimait en 2022 l'Observatoire syrien des droits de l'homme, OSDH.

Poursuites prévues

Abou Mohammad al-Jolani, le chef de HTS, qui a mené l'offensive rebelle lancée le 27 novembre, a réaffirmé mercredi que "les personnes impliquées dans la torture et l'élimination des détenus" seraient poursuivis, et demandé leur remise par les pays où ils auraient fui.

Des combattants rebelles ont incendié le tombeau du père et prédécesseur du président déchu, Hafez al-Assad, dans son village natal de la région côtière de Lattaquié, selon des images de l'AFP.

Plusieurs capitales étrangères et l'ONU ont pris acte des signaux envoyés par le nouveau pouvoir, tout en soulignant qu'ils devaient être traduits en actes et mettant en garde contre des ingérences étrangères.

L'ONU est "totalement engagée à soutenir une transition en douceur", a déclaré mercredi son secrétaire général Antonio Guterres.

Blinken en Jordanie et en Turquie

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken aura jeudi en Jordanie et vendredi en Turquie des entretiens sur la Syrie, au cours desquels il "réitérera le soutien des Etats-Unis à une transition inclusive (...) vers un gouvernement responsable et représentatif", selon le département d'Etat.

Berlin a de son côté exhorté la Turquie, qui soutient des groupes rebelles face aux Kurdes, et Israël, mobilisé pour prévenir toute menace venue du pays voisin, à ne pas mettre en péril la transition en Syrie.

La Russie, soutien jusque-là du pouvoir déchu et où a fui M. Assad, a souhaité une situation "stabilisée le plus vite possible", indiquant être "en contact" avec les nouvelles autorités, notamment concernant l'avenir des deux bases militaires russes dans le pays.

Le Qatar a annoncé la réouverture prochaine de son ambassade en Syrie, avec laquelle il avait rompu les liens sous l'ancien pouvoir.

Trêve sur le front kurde

Alors qu'experts et capitales étrangères mettent en garde contre des combats entre différents groupes dans le pays, des affrontements entre rebelles proturcs et forces prokurdes ont fait 218 morts en trois jours dans la région de Manbij, dans le nord de la Syrie, a indiqué mardi l'OSDH.

Le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes et soutenues par les Etats-Unis), qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie, a annoncé mercredi une trêve via une médiation américaine avec les groupes pro turcs.

Mardi soir, des rebelles avaient par ailleurs affirmé s'être emparés de la ville de Deir Ezzor, dans l'est du pays, qui étaient contrôlées par les forces kurdes, selon l'OSDH.

Attaques israéliennes

De son côté, Israël affiche sa détermination à ne permettre "à aucune force hostile de s'établir à sa frontière" en Syrie, selon les mots de son Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

L'armée israélienne a dit mardi avoir mené en 48 heures des centaines d'attaques à travers le pays voisin contre des sites militaires stratégiques "pour empêcher qu'ils ne tombent aux mains d'éléments terroristes".

Des experts de l'ONU ont affirmé mercredi que les frappes israéliennes en Syrie sont sans fondement au regard du droit international, affirmant que le désarmement "préventif" ouvre la porte au "chaos mondial".

Mercredi, la France a "appelé Israël à se retirer de la zone" tampon à la lisière de la partie Golan occupé et annexé par Israël et au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie". Des appels similaires ont été lancés par plusieurs pays ainsi que l'ONU après l'incursion israélienne effectuée dès la chute de Bachar al-Assad dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La première mission spatiale habitée survolant les pôles est lancée

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La mission Fram2 a été lancée du centre spatial Kennedy, en Floride. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a lancé tard lundi sa mission "Fram2", qui doit survoler les pôles de la Terre. Elle est composée de quatre astronautes non professionnels, ce qui constitue un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace.

Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise d'Elon Musk transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur Internet.

Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle.

La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (03h46 mardi en Suisse) du centre spatial Kennedy, en Floride.

De trois à cinq jours

"Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les monnaies numériques et finançant cette mission.

Il est accompagné pour ce voyage dans l'espace d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge.

Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques, dont la prise de premières images de radiographie dans l'espace ou la culture de champignons en microgravité, autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois, y compris en hiver en Alaska.

A leur retour sur terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace.

A l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la station spatiale internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Chine lance de vastes exercices simulant un blocus de Taïwan

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Le porte-avions chinois Shandong participait aux manoeuvres autour de Taïwan. (© KEYSTONE/AP)

L'armée chinoise a mobilisé mardi des forces terrestres, navales et aériennes autour de Taïwan, pour des exercices militaires de grande ampleur simulant un blocus de l'île. Selon elle, ces manoeuvres visent à faire passer un message d'"avertissement ferme" à Taïpei.

Les forces armées chinoises "se rapprochent de l'île de Taïwan à partir de multiples directions", a déclaré Shi Yi, porte-parole du commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, décrivant les manoeuvres comme "légitimes et nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et l'unité nationale de la Chine".

"Ces exercices sont principalement axés sur les patrouilles de préparation au combat mer-air, l'acquisition conjointe d'une supériorité globale, l'assaut de cibles maritimes et terrestres et le blocus de zones clés et de voies maritimes", a détaillé le porte-parole.

En réponse, Taïpei a dit avoir dépêché ses propres avions et navires et déployé des systèmes de missiles. Le parti communiste chinois n'a jamais gouverné Taïwan, mais revendique l'île comme partie intégrante de son territoire et n'exclut pas l'usage de la force pour en prendre le contrôle.

Porte-avions Shandong

Pékin a intensifié ces dernières années le déploiement d'avions de chasse et de navires de guerre autour de Taïwan afin d'appuyer sa revendication, que Taïpei rejette. D'après la défense taïwanaise, la Chine a mobilisé 19 navires de guerre autour de Taïwan dans les 24 heures ayant précédé mardi 06h00, dont un porte-avions, le Shandong.

Ces nouvelles manoeuvres sont destinées à faire passer un message d'"avertissement ferme et de dissuasion énergique" aux présumés séparatistes de l'île, ont affirmé mardi les forces armées chinoises.

Les gardes-côtes chinois ont par ailleurs annoncé avoir conduit des "patrouilles d'exécution de la loi [...] et mené des exercices tels que des inspections et des captures, des opérations d'interception et de détention contre des navires non autorisés", selon un communiqué d'un porte-parole.

La présidence taïwanaise "a fermement condamné" les manoeuvres chinoises. Pour le premier ministre Cho Jung-tai, "le recours à des démonstrations de force militaires n'est pas ce à quoi des sociétés modernes et progressistes doivent se livrer".

"Force étrangère hostile"

Le président taïwanais démocratiquement élu Lai Ching-te a qualifié le mois dernier la Chine de "force étrangère hostile". Il a proposé de nouvelles mesures pour lutter contre l'infiltration et l'espionnage chinois.

Mardi, au moment même des manoeuvres, Pékin a averti Taïwan que "l'indépendance de Taïwan [signifiait] la guerre". "Et promouvoir l'indépendance de Taïwan signifie pousser les habitants de Taïwan vers une situation périlleuse de conflit armé", a mis en garde dans un communiqué le bureau des affaires taïwanaises, chargé des politiques de l'Etat-parti chinois envers Taïwan.

Le commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, qui supervise les opérations dans le détroit de Taïwan, a publié mardi une infographie intitulée "Resserrer l'étau". Des navires et des avions de chasse encerclant l'île y sont mentionnés, accompagnés d'un avertissement aux "séparatistes taïwanais" qu'ils "couraient à leur propre perte".

Une autre vidéo partagée par l'armée chinoise représente le président taïwanais en insecte, en train de brûler sur un brasier.

Point de tension majeur

Ces manoeuvres sont les plus importantes depuis février, lorsque Taïpei avait affirmé que la Chine avait organisé des exercices de "tirs à balles réelles" avec des avions et des navires de guerre dans une zone située à environ 40 milles nautiques (74 kilomètres) au sud de l'île.

L'armée taïwanaise avait répondu par l'envoi de ses propres forces pour "surveiller, alerter et répondre de manière appropriée".

Taïwan est un des points de tension majeur entre la Chine et les Etats-Unis, le principal soutien politique de Taïpei et son premier fournisseur d'armes.

Les Etats-Unis sont depuis des décennies légalement tenus de fournir des armes à Taïwan malgré les protestations de Pékin, mais maintiennent une "ambiguïté stratégique" quant à leur réaction en cas d'attaque chinoise.

Les tensions actuelles remontent à 1949, lorsque le parti nationaliste chinois s'est réfugié à Taïwan après sa défaite face à l'armée communiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: Trump estime que Poutine "remplira sa part"

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Vladimir Poutine a évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités (archives). (© KEYSTONE/EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine va "remplir sa part" pour une trêve en Ukraine, a assuré lundi son homologue américain Donald Trump. Ce dernier avait exprimé la veille sa frustration face aux blocages empêchant un accord entre Moscou et Kiev.

Cherchant à remplir ses propres promesses de campagne, Donald Trump fait pression pour une fin rapide de la guerre en Ukraine, mais les pourparlers n'ont jusqu'ici abouti à aucune percée concrète.

Dimanche, le président américain s'était dit "très énervé" et "furieux" contre le président russe réticent à s'engager sur l'accord de cessez-le-feu, menaçant d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe, selon un entretien à la chaîne télévisée NBC.

"Je pense qu'il va se montrer à la hauteur de ce qu'il m'a dit. Et je pense qu'il va maintenant remplir sa part du contrat. Et puis, il y a Zelensky, en espérant qu'il sera à la hauteur", a déclaré Donald Trump à la Maison-Blanche, en référence au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Minerais ukrainiens

Sur le pétrole russe, il a affirmé ne pas vouloir "imposer de droits de douane" supplémentaires. "Mais je pense que je ferais quelque chose si je pensais qu'il ne fait pas ce qu'il faut", a-t-il ajouté.

Le président russe avait évoqué vendredi l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'organiser une élection présidentielle "démocratique" dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.

Dans des déclarations ultérieures dimanche, Donald Trump avait cependant modéré son ton à l'égard de Vladimir Poutine pour s'en prendre à Volodymyr Zelensky, qu'il accuse de vouloir tourner le dos à un accord sur les minerais ukrainiens que les Etats-Unis veulent exploiter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les deux astronautes coincés dans l'ISS se disent prêts à repartir

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Suni Williams, à gauche sur le cliché, et Butch Wilmore ont passé plus de neuf mois coincés dans l'espace, alors que leur vol ne devait durer que huit jours. (© KEYSTONE/AP/Ashley Landis)

Rentrés sur terre il y a deux semaines après avoir passé plus de neuf mois coincés dans l'espace, deux astronautes américains ont assuré lundi être prêts à repartir avec le vaisseau de Boeing à l'origine de leurs péripéties.

"Nous allons faire en sorte que cela fonctionne", a assuré Butch Wilmore, l'un des deux vétérans de l'espace au coeur de ce feuilleton spatial, lors d'une conférence de presse de la NASA.

Accompagné de sa collègue Suni Williams, avec qui il menait le vol-test du vaisseau de Boeing, et de leur compatriote Nick Hague parti à leur rescousse, il est revenu lors de cette première prise de parole publique sur leur séjour prolongé dans l'espace et leur retour survenu le 18 mars.

"Je peux vous dire que revenir de l'espace sur terre et traverser l'atmosphère à l'intérieur d'une boule de feu [...] cela fait étrange", a raconté ce vétéran de l'espace, âgé de 62 ans, sous les rires de ses acolytes.

"Un excellent vaisseau spatial"

Initialement partis en juin dernier pour une mission de huit jours à bord du vaisseau Starliner de Boeing, Butch Wilmore et Suni Williams avaient vu leur séjour dans la station spatiale internationale (ISS) s'éterniser après que des défaillances ont été détectées sur l'engin spatial.

Ces problèmes techniques avaient poussé la NASA à décider à l'été de renvoyer le vaisseau à vide et à confier leur retour à l'entreprise rivale SpaceX, un camouflet pour le constructeur Boeing. La capsule était revenue sur terre sans problème.

"Nous sommes tous responsables" des problèmes rencontrés lors de ce vol habité inaugural, a insisté lundi M. Wilmore, tout en assurant vouloir "regarder vers l'avant". "C'est un excellent vaisseau spatial", a précisé sa collègue Suni Williams, indiquant que les équipes travaillaient activement sur les "quelques éléments qui doivent être corrigés".

Leur périple de plus de neuf mois dans l'ISS leur a valu la sympathie du public. Les deux compagnons d'infortune ont réassuré lundi avoir bien vécu leur séjour prolongé et avoir été préparés à ce type d'inattendu.

"Je suis très reconnaissante de l'attention des gens", a déclaré Suni Williams. Elle espère avoir transmis un message de "résilience" aux plus jeunes: "Vous savez, parfois il faut savoir prendre des virages" afin "d'en tirer le maximum".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au moins 322 enfants tués à Gaza en dix jours, selon l'UNICEF

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Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars à Gaza avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La reprise de l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 322 enfants en dix jours dans ce territoire palestinien assiégé, a annoncé lundi l'UNICEF. Plus de 600 autres ont été blessés.

Cela correspond à "une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué.

"La plupart de ces enfants étaient déplacés, s'abritant dans des tentes de fortune ou des habitations endommagées", a ajouté l'UNICEF près de deux semaines après la reprise de l'opération militaire par Israël.

L'organisation a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire.

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Plus de 50'000 morts

"Le cessez-le-feu offrait un filet de sécurité dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin", a déploré dans le communiqué la patronne de l'UNICEF, Catherine Russell. Désormais, "les enfants sont à nouveau plongés dans un cycle de violences meurtrières et de privations", a-t-elle poursuivi.

Depuis la reprise de l'offensive, 1001 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère de la santé du Hamas, portant le bilan total à 50'357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.

Sur ce total, 15'000 sont des enfants, a encore rappelé l'UNICEF.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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