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Les ministres de la défense russe et américain parlent de l'Ukraine

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Andreï Belooussov est le nouveau ministre russe de la défense depuis le mois de mai (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/VYACHESLAV PROKOFYEV)

Les ministres de la défense russe Andreï Belooussov et américain Lloyd Austin ont évoqué la situation en Ukraine mardi au cours d'une conversation téléphonique. C'était leur première conversation depuis la nomination du nouveau ministre russe de la défense le 12 mai.

M. Beloousov "a souligné le risque d'une nouvelle escalade de la situation liée à la fourniture d'armes américaines aux forces armées ukrainiennes", a indiqué le ministère russe dans un communiqué. L'appel a eu lieu à l'initiative des Etats-Unis, a-t-il précisé.

Le Pentagone a lui aussi fait état de cette conversation entre les deux hommes. M. Austin "a souligné l'importance de maintenir les lignes de communication dans le contexte de la guerre que mène la Russie contre l'Ukraine", a déclaré le porte-parole du ministère américain, le général Pat Ryder.

Des "conséquences"

La Russie considère que Washington est devenue une partie au conflit en Ukraine en autorisant Kiev à utiliser des missiles de longue portée contre des régions russes et la Crimée, péninsule ukrainienne que Moscou a annexée en 2014.

Lundi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait menacé les Etats-Unis de "conséquences" et la diplomatie russe avait convoqué l'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, pour l'avertir que "de telles actions de Washington [...], autorisant des frappes à l'intérieur du territoire russe, ne resteraient pas impunies".

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui menacé de livrer des armes équivalentes à des ennemis des Occidentaux pour qu'ils frappent leurs intérêts dans d'autres régions du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Après les funérailles du pape François, sa succession en question

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Les fidèles peuvent dès dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome (archives). (© KEYSTONE/EPA/VATICAN MEDIA HANDOUT)

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.

François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré - comme sept papes avant lui - lors d'une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l'étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.

Une messe en son honneur, présidée par l'ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 10H30 place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription "Franciscus", François en latin.

Huis clos

Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l'Histoire, auxquelles plus de 400'000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Les 135 cardinaux électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l'Eglise catholique.

La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d'une cinquième "congrégation générale" - une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs.

En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s'ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera "probablement" le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu'il devrait durer "quelques jours".

Ferveur populaire

"Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit", a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.

Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du "pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous", selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.

La cérémonie en mondovision, en présence d'un aréopage de chefs d'Etat, a été marquée par plusieurs salves d'applaudissements, à l'arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu'aux passages de l'homélie rappelant l'oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit "une maison pour tous" et a multiplié "ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées", selon le cardinal Re.

Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d'une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à Sainte-Marie-Majeure.

Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d'autres fidèles, n'a pas caché ses craintes concernant le successeur de François.

"Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l'Eglise plus normale, plus humaine", a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son "angoisse" pour l'après François.

Rupture ou continuité ?

"Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François", a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.

"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération (...). Toutes les avancées qu'il a faites sur l'écologie, sur l'avenir des jeunes, l'homosexualité, il nous a redonné espoir en l'avenir, ça faisait du bien d'avoir une nouvelle voix plus moderne dans l'Eglise", a confié à l'AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.

Si François a laissé l'image d'un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s'inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.

Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.

François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l'aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président de l'OLP Mahmoud Abbas se donne un possible successeur

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Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui-même créé le poste de vice-président de l'OLP, et donc de possible successeur, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'organisation à se réformer (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Le président palestinien Mahmoud Abbas, 89 ans, a désigné samedi un proche conseiller, Hussein al-Cheikh, au poste nouvellement créé de vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), faisant de lui son possible successeur.

Ce poste a été formellement établi jeudi, à l'initiative du même Mahmoud Abbas, lors d'une convention à Ramallah, en Cisjordanie occupée, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'OLP à se réformer.

M. Abbas préside également l'Autorité palestinienne que plusieurs pays arabes et occidentaux voudraient voir jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.

"Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé Hussein al-Cheikh au poste de numéro deux au sein de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine", a déclaré à l'AFP Wasel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l'OLP.

Hamas exclu

Fondée en 1964, l'OLP est habilitée à négocier et conclure des traités internationaux au nom du peuple palestinien et rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007, ni son allié, le Jihad islamique.

Le Hamas a vivement critiqué l'initiative de M. Abbas. "Le peuple palestinien n'est pas un troupeau à qui on peut imposer des dirigeants", a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que "la légitimité appartient au seul peuple palestinien".

Selon Aref Jaffal, directeur du centre Al-Marsad pour le suivi électoral, la création du poste de vice-président vise à "préparer la succession d'Abbas".

"Le système politique palestinien est déjà dans un état lamentable, donc je pense que toutes ces dispositions sont un prélude à la désignation d'un successeur à Abbas", a-t-il dit à l'AFP cette semaine.

Agé de 64 ans, Hussein al-Cheikh est un vétéran du mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et considéré comme un proche de ce dernier.

Il a passé plus de dix ans dans les prisons israéliennes à la fin des années 1970 et au début des années 1980, période durant laquelle il a appris l'hébreu.

En 2022, il a été nommé secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP. Il est aussi le chef de son département des négociations, portefeuille sensible illustrant sa proximité avec M. Abbas.

Ce dernier l'a également récemment nommé à la tête d'un comité supervisant les missions diplomatiques palestiniennes à l'étranger.

"Pression extérieure"

M. Abbas avait annoncé son intention de créer un poste de vice-président en mars lors d'un sommet au Caire sur l'avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours entre Israël et le Hamas.

Cette innovation "n'est pas une mesure de réforme, mais plutôt une réponse à une pression extérieure", a commenté Hani al-Masri, chercheur au Centre palestinien de recherche politique et d'études stratégiques.

Selon lui, "ce qui est nécessaire", c'est un poste de vice-président au sein l'Autorité palestinienne elle-même, "à qui les pouvoirs pourraient être transférés".

Les bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne --qui exerce un contrôle relatif sur une partie des Territoires palestiniens-- réclament de longue date des réformes au sein de celle-ci et de l'OLP.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué samedi "ces mesures de réforme (qui) contribueront à renforcer les efforts politiques palestiniens" vers un Etat indépendant "avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est pour capitale".

M. Abbas préside l'OLP depuis 2004 et a été élu président de l'Autorité palestinienne début 2005, quelques mois après la mort du dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat. Il n'a jamais quitté le poste, aucune nouvelle élection présidentielle n'ayant été organisée depuis.

Chef par intérim

A sa mort, le vice-président de l'OLP sera probablement appelé à devenir le chef par intérim de l'organisation ainsi que de l'Etat de Palestine, reconnu par près de 150 pays.

Plusieurs factions palestiniennes opposées à la création du poste de vice-président s'étaient retirées de la convention cette semaine, y voyant un signe d'ingérence étrangère.

Depuis l'attaque sanglante perpétrée par le Hamas, son rival, contre Israël le 7 octobre 2023, plusieurs bailleurs conditionnent plus fermement leur aide à l'Autorité palestinienne, aujourd'hui au bord de la faillite, à des réformes politiques et institutionnelles.

Mercredi, M. Abbas a expliqué que la création du poste permettrait de renforcer les institutions palestiniennes et aiderait à une plus large reconnaissance de l'Etat palestinien.

Certains observateurs y voient un stratagème visant à donner l'illusion d'une moindre concentration des pouvoirs à la tête de l'OLP, une autre demande de la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des lycéens serbes manifestent à Novi Sad contre les cours en ligne

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Lycéens et étudiants serbes ont poursuivi les protestations ce week-end: un groupe a entamé une course de 2000 kilomètres vers Bruxelles pour attirer l'attention de l'UE sur leur lutte contre la corruption (archives). (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Des milliers de personnes dirigées par des lycéens ont bloqué samedi les rues de Novi Sad, dans le nord de la Serbie, pour protester contre l'introduction de cours en ligne, dénonçant une tentative de contourner le blocage en cours des écoles.

Les lycéens de toute la Serbie ont été les premiers à rejoindre les manifestations étudiantes en bloquant leurs écoles dans tout le pays.

Ces manifestations ont débuté en novembre dernier après l'effondrement d'un toit en béton rénové à la gare de Novi Sad, qui a fait 16 morts. Les étudiants bloquent depuis les facultés et organisent de vastes rassemblements.

Les autorités ont condamné ces blocages et les enseignants qui ont soutenu les manifestations ou qui n'ont pas pu travailler en raison des blocages en ont subi les conséquences. Selon les syndicats, quelque 20'000 enseignants ne perçoivent plus de salaires.

Les directeurs d'école ont envoyé début avril des courriels pour annoncer que les cours seraient désormais dispensés en ligne.

"Les cours en ligne ne sont pas une solution et sont inacceptables", ont déclaré les lycéens avant le rassemblement de samedi.

Venus de toute la Serbie, des lycéens sont arrivés à Novi Sad à pied et à vélo vendredi soir pour participer au rassemblement qui a officiellement débuté samedi à 11H52, par 16 minutes de silence en hommage aux victimes de la tragédie de la gare de Novi Sad.

Chute du gouvernement

La manifestation a été ponctuée de discours d'enseignants et de lycéens ainsi que de concerts. "L'école doit changer, et nous devons vous écouter. Nous n'avons plus rien à vous apprendre", a lancé à la foule une enseignante, Tanja Notaros.

L'hymne national serbe a également été interprété par une chorale de lycéens.

L'indignation publique suscitée par le drame de la gare de Novi Sad, largement perçu comme le symbole d'une corruption profondément ancrée, a alimenté la plus grande vague de manifestations en Serbie depuis les années 1990.

Des rassemblements de protestation ont eu lieu presque quotidiennement, attirant des centaines de milliers de personnes dans les grandes villes.

La pression exercée sur le gouvernement a conduit à la démission du Premier ministre et à la chute du gouvernement.

En réponse, le président Aleksandar Vucic a alterné appels au dialogue et accusations selon lesquelles les étudiants tenteraient de mener une "révolution de couleur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump veut des canaux de Panama et Suez gratuits pour ses navires

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Le président américain vise désormais aussi le canal de Suez, une autre voie de transport stratégique du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/AP/Amr Nabil)

Donald Trump a demandé samedi à ce que le passage des navires américains sur les canaux de Panama et de Suez soit rendu gratuit, et a demandé à son chef de la diplomatie Marco Rubio de se saisir de ce dossier "immédiatement".

Après avoir répété, depuis des mois, sa volonté de prendre le contrôle du canal de Panama, le président américain vise désormais le canal de Suez, une autre voie de transport stratégique du commerce mondial.

"Les navires américains, à la fois militaires et commerciaux, devraient être autorisés à transiter, gratuitement, via les canaux de Panama et de Suez. Ces canaux n'existeraient pas sans les Etats-Unis d'Amérique", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

"J'ai demandé au secrétaire d'Etat Marco Rubio de se saisir" de ce dossier, a-t-il ajouté.

Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, Donald Trump avait fait monter la pression sur le Panama, menaçant de "reprendre" le canal construit par les Etats-Unis, inauguré en 1914 et resté sous souveraineté américaine jusqu'en 1999.

Le Panama avait récupéré le canal cette année-là, en vertu d'un accord conclu en 1977 avec le président Jimmy Carter. Les Etats-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs du canal, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial.

Washington a, début avril, obtenu l'autorisation par le Panama de déployer des militaires américains autour de cette voie d'eau stratégique.

10% du commerce maritime mondial

Le canal de Suez, contrôlé par l'Egypte depuis 1956, concentrait lui environ 10% du commerce maritime mondial, jusqu'à ce que les rebelles houthis du Yémen débutent leurs attaques contre des navires, disant agir en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les Etats-Unis sont intervenus, avec d'autres pays, pour tenter de sécuriser cette route maritime.

Mais le trafic a chuté, réduisant drastiquement une source essentielle de devises étrangères pour Le Caire, plongé dans la pire crise économique de son histoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Iran, une explosion fait au moins 14 morts et 750 blessés

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Une explosion dans le port iranien de Shahid Rajaï a fait plusieurs morts et au moins 750 blessés samedi. (© KEYSTONE/EPA/IRIB HANDOUT)

Une "puissante explosion" samedi dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins 14 morts samedi et 750 blessés, selon un nouveau bilan des autorités tôt dimanche, après que l'incendie a gagné en intensité dans la soirée.

Le port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l'Iran, est situé à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran. Vers midi samedi (08H30 GMT), une "puissante explosion" s'est produite sur un quai et la déflagration a été entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde.

Le port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.

"Quatorze morts et 750 blessés à ce stade dans l'explosion au port Shahid Rajaï à Bandar Abbas", a déclaré tôt dimanche sur Telegram le ministre de l'Intérieur Eskandar Momeni, qui avait fait état précédemment de huit personnes tuées.

Le ministre avait indiqué dans la soirée que des renforts de Téhéran et d'autres villes étaient attendus, dans l'espoir d'"éteindre l'incendie dans les prochaines heures".

Attisé par le vent, le feu avait gagné en "intensité" dans la soirée selon la télévision d'Etat, qui n'a pas exclu qu'il "se propage à d'autres zones et à d'autres conteneurs". Des images en direct ont montré des flammes ravageant des conteneurs.

Matières dangereuses

Sur des images prises d'un hélicoptère dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semble indiquer plusieurs départs de feu.

Dans un communiqué repris par la télévision d'Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.

La déflagration a été telle qu'une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l'état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité.

"Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé", affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d'une personne au sol est visible.

Le nombre d'employés présents au port au moment de l'explosion n'est pas connu.

Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.

Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a aussi annoncé la télévision d'Etat.

Des images de l'agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd, ainsi que des blessés évacués d'une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.

"Onde de choc"

Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion sanguine de la province d'Hormozgan pour venir en aide aux nombreux blessés.

Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l'Iran, évoquant "les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs".

Trois ressortissants chinois ont été "légèrement blessés", selon la télévision publique chinoise CCTV, citant le consulat de Bandar Abbas.

Une séquence vidéo d'une caméra de surveillance relayée par l'agence iranienne Mehr montre une explosion dans un hangar, qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière.

"L'incident est dû à l'explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï", a affirmé un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d'Etat.

"L'onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés", a indiqué l'agence de presse Tasnim.

La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n'avaient pas été endommagées et précisé qu'elles fonctionnaient "normalement".

Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.

En septembre, une explosion dans une mine de charbon avait fait plus de 50 morts.

L'explosion de samedi s'est produite au moment où des délégations iranienne et américaine viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis plus de quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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