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L'Inde a commencé à voter avec le nationaliste Modi pour favori

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Les 968 millions d'électeurs indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse du Parlement. (© KEYSTONE/AP/Altaf Qadri)

L'Inde a commencé à voter vendredi dans le cadre d'élections générales étendues sur six semaines et que le premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi est presque assuré d'emporter face à une opposition à la peine.

Une longue file d'attente s'est formée tôt devant un bureau de vote à l'ouverture à Haridwar, important lieu de pèlerinage hindou sur les rives du Gange et l'une des premières villes à voter dans le cadre de ces élections.

M. Modi a exhorté dès le début du vote, les électeurs de la première phase du scrutin, qui en compte sept, à "exercer leur droit de vote en nombre record", en particulier les jeunes et ceux qui votent pour la première fois.

Contre "la haine et l'injustice"

Le Congrès, principal parti d'opposition en Inde, a lui rappelé aux électeurs, sur la même plateforme, que leur "vote peut mettre fin à l'inflation, au chômage, à la haine et à l'injustice".

La première étape de ce scrutin s'est achevée vendredi à 18h00 heure de l'Inde (14h30 suisses) avant les six prochaines prévues entre le 26 avril et le 1er juin.

Au total, 968 millions d'Indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des Etats-Unis, de l'Union européenne et de la Russie réunis.

Le vote s'est déroulé pour l'essentiel sans incident, mais un bureau de vote du Manipur, secoué par un conflit inter-ethnique, a été la cible de tirs par des assaillants non identifiés.

Cet Etat éloigné, divisé par des clivages entre la majorité hindoue Meitei et la communauté majoritairement chrétienne Kuki, a été le théâtre de violents combats l'an dernier, ayant conduit au déplacement de milliers de personnes.

Les bulletins de vote de tout le pays seront dépouillés le 4 juin. Les résultats sont généralement annoncés le même jour.

M. Modi, âgé de 73 ans, est encore très populaire après deux mandats, au cours desquels l'Inde a accru son influence diplomatique et son poids économique.

Une enquête Pew de 2023 indiquait que M. Modi était perçu favorablement par près de 80% des Indiens.

Il a déjà donné au BJP deux victoires écrasantes en 2014 et 2019 en jouant sur la fibre religieuse de l'électorat hindou.

"Plus de confiance"

Les analystes politiques l'ont d'ores et déjà donné vainqueur face à une coalition de partis d'opposition qui n'a pas encore nommé son candidat pour le poste de premier ministre.

Ses perspectives ont été renforcées par plusieurs enquêtes criminelles contre ses opposants.

Les comptes bancaires du Congrès sont gelés depuis février par le fisc indien, à la suite d'un différend sur des déclarations de revenu datant d'il y a cinq ans.

"Nous n'avons pas d'argent pour faire campagne, nous ne pouvons pas soutenir nos candidats", a prévenu son chef Rahul Gandhi en mars. "Notre faculté de livrer la bataille électorale a été endommagée."

M. Gandhi, 53 ans, dont le père, la grand-mère et l'arrière-grand-père ont tous été premier ministre, a été brièvement écarté du Parlement l'an dernier après avoir été reconnu coupable de diffamation.

Il accuse le gouvernement d'un certain recul démocratique et fustige son soutien à la foi majoritaire de l'Inde, au détriment d'importantes minorités inquiètes pour leur avenir, dont 210 millions d'Indiens musulmans.

Sous les mandats de M. Modi, l'Inde est devenue la cinquième économie mondiale devant le Royaume-Uni, l'ancienne puissance coloniale.

Et les pays occidentaux se pressent de courtiser cet allié potentiel pour lutter contre l'affirmation croissante de la Chine, grande rivale dans la région.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Chine enverra jeudi un nouvel équipage vers sa station spatiale

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La mission habitée Shenzhou-20 doit décoller jeudi en fin de matinée depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine (archives). (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / Liu Fang)

La Chine enverra jeudi un nouvel équipage de trois astronautes vers sa station orbitale Tiangong pour une mission de six mois, nouveau jalon dans son objectif d'envoyer une mission habitée sur la Lune d'ici 2030.

La mission Shenzhou-20 décollera jeudi à 17H17 heure locale (11H17 GMT), depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest du pays, a annoncé mercredi l'agence spatiale chargée des vols habités (CMSA).

L'équipe sera dirigée par Chen Dong, 46 ans, qui se rend pour la troisième fois dans l'espace après être devenu en 2022 le premier Chinois à rester en orbite pendant plus de 200 jours.

Il conduira les astronautes Chen Zhongrui, ancien pilote de l'armée de l'air, et Wang Jie, 35 ans, dont c'est la première mission spatiale.

La station Tiangong, dont le module central Tianhe a été lancé en 2021, est occupée par des équipes de trois astronautes renouvelées tous les six mois.

La précédente mission, Shenzhou-19, doit s'achever le 29 avril.

Expériences en physique

La nouvelle équipe poursuivra notamment des expériences en physique et sur les sciences de la vie. Elle embarquera ainsi pour la première fois des planaires, un vers plat aquatique connu pour ses capacités de régénération.

"Les résultats pourraient contribuer à résoudre les problèmes liés aux blessures subies en milieu spatial", a précisé Lin Xiqiang, directeur adjoint de la CMSA, lors d'une conférence de presse.

Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine, avec l'objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 puis d'y construire une base lunaire.

La deuxième économie mondiale a injecté des milliards d'euros dans son programme spatial afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie.

"La recherche et le développement pour la mission habitée chinoise vers la Lune progressent globalement de manière fluide", a assuré mercredi la CMSA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un missile a été tiré depuis le Yémen, selon l'armée israélienne

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Le lancement d'un missile depuis le Yémen a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé mercredi qu'un missile avait été tiré depuis le Yémen vers Israël et "très probablement intercepté avec succès".

Le lancement du missile a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël. "Un intercepteur a été lancé en direction du missile, qui a très probablement été intercepté avec succès", a indiqué l'armée sur Telegram.

Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

En mer Rouge, zone essentielle pour le commerce mondial, ils ont aussi pris pour cible des navires auxquels ils reprochent des liens avec Israël.

Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, mais les Houthis ont de nouveau lancé des attaques après la reprise par Israël de son offensive à Gaza le 18 mars.

Les Etats-Unis ont lancé le 15 mars une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, pour les contraindre à cesser leurs tirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires

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Depuis 2022, Google évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif mais a finalement renoncé à les bloquer (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.

Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.

Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.

Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.

En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.

"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.

Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.

Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.

"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk consacrera moins de temps à l'administration Trump dès mai

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Proche conseiller de Trump, Elon Musk compte se consacrer davantage à Tesla dès le mois prochain (archives). (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Elon Musk, patron de Tesla et proche conseiller de Donald Trump, a dit mardi qu'il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président pour réduire les dépenses fédérales.

"Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante", a indiqué M. Musk lors d'une audioconférence consacrée aux résultats du premier trimestre du spécialiste des véhicules électriques.

"A partir du mois prochain, je vais allouer davantage de mon temps à Tesla", a-t-il poursuivi, affirmant que le "travail crucial" de la commission était "en grande partie accompli".

Le spécialiste américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes, affectés par l'étroite collaboration de son patron avec l'administration Trump, par une gamme vieillissante et une concurrence accrue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Rubio entreprend une réorganisation du département d'Etat américain

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La réorganisation annoncée mardi par Marco Rubio prévoit notamment la suppression d'une division sur la "sécurité des civils, de la démocratie et des droits humains". (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA / POOL)

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a révélé mardi un vaste projet de réorganisation du département d'Etat. Il inclut la suppression ou la redéfinition de certains postes, notamment chargés des droits humains ou des crimes de guerre.

"Dans sa forme actuelle, le ministère est boursouflé, bureaucratique, incapable de remplir sa mission essentielle de faire de la diplomatie dans cette nouvelle ère de compétition entre grandes puissances", a déclaré Marco Rubio, ministre de Donald Trump.

L'appareil diplomatique américain est depuis longtemps dans le viseur des conservateurs, qui veulent une administration davantage centrée sur la défense des intérêts américains et moins sur l'avancement de valeurs qualifiées de progressistes à travers le monde.

Absorber ce qui reste de l'USAID

La réorganisation annoncée mardi prévoit notamment la suppression d'une division sur la "sécurité des civils, de la démocratie et des droits humains".

Elle sera remplacée par une autre, désormais chargée de la "coordination pour l'aide étrangère et les affaires humanitaires", qui doit absorber ce qui reste de l'USAID, l'agence pour le développement, qui gérait un budget représentant près de la moitié de l'aide humanitaire dans le monde, désormais réduite à peau de chagrin par l'administration Trump.

Crimes de guerre en Ukraine

En son sein, l'intitulé d'un bureau efface la mention de la protection du droit du travail à travers le monde, remplacé par la défense de la "liberté religieuse".

Disparu aussi dans le projet de réorganisation, un bureau qui documentait les crimes de guerre en Ukraine, ainsi qu'un autre qui travaillait à la prévention des exactions.

Réduire de 15% les effectifs

Marco Rubio a partagé sur X un article affirmant que le nombre de bureaux au sein du département d'Etat allait passer de 734 à 602, et que les adjoints du secrétaire d'Etat devront proposer d'ici un mois des plans pour réduire de 15% les effectifs dont ils sont chargés.

Des chiffres qui semblent "corrects", selon un haut responsable du ministère qui a parlé à la presse. Il a précisé que la suppression de postes n'impliquerait pas forcément des licenciements, et que le plan présenté mardi serait discuté au Congrès et avec les salariés dans les prochains mois afin de finaliser la réorganisation.

Le projet dévoilé mardi est cependant moins brutal que ce que laissait présager d'autres versions initialement envisagées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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