L'origine des boules de Berlin, des croissants et du pain devra être déclarée par écrit dans les boulangeries, restaurants et le commerce de détail dès ce jeudi. Les consommateurs pourront ainsi identifier le lieu de production de leurs produits de boulangerie.
Le pays de production doit désormais être indiqué par écrit et non plus seulement oralement, avait précisé l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) en décembre.
Les consommateurs seront ainsi au clair sur l'origine de l'article, surtout dans le contexte de l'augmentation massive des importations de produits de boulangerie ces dernières années, dit-il. Autre avantage, tous les détaillants devront désormais déclarer l'origine du pain.
Les entreprises concernées ont un an pour se mettre en conformité avec cette nouvelle réglementation. Car cette adaptation peut entraîner un surcroît de travail, pour certains. Ce n’est pas le cas d’Eric Emery, président de l’association des artisans Boulangers-Confiseurs du canton de Genève.
Cette nouvelle ordonnance est aussi appréciée des clients.
Eric Emery espère, avec cette nouvelle indication, une prise de conscience des consommateurs et également des boulangers et restaurateurs.
Eviter le gaspillage
Au total, 25 ordonnances ont été adaptées dans le cadre de la révision de la loi sur les denrées alimentaires. Le Conseil fédéral avait expliqué en décembre que ces modifications renforcent la protection de la santé et contre la tromperie. Elles maintiennent aussi la législation suisse au même niveau que celle de l'UE.
Outre la déclaration d'origine pour le pain et les produits de boulangerie, de nouvelles règles ont été introduites pour éviter le gaspillage alimentaire. Fabricants et détaillants reçoivent désormais des directives claires sur les mesures qu'ils doivent prendre avant de pouvoir faire don de denrées alimentaires ou de les transmettre à d'autres personnes, explique le Conseil fédéral.
Résidus de produits chimiques limités
La Confédération introduit par ailleurs une valeur maximale pour les résidus de PFAS (composés poly- et perfluoroalkylés) dans les denrées alimentaires, un groupe de produits chimiques difficilement dégradables.
Un autre changement concerne la production de viande. Lorsque les animaux sont tués à la ferme ou dans les pâturages, le délai de transport vers l'abattoir après leur mort est étendu de 45 à 90 minutes.
Les cosmétiques et les encres de tatouage sont également réglementés dans le droit alimentaire. Une réglementation plus stricte s'appliquera à l'avenir aux conservateurs contenus dans les encres de tatouage. La Suisse reprend les valeurs maximales correspondantes de l'UE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats