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International

L'OTAN s'engage sur une aide de 40 milliards d'euros à l'Ukraine

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Les membres de l'OTAN sont réunis pendant trois jours à Washington pour fêter les 75 ans de l'alliance militaire. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Avions F-16, batteries de défense antiaérienne, une "trajectoire irréversible" vers l'adhésion: les pays de l'OTAN ont multiplié mercredi les gages d'un soutien renforcé à l'Ukraine, au premier jour d'un sommet historique marqué par les incertitudes politiques.

"La Russie est sur le pied de guerre", avec l'aide de la Chine, de la Corée du Nord et de l'Iran pour son industrie d'armement, a averti le président américain Joe Biden, lors de ce sommet marquant les 75 ans d'existence de l'alliance militaire.

A cet égard, les dirigeants de l'OTAN ont exprimé leurs "profondes préoccupations" face au rapprochement entre la Russie et la Chine, et dénoncé le soutien de Pékin à l'effort de guerre russe en Ukraine, selon un communiqué final.

"Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser l'alliance être distancée", a ajouté Joe Biden d'une voix forte, après les interrogations sur son état de santé et sa capacité à défendre les couleurs du camp démocrate, à quatre mois de l'élection présidentielle américaine.

F-16 et défense antiaérienne

Dès avant l'ouverture officielle de leur réunion, plusieurs pays de l'OTAN ont annoncé avoir commencé à transférer des avions de combat F-16 à l'Ukraine. Ces appareils "rapprochent d'une paix juste et durable", s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky, présent dans la capitale américaine.

Les F-16, en provenance du Danemark et des Pays-Bas, "voleront dans le ciel ukrainien cet été", a assuré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

La Maison-Blanche a de son côté ajouté que la Belgique et la Norvège s'étaient engagées à fournir d'autres appareils à l'Ukraine, qui fait face à un barrage croissant de missiles russes contre ses villes et infrastructures.

Après avoir fêté en grande pompe la veille au soir le 75e anniversaire de l'alliance militaire occidentale, les chefs se sont retrouvés au sein du conseil de l'Atlantique nord, l'organe politique suprême de l'OTAN.

Le président américain avait confirmé mardi soir que les alliés allaient aussi fournir à l'Ukraine un total de cinq systèmes de défense antiaérienne supplémentaires, dont quatre batteries de type Patriot. L'Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie et l'Italie doivent également y contribuer.

"40 milliards"

La Russie a intensifié dernièrement ces frappes de missiles contre l'Ukraine, en dévastant notamment le plus grand hôpital pour enfants du pays, à Kiev.

Plus de deux ans après l'invasion russe de l'Ukraine, les alliés s'engagent à développer leur industrie de défense, a indiqué mercredi le secrétaire général sortant de l'OTAN, Jens Stoltenberg.

"Ce nouvel engagement envoie au monde un message sans ambiguïté", a souligné sur ce point Joe Biden, se félicitant que 23 pays sur les 32 que comptent l'alliance allaient désormais consacrer 2% de leur produit intérieur brut aux dépenses militaires.

Les alliés ont également décidé que leur aide militaire à l'Ukraine atteindrait au minimum 40 milliards d'euros sur l'année à venir, selon leur déclaration commune.

L'Ukraine souhaitait recevoir une invitation formelle à rejoindre l'OTAN, mais devra encore attendre face à l'opposition de plusieurs pays, dont les Etats-Unis.

Les membres de l'organisation sont toutefois d'accord pour reconnaître que l'Ukraine est sur une "trajectoire irréversible" vers son adhésion à l'alliance atlantique, selon le communiqué final. Pour le chancelier allemand Olaf Scholz, les décisions prises par l'OTAN "procurent à l'Ukraine la clarté dont elle a besoin".

Incertitudes

Le sommet de Washington intervient dans un climat d'incertitude politique aux Etats-Unis, où le président Biden a fait face à une fronde d'élus démocrates le sommant d'abandonner la course à un second mandat en novembre face à Donald Trump.

L'ombre de l'ancien président républicain, qui s'est souvent montré critique de l'OTAN et dont certains propos ont semblé fragiliser le principe d'assistance mutuelle prévu par l'article 5 du traité, plane sur le sommet.

"Je m'attends à ce que, quel que soit le résultat des élections, les Etats-Unis restent un allié solide et loyal de l'OTAN", a toutefois déclaré mercredi M. Stoltenberg. Le président finlandais Alexander Stubb n'en a pas moins reconnu que la polarisation aux Etats-Unis était "très toxique".

Le premier ministre hongrois Viktor Orban est également présent au sommet après ses récents déplacements à Moscou et à Pékin, qui ont été très mal perçus notamment à Washington et Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un missile a été tiré depuis le Yémen, selon l'armée israélienne

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Le lancement d'un missile depuis le Yémen a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé mercredi qu'un missile avait été tiré depuis le Yémen vers Israël et "très probablement intercepté avec succès".

Le lancement du missile a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël. "Un intercepteur a été lancé en direction du missile, qui a très probablement été intercepté avec succès", a indiqué l'armée sur Telegram.

Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

En mer Rouge, zone essentielle pour le commerce mondial, ils ont aussi pris pour cible des navires auxquels ils reprochent des liens avec Israël.

Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, mais les Houthis ont de nouveau lancé des attaques après la reprise par Israël de son offensive à Gaza le 18 mars.

Les Etats-Unis ont lancé le 15 mars une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, pour les contraindre à cesser leurs tirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires

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Depuis 2022, Google évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif mais a finalement renoncé à les bloquer (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.

Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.

Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.

Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.

En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.

"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.

Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.

Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.

"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk consacrera moins de temps à l'administration Trump dès mai

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Proche conseiller de Trump, Elon Musk compte se consacrer davantage à Tesla dès le mois prochain (archives). (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Elon Musk, patron de Tesla et proche conseiller de Donald Trump, a dit mardi qu'il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président pour réduire les dépenses fédérales.

"Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante", a indiqué M. Musk lors d'une audioconférence consacrée aux résultats du premier trimestre du spécialiste des véhicules électriques.

"A partir du mois prochain, je vais allouer davantage de mon temps à Tesla", a-t-il poursuivi, affirmant que le "travail crucial" de la commission était "en grande partie accompli".

Le spécialiste américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes, affectés par l'étroite collaboration de son patron avec l'administration Trump, par une gamme vieillissante et une concurrence accrue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Rubio entreprend une réorganisation du département d'Etat américain

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La réorganisation annoncée mardi par Marco Rubio prévoit notamment la suppression d'une division sur la "sécurité des civils, de la démocratie et des droits humains". (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA / POOL)

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a révélé mardi un vaste projet de réorganisation du département d'Etat. Il inclut la suppression ou la redéfinition de certains postes, notamment chargés des droits humains ou des crimes de guerre.

"Dans sa forme actuelle, le ministère est boursouflé, bureaucratique, incapable de remplir sa mission essentielle de faire de la diplomatie dans cette nouvelle ère de compétition entre grandes puissances", a déclaré Marco Rubio, ministre de Donald Trump.

L'appareil diplomatique américain est depuis longtemps dans le viseur des conservateurs, qui veulent une administration davantage centrée sur la défense des intérêts américains et moins sur l'avancement de valeurs qualifiées de progressistes à travers le monde.

Absorber ce qui reste de l'USAID

La réorganisation annoncée mardi prévoit notamment la suppression d'une division sur la "sécurité des civils, de la démocratie et des droits humains".

Elle sera remplacée par une autre, désormais chargée de la "coordination pour l'aide étrangère et les affaires humanitaires", qui doit absorber ce qui reste de l'USAID, l'agence pour le développement, qui gérait un budget représentant près de la moitié de l'aide humanitaire dans le monde, désormais réduite à peau de chagrin par l'administration Trump.

Crimes de guerre en Ukraine

En son sein, l'intitulé d'un bureau efface la mention de la protection du droit du travail à travers le monde, remplacé par la défense de la "liberté religieuse".

Disparu aussi dans le projet de réorganisation, un bureau qui documentait les crimes de guerre en Ukraine, ainsi qu'un autre qui travaillait à la prévention des exactions.

Réduire de 15% les effectifs

Marco Rubio a partagé sur X un article affirmant que le nombre de bureaux au sein du département d'Etat allait passer de 734 à 602, et que les adjoints du secrétaire d'Etat devront proposer d'ici un mois des plans pour réduire de 15% les effectifs dont ils sont chargés.

Des chiffres qui semblent "corrects", selon un haut responsable du ministère qui a parlé à la presse. Il a précisé que la suppression de postes n'impliquerait pas forcément des licenciements, et que le plan présenté mardi serait discuté au Congrès et avec les salariés dans les prochains mois afin de finaliser la réorganisation.

Le projet dévoilé mardi est cependant moins brutal que ce que laissait présager d'autres versions initialement envisagées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Népal: les panthères des neiges estimées à près de 400

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Ces félins à l'épaisse fourrure grise tachetée, offrant un camouflage efficace dans les territoires montagneux où ils évoluent, sont difficiles à repérer, ce qui rend très compliqués les observations sur le terrain. (© KEYSTONE/EPA/IGOR KOVALENKO)

Le premier recensement à l'échelle nationale des léopards des neiges au Népal a estimé à près de 400 individus la population de ces félins insaisissables appartenant à une espèce menacée. C'est ce qu'ont indiqué mardi des spécialistes de la faune sauvage.

La perte de l'habitat, le changement climatique et le braconnage ont eu un impact sévère sur les populations de panthères des neiges (ou léopards des neiges) en Asie, qui figurent sur la liste des espèces "vulnérables" de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

L'enquête offre cependant une lueur d'espoir, confirmant que le comptage correspond aux estimations antérieures les plus hautes.

Difficiles à repérer

Ces félins à l'épaisse fourrure grise tachetée, offrant un camouflage efficace dans les territoires montagneux où ils évoluent, sont difficiles à repérer, ce qui rend très compliqués les observations sur le terrain. Leurs larges pattes, véritables raquettes à neige naturelles, facilitent leur fuite.

"C'est une étape historique" du travail de préservation du léopard des neiges au Népal, a déclaré à l'AFP Haribhadra Acharya, écologiste en chef au Département des parcs nationaux et de la préservation de la faune sauvage.

"C'est la première fois que nous obtenons des données authentiques grâce au travail considérable des chercheurs", a-t-il dit.

Au total, ont été décomptés 397 léopards des neiges, repérés grâce à des caméras détectrices de mouvements et à des analyses génétiques dans sept zones clés.

Estimation la plus complète

Ce travail offre l'estimation la plus complète du nombre de panthères des neiges au Népal, précédemment évalué à entre 301 et 400 par l'UICN.

Les panthères des neiges sont les félins les moins étudiés dans le monde en raison de leur faible population et des zones montagneuses reculées où ils évoluent.

"Le Népal ne possède que 2% du territoire des léopards des neiges dans le monde, (mais) nous abritons 10% de la population totale estimée", a déclaré à l'AFP Ghana S Gurung, représentant de WWF Nepal.

Le Népal est le deuxième plus petit pays, après le Bhoutan, pour ce qui concerne l'habitat du léopard des neiges, mais c'est la quatrième pour ce qui concerne la taille de la population, a-t-il souligné.

Réchauffement et infrastructures

De nombreux défenseurs de l'environnement restent préoccupés par les menaces posées par le réchauffement et le développement d'infrastructures qui grignotent l'habitat naturel de ces félins.

Le Népal a été remarqué dans le monde pour ses efforts pour la protection de la faune sauvage qui ont permis à plusieurs espèces, dont les tigres et les rhinocéros, d'échapper à l'extinction.

La population des tigres au Népal a triplé depuis 2010, atteignant 355 individus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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