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L'Ukraine dit renforcer ses positions dans la région de Koursk

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Chargée d'effets personnels, une voiture quitte la zone frontalière de Koursk pour la ville ukrainienne de Soumy, située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe. (© KEYSTONE/EPA/GEORGE IVANCHENKO)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que son armée "renforçait" ses positions dans la région russe de Koursk, plus de dix jours après le lancement d'une offensive d'ampleur surprise sur le sol russe.

L'armée russe, de son côté, a dit "repousser" de nouveaux assauts de Kiev, tout en continuant à pilonner plusieurs régions d'Ukraine, notamment dans le Donbass (est), où elle a l'avantage face aux forces de Kiev en infériorité numérique.

Le 6 août, l'armée ukrainienne a attaqué la région de Koursk, s'emparant, selon Kiev, de 82 localités et de 1150 kilomètres carrés. L'offensive, qui a surpris Moscou, constitue la plus grande opération militaire étrangère sur sol russe depuis la Seconde Guerre mondiale.

"Le général (Oleksandre) Syrsky a fait état du renforcement des positions de nos forces dans la région de Koursk et de l'extension du territoire stabilisé", s'est félicité samedi Volodymyr Zelensky, à l'issue d'une réunion avec le commandant en chef de l'armée ukrainienne. La veille, le militaire avait assuré à son dirigeant que ses troupes avaient avancé "de un à trois kilomètres" et fait des prisonniers parmi les soldats russes.

Pont stratégique détruit

L'armée russe, qui a déployé des renforts matériels et humains, a assuré pour sa part samedi avoir "repoussé" des assauts ukrainiens près de trois localités dans sa région de Koursk, infligeant, selon elle, de lourdes pertes à son adversaire. Le président Vladimir Poutine a ordonné il y a plusieurs jours à ses hommes d'"expulser" les forces de Kiev hors du territoire russe.

En attendant, l'armée de Kiev s'est ancrée sur le sol russe, actant à ce stade une avancée inédite depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par Moscou en février 2022. Au moins 12 civils ont été tués et plus d'une centaine blessés depuis le début de l'opération ukrainienne, selon les autorités russes.

Les autorités russes accusent depuis vendredi l'armée ukrainienne d'avoir détruit un pont stratégique pour l'armée du Kremlin dans le district de Glouchovski, à quelques kilomètres des combats les plus chauds dans la région.

Une vidéo publiée par le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk, semble montrer le pont touché par un projectile avant de s'effondrer dans un nuage de fumée. "Les pilotes ukrainiens mènent des frappes de précision sur les bastions ennemis, les équipements, ainsi que sur les centres logistiques et les voies d'approvisionnement de l'ennemi", a-t-il indiqué sur Telegram, sans spécifier directement qu'il s'agissait du même pont.

La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a elle déclaré que le pont avait été "complètement détruit" et que "des volontaires apportant de l'aide à la population civile avaient été tués". "Tous les responsables de ces actes inhumains seront sévèrement punis", a-t-elle promis.

"Des dizaines d'assaut" russes dans l'Est

Face à l'avancée sans précédent des forces ukrainiennes en terres russes, plusieurs dizaines de milliers de civils ont déjà fui les villages frontaliers de la région de Koursk. Dans la région voisine de Belgorod, les autorités russes se sont montrées alarmistes, annonçant vendredi soir bloquer l'accès et évacuer cinq localités frontalières à partir de lundi.

Côté ukrainien, le flux des évacués se poursuit lui aussi, en direction de la ville de Soumy, à environ 40 km de la frontière commune. La ville a d'ailleurs été visée samedi matin par une attaque russe, faisant deux blessés, d'après le ministère de l'Intérieur.

Parallèlement, de durs combats continuent plus au sud, dans l'est ukrainien, épicentre du conflit où l'armée russe grignote du terrain depuis des mois. Moscou y a revendiqué ces derniers jours la capture de plusieurs villages en direction de la ville de Pokrovsk, noeud logistique important sur la route des places fortes de Tchassiv Iar et Kostiantynivka.

"Des dizaines d'assauts russes ont été lancés sur nos positions au cours de la dernière journée", a indiqué samedi Volodymyr Zelensky, assurant que ses soldats "font tout pour détruire l'occupant et repousser les attaques". "La situation est sous contrôle", a-t-il affirmé.

Toujours dans la région de Donetsk, le gouverneur Vadym Filachkine a annoncé samedi que des frappes russes ont tué deux personnes. Plus au nord, une femme de 49 ans a été tuée au petit matin dans un bombardement russe dans la région de Kharkiv, selon le parquet régional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump rengaine ses surtaxes douanières, sauf pour la Chine

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Au fil des annonces de Donald Trump, les bourses mondiales vivent au rythme du yo-yo (photo prétexte). (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

La guerre commerciale mondiale devient un duel de superpuissances: Donald Trump a annoncé mercredi qu'il suspendait ses surtaxes douanières mondiales mais augmentait celles sur la Chine, ce qui a fait décoller Wall Street.

Reprochant à la deuxième puissance mondiale son "manque de respect", le président américain a annoncé porter "immédiatement" à 125% la taxe frappant les importations chinoises, qu'il venait déjà de faire monter à plus de 100%.

La Chine doit cesser de "dépouiller" les Etats-Unis, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

Il assure par ailleurs que "plus de 75 pays" se sont manifestés auprès de son gouvernement pour "négocier" une solution en matière commerciale.

Ces pays n'ayant selon lui pas "riposté" contre les Etats-Unis, Donald Trump leur accorde donc "une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement".

Le Dow Jones et le Nasdaq ont immédiatement flambé, l'indice technologique gagnant jusqu'à 10%. Le cours du pétrole, déprimé par les risques de récession, est reparti à la hausse.

"Stratégie magistrale"

"RESTEZ COOL. Tout va bien se passer", avait déclaré Donald Trump sur son réseau social dans la matinée, ajoutant même, en référence aux bonnes affaires à faire après la baisse des Bourses des derniers jours: "C'EST LE MOMENT D'ACHETER".

Ses partisans sont immédiatement montés au front pour nier toute volte-face improvisée, après plusieurs journées de convulsion des marchés, où même la dette américaine a été chahutée, et alors que les sondages montrent une défiance croissante des Américains envers leur imprévisible président.

"C'était sa stratégie depuis le début", a assuré le ministre des Finances Scott Bessent à propos du président américain, jugeant que ce dernier avait "poussé la Chine à la faute".

L'un de ses proches conseillers, Stephen Miller, a lui vanté la "stratégie magistrale" et "l'audace" de Donald Trump, qui a selon lui pour effet d'"isoler" Pékin.

Le républicain avait semé une réelle panique dans les capitales du monde entier en annonçant il y a une semaine des surtaxes douanières sur les produits de 60 partenaires commerciaux - ayant pour résultat un taux de 20% par exemple sur les produits européens, 24% sur les marchandises japonaises - avec un traitement déjà particulièrement brutal de la Chine (104%).

Ces droits de douane punitifs, suspendus donc sauf pour la Chine, étaient entrés en vigueur mercredi à 06h01 heure suisse.

La deuxième puissance mondiale avait répliqué du tac-au-tac, annonçant qu'elle porterait ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non 34% comme initialement prévu, à partir de jeudi à 12H01 heure chinoise.

"Accord juste"

Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne avait adopté mercredi ses premières mesures de riposte, contre plus 20 milliards d'euros de marchandises "made in USA" soigneusement sélectionnés: soja, volaille, riz, bois, motos ....

Elle avait laissé entendre que d'autres mesures pourraient être révélées la semaine prochaine.

Bruxelles s'était toutefois dite prête à suspendre ses droits de douane "à tout moment" en cas d'accord "juste et équilibré" avec Washington, cela avant que le président américain ne fasse marche arrière.

La bagarre douanière déclenchée par Donald Trump a conduit les économistes à alerter sur les risques de flambée de l'inflation et de récession.

La guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine pourrait réduire de "jusqu'à 80%" le commerce de marchandises entre les deux premières économies du globe et effacer "près de 7%" du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde mercredi la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala.

Sans même parler de l'escalade diplomatique entre les deux premières puissances mondiales, dont la relation était déjà tendue.

La Chine a appelé mercredi ses citoyens à la "prudence" face aux "risques" potentiels d'un voyage touristique aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky: Moscou recrute des Chinois pour combattre en Ukraine

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Les autorités chinoises savaient que certains de leurs ressortissants étaient recrutés par la Russie pour aller combattre en Ukraine, a affirmé mercredi le président Volodymyr Zelensky. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Pékin savait que des Chinois étaient recrutés par la Russie pour combattre en Ukraine, a accusé mercredi le président Volodymyr Zelensky, affirmant savoir qu'au moins 155 d'entre eux, et sans doute "bien plus", s'y trouvent.

Quelques heures plus tôt, la Chine avait rejeté de premières accusations de Kiev selon lesquelles nombre de Chinois se battent en Ukraine, tout en recommandant à ses citoyens de "se tenir à l'écart des zones de conflit armé".

M. Zelensky avait annoncé mardi la capture par ses troupes de deux ressortissants chinois qui combattaient selon lui au sein de l'armée russe dans l'est de l'Ukraine. Il avait déjà affirmé qu'il y en avait "beaucoup" d'autres.

"Nous constatons simplement, grâce aux données et aux détails dont nous disposons, que la Chine (...) était au courant de l'envoi" de Chinois en Ukraine, a assuré Volodymyr Zelensky mercredi à un groupe de médias, dont l'AFP.

"155"

Interrogé sur les motivations de ces citoyens chinois et la possibilité que leur présence soit le résultat d'une politique de Pékin, le président ukrainien a botté en touche.

"Nous ne disons pas que quelqu'un a donné un ordre, nous ne disposons pas de telles informations", a-t-il dit.

Ses services ont connaissance de "155 citoyens chinois qui se battent contre les Ukrainiens" en Ukraine, a dit Volodymyr Zelensky, affirmant disposer de leur identité.

L'Ukraine pense qu'"il y en a encore bien, bien plus", a-t-il ajouté.

Un document, partagé avec l'AFP par un haut responsable ukrainien, contient les noms et les données de 168 Chinois recrutés, selon Kiev, par l'armée russe. Pour certains, la date de naissance, leur régiment ou leur date d'arrivée sont aussi listés.

La Chine n'a pas encore réagi à ces nouvelles accusations. Mais, plus tôt, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, avait qualifié de "sans fondement" les affirmations selon lesquelles de nombreux Chinois combattaient en Ukraine.

"La position de la Chine sur la crise ukrainienne est claire et sans ambiguïté et a été largement reconnue par la communauté internationale", avait-il dit au cours d'un point presse régulier.

Concernant la capture de deux Chinois, le porte-parole a noté que la Chine "est en train de procéder à des vérifications avec l'Ukraine".

"Je tiens à souligner que le gouvernement chinois a toujours demandé à ses citoyens de se tenir à l'écart des zones de conflit armé, d'éviter d'être impliqués dans des conflits armés sous quelque forme que ce soit et, en particulier, d'éviter de participer aux opérations militaires de quelque partie que ce soit", a-t-il poursuivi.

Il avait appelé Kiev à "apprécier à leur juste valeur les efforts et le rôle constructif de la Chine dans la recherche d'une solution politique à la crise ukrainienne".

Le Kremlin a de son côté refusé mercredi de commenter l'annonce.

"Facilitateur"

La Chine se présente comme neutre et un médiateur potentiel dans ce conflit mais elle reste un allié politique et économique clé de la Russie, au point que les Occidentaux l'ont qualifiée de "facilitateur décisif" de l'invasion russe - qu'elle n'a jamais condamnée.

Pékin est notamment accusé d'aider Moscou à contourner les sanctions occidentales en lui permettant d'acquérir les composants technologiques nécessaires à la production d'armements.

Un haut responsable ukrainien a dit mardi à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que, selon les premières informations, il s'agirait de personnes qui ont signé "un contrat" avec l'armée russe plutôt que de l'envoi par Pékin de troupes régulières sur le front ukrainien.

Le président Zelensky a diffusé une vidéo montrant l'un de ces prisonniers de guerre présumés, un homme en tenue militaire, les mains liées, imitant des bruits de combat et prononçant des mots en mandarin.

L'Ukraine et les Occidentaux dénoncent depuis l'année dernière l'envoi de milliers de soldats nord-coréens par Pyongyang sur le front russo-ukrainien, et Kiev a fourni des vidéos sur des prisonniers l'illustrant. Ni Moscou ni Pyongyang n'ont confirmé leur présence.

Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi que Washington était "très surpris" et jugeait "inacceptable" le déploiement supposé de combattants chinois. "Ce sont les signaux qu'ils nous envoient", a-t-il dit.

Le président a en outre affirmé qu'une prochaine réunion entre Américains et Ukrainiens pour discuter d'un potentiel cessez-le-feu "pourrait avoir lieu la semaine prochaine", sans certitude.

Les Etats-Unis, un allié essentiel de l'Ukraine depuis le début de l'invasion, ont opéré un virage radical depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.

Il veut obtenir un cessez-le-feu au plus vite et tend la main à la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Londres perd des millionnaires, selon une étude

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Les millionnaires quittent Londres pour des raisons fiscales et par le Brexit. (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Quelque 11'300 millionnaires ont quitté Londres l'année dernière, poussés notamment par des raisons fiscales et par le Brexit, selon un rapport publié mercredi qui voit la capitale britannique rétrogradée dans un classement mondial.

Londres, dépassée par Los Angeles, passe de la 5e à la 6e place des villes accueillant le plus de personnes ayant des avoirs -les biens immobiliers n'étant pas pris en compte- d'une valeur d'au moins un million de dollars, selon le rapport des sociétés de conseil Henley & Partners et New World Wealth.

Londres compte désormais 215'700 millionnaires, contre 227'000 en 2023, selon cette source. Los Angeles en recense quant à elle 220'600.

Pour Londres, les départs s'inscrivent dans une tendance observée depuis une décennie, attribuée à des augmentations d'impôts, aux conséquences de la crise financière de 2008 et à la sortie de l'Union européenne.

Les millionnaires fuient aussi Moscou

Le nombre de millionnaires à Londres a diminué de 12% depuis 2014, selon l'étude. Moscou est la seule autre des 50 villes figurant dans le classement à voir cette population baisser: elle y a fondu de 25%.

Paris, à la 7e place du classement, enregistre une hausse de 5% du nombre de ces habitants fortunés depuis 2014. New York est en tête, avec 384'500 millionnaires, suivie par la région de San Francisco, qui a vu cette population flamber de 98% en dix ans. A Singapour, la hausse est de 62%.

Selon Andrew Amiols, responsable de la recherche chez New World Wealth, la "domination croissante" des États-Unis et de l'Asie dans la tech a amené "plusieurs entrepreneurs fortunés" du secteur au Royaume-Uni "à reconsidérer leur base".

"Le Brexit a sans doute eu l'effet d'exacerber ce phénomène", a-t-il indiqué à l'AFP.

Il a ajouté que l'impôt sur les plus-values et les droits de succession au Royaume-Uni sont "parmi les plus élevés au monde, ce qui dissuade les riches propriétaires d'entreprises et les retraités d'y vivre".

Selon des conseillers fiscaux cités par le journal The Times, le Portugal, l'Espagne, la Grèce, les Emirats arabes unis et l'Italie sont parmi les pays choisis par certains Britanniques pour y être domiciliés fiscalement.

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Charles III héraut de la paix en Italie pour ses 20 ans de mariage

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Le roi Charles III, flanqué du président du Sénat Ignazio La Russa, s'est adressé mercredi au Parlement italien à Rome. (© KEYSTONE/EPA/FABIO FRUSTACI)

Charles III s'est posé en héraut de la paix et de la démocratie mercredi devant le Parlement italien à Rome, où il est en visite d'Etat, avant de fêter son 20e anniversaire de mariage avec Camilla lors d'un dîner de gala.

"La paix ne doit jamais être tenue pour acquise", a affirmé le roi d'Angleterre, premier monarque britannique à avoir l'honneur de s'exprimer devant les deux chambres du Parlement réunies en session conjointe.

"La Grande-Bretagne et l'Italie sont aujourd'hui unies dans la défense des valeurs démocratiques", a affirmé le monarque de 76 ans, qui s'est d'abord exprimé dans la langue de Dante avant de poursuivre en anglais.

"Nos pays sont tous deux aux côtés de l'Ukraine (...) et ont accueilli des milliers d'Ukrainiens cherchant refuge", a-t-il ajouté.

Le roi, qui effectue en Italie sa 18ème visite officielle mais sa première depuis son couronnement, a également mis en avant la coopération de Londres avec Rome et Tokyo sur le projet d'avion de combat du futur. Ce projet "créera des milliers d'emplois dans nos pays et en dit long sur la confiance que nous plaçons les uns dans les autres", a-t-il souligné.

Fervent militant du développement durable et de la lutte contre le réchauffement, le souverain a aussi évoqué les bouleversements climatiques de la planète qui provoquent "des sécheresses en Sicile et des inondations dans le Somerset".

"Les tempêtes extrêmes, qui ne surviennent normalement qu'une fois par génération, reviennent maintenant chaque année. D'innombrables espèces végétales et animales sont menacées d'extinction", a déploré le souverain.

Un roi pour des empereurs

Cette visite d'Etat de quatre jours intervient moins de quinze jours après que Charles eut été brièvement hospitalisé pour des effets secondaires de son traitement contre le cancer.

Mercredi matin, Charles a eu une brève rencontre privée avec la Première ministre Giorgia Meloni, dans le cadre champêtre de la Villa Doria Pamphili, une demeure historique entourée de grands jardins.

Après une inspection de la garde d'honneur, ils ont posé pour une photo alors que les drapeaux britannique, italien et de l'UE flottaient sur le toit de la villa. Mme Meloni défend l'aide à l'Ukraine depuis l'invasion russe en février 2022 malgré de fortes oppositions au sein de sa coalition ultraconservatrice.

Le roi a ensuite été conduit à bord de sa Bentley à Testaccio, un quartier populaire de Rome. Dans un abattoir reconverti accueillant des événements culturels, il a rencontré des étudiants en théâtre qui ont interprété un extrait d""Othello" de Shakespeare en italien.

Etait également présent un ancien élève de l'école, l'acteur Luca Zingaretti, célèbre pour son rôle dans la série policière "L'inspecteur Montalbano".

A l'extérieur du lieu, la plupart des habitants du quartier semblaient indifférents à sa venue, comme Carlotta, une femme de 70 ans ayant refusé de donner son nom de famille.

"Je me fiche du roi mais ils ont passé trois jours à nettoyer le quartier, à frotter les trottoirs, à ramasser les crottes de chien, donc il peut venir chaque semaine s'il veut", a-t-elle confié à l'AFP.

Une autre habitante, Ninetta, 66 ans, était encore plus désinvolte : "Rome a vu des empereurs, à quel point est-ce impressionnant un roi ? Je m'en fiche".

Dîner de gala

Benedetta Ciarlo, 21 ans, s'est montrée plus enthousiaste, d'autant qu'elle est venue spécialement de Bénévent, près de Naples, pour voir le roi.

"Mon personnage royal préféré était le prince Philippe, maintenant c'est Charles," a-t-elle dit.

Pendant ce temps, Camilla a rendu visite à des écoliers apprenant l'anglais et a distribué des prix aux gagnants d'un concours littéraire du British Council.

Avant son départ, elle a reçu une pizza Margherita, nommée ainsi en hommage à une reine italienne du XIXe siècle, Marguerite de Savoie.

La livreuse de pizza, Federica Viola, a décrit une scène "surréaliste" lorsqu'elle est arrivée et a vu la reine. "On m'a commandé une pizza et je n'ai pas compris pourquoi (...) puis j'ai compris que c'était pour la reine, donc c'était une énorme émotion", a-t-elle raconté à l'AFP.

Le couple royal célébrera son 20e anniversaire de mariage mercredi soir lors d'un dîner de gala au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République Sergio Mattarella, qui devrait présenter un toast marquant leurs noces de porcelaine. Le roi et la reine s'étaient mariés le 9 avril 2005 après une longue liaison durant le mariage de Charles avec la défunte princesse Diana.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le nouveau gouvernement fera "avancer notre pays" , assure Merz

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Le chancelier allemand désigné Friedrich Merz s'est exprimé après la conclusion d'un accord de son camp conservateur avec le centre-gauche pour former un gouvernement. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le chancelier désigné Friedrich Merz a promis mercredi "de faire de nouveau avancer" l'Allemagne après la conclusion d'un accord de son camp conservateur avec le centre-gauche pour former un gouvernement. Ce dernier promet un "soutien complet" à l'Ukraine.

"L'accord de coalition est le signe d'un nouveau départ et d'un signal fort pour notre pays", a déclaré M. Merz lors d'une conférence de presse à Berlin. Et d'assurer que "l'Europe peut compter sur l'Allemagne" et son futur gouvernement face aux bouleversements économiques et géopolitiques en cours.

Le nouveau gouvernement promet son soutien à l'Ukraine et veut augmenter "significativement" ses dépenses de défense. "Nous apporterons un soutien complet à l'Ukraine afin qu'elle puisse se défendre efficacement contre l'agresseur russe et s'affirmer dans les négociations", est-il écrit dans le texte de coalition entre conservateurs de Friedrich Merz et sociaux-démocrates présenté mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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