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Moscou promet "une réponse" à l'attaque de Kiev avec des missiles

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"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a répété le président ukrainien. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

La Russie a promis mercredi "une réponse" à la nouvelle attaque ukrainienne menée dans la matinée, selon Moscou, avec des missiles américains ATACMS contre un aérodrome militaire dans le sud du pays. Une ligne proclamée rouge par Moscou.

Récemment, en réaction à des frappes similaires, Vladimir Poutine avait menacé de bombarder des centres de décision à Kiev avec son missile hypersonique expérimental Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, et les pays occidentaux qui aident l'Ukraine à attaquer le territoire russe.

Un haut responsable américain a ainsi averti mercredi, sous couvert d'anonymat, que Moscou pourrait frapper l'Ukraine avec un missile Orechnik "dans les prochains jours".

Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour attaquer la Russie avec des missiles longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a mené depuis des frappes sur le sol russe à l'aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.

"Abattus" ou "détournés"

En dépit des menaces de Vladimir Poutine, ces frappes se sont poursuivies mercredi en Russie, selon Moscou.

Dans un communiqué, l'armée russe a affirmé que "six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine" avaient été utilisés pour attaquer mercredi matin l'aérodrome militaire de Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest).

Deux d'entre eux ont été "abattus" et "les autres (...) détournés par des équipements de guerre électronique", a assuré l'armée russe. La chute des débris "a fait des blessés parmi le personnel" du site militaire et deux bâtiments ont été notamment "endommagés", sans plus de détails.

Les autorités ukrainiennes, pour l'heure, n'ont pas revendiqué ni commenté cette attaque présumée.

Perturber la logistique russe

Plus tôt mercredi, des chaînes Telegram russes avaient publié des vidéos supposées de l'attaque sur Taganrog dans lesquelles on peut entendre des explosions en série.

Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, a de son côté évoqué "une attaque de missiles" dans la nuit sur Taganrog, tandis que la municipalité a fait état d'une coupure de chauffage dans une trentaine d'immeubles résidentiels.

En réponse aux bombardements russes quotidiens sur ses infrastructures et ses villes, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites militaires et énergétiques en Russie, afin de perturber la logistique de l'armée de Moscou qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.

"Incendie massif" sur un terminal pétrolier

Son armée a dit mercredi avoir frappé dans la nuit un terminal pétrolier dans la région russe de Briansk (ouest), provoquant "un incendie massif" dans ce site "activement utilisé pour approvisionner" les troupes russes.

Face aux frappes de Kiev, la Russie a tiré le 21 novembre un missile Orechnik contre une ville ukrainienne, un signal d'avertissement aux Occidentaux selon le Kremlin et une escalade des tensions inédites en près de trois ans de conflit à haute intensité.

Cette arme inconnue jusque-là peut frapper n'importe où en Europe et pourrait viser la côte ouest américaine selon ses caractéristiques vantées par le président russe, qui a toutefois juré qu'il préviendrait à l'avenir avant de lancer son Orechnik.

Moscou revendique la prise de 2 villages

Sur le terrain, les forces russes ont l'avantage dans l'est de l'Ukraine, avançant vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové. Dans la région russe de Koursk, où l'armée de Kiev contrôle des centaines de kilomètres carrés depuis août, les troupes du Kremlin ont dit mercredi avoir repris deux villages.

Chaque camp semble vouloir tout faire pour améliorer au maximum sa position sur le champ de bataille, au moment où bruissent des rumeurs sur d'éventuelles négociations de paix en 2025, après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

Washington a débloqué 20 milliards de dollars de prêt à l'Ukraine, sa part du prêt de 50 milliards promis par le G7 et qui sera remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés du fait des sanctions. Du "vol" a dit mercredi Moscou qui a promis des représailles.

"Au détriment de l'unité"

En attendant, les Européens tentent de faire front uni pour aider l'Ukraine à obtenir la paix "juste" qu'elle recherche face à une Russie déterminée.

Hormis l'appel récent entre Vladimir Poutine et Olaf Scholz, seul Viktor Orban, le Premier ministre hongrois et principal allié du Kremlin dans l'UE, continue de maintenir des contacts fréquents avec le dirigeant russe.

Mercredi, le Hongrois et le Russe se sont à nouveau appelés, provoquant la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky : "Personne ne doit promouvoir sa propre image au détriment de l'unité", a-t-il fustigé sur Telegram.

"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a-t-il encore martelé.

"Proposition rejetée"

"Nous avons proposé un cessez-le-feu à Noël et un vaste échange de prisonniers. C'est triste que le président Zelensky l'ait clairement rejeté et exclu aujourd'hui. Nous avons fait ce que nous pouvions!", a quant à lui écrit sur le réseau social X M. Orban, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante du Conseil de l'UE.

Des assertions rejetées par l'Ukraine. "Comme toujours, la partie hongroise n'a pas discuté avec l'Ukraine. Et, comme toujours, la Hongrie n'a pas prévenu (l'Ukraine) de ses échanges avec Moscou", a déploré Dmytro Lytvyne, un conseiller de la présidence ukrainienne

Vladimir Poutine exige la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et le contrôle des territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés occidentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Deux morts dans des frappes sur Kharkiv, hôpital militaire touché

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Des frappes de drones sur Kharkiv dans la nuit de samedi à dimanche ont fait au moins deux morts. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Kiev a accusé la Russie de "crime de guerre" après une série de frappes aux drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit à samedi à dimanche à Kharkiv, au moment où les tentatives d'arriver à une trêve patinent.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la ville frontalière du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe à grande échelle, a expliqué un porte-parole du parquet, Dmytro Tchoubenko, dans une vidéo postée sur Telegram.

Deux personnes sont mortes dans des résidences privées, a-t-il dit.

"Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés", a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée.

L'armée a indiqué de son côté qu'un hôpital militaire avait été touché et que "des victimes (étaient) à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés", sans plus de précision sur le bilan.

Kiev ne révèle généralement pas d'informations sur ses pertes militaires.

L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir commis un "crime de guerre" et "violé les normes du droit humanitaire international".

Avancée russe

Trois ans après l'assaut déclenché par le Kremlin, qui a fait des dizaines de milliers de morts, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a rebattu les cartes du conflit, le président américain rompant l'isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux et adoptant une partie de la rhétorique russe.

Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens qui n'ont cependant abouti à aucune percée concrète.

Les deux parties ont accepté le principe d'une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.

"Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi soir.

"Un cessez-le-feu pourrait déjà être entré en vigueur s'il y avait une véritable pression sur la Russie", a-t-il ajouté, remerciant les pays "qui comprennent cela" et ont renforcé la pression des sanctions sur le Kremlin.

Moratoire

Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

La Russie a accepté uniquement un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité mais Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

Mettant encore en doute le succès de toute négociation de paix, le président russe a évoqué jeudi comme préalable l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, ce qui implique le départ de Volodymyr Zelensky.

Le président russe s'est par ailleurs félicité que les forces russes aient "l'initiative stratégique" sur le front face aux Ukrainiens.

L'armée russe a revendiqué samedi la capture de deux villages dans l'est et le sud de l'Ukraine, poursuivant ses avancées sur le front: Chtchebraki dans la région de Zaporijjia (sud) et Panteleïmonivka dans celle de Donetsk (est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Feux de forêt en Corée du Sud: la police enquête sur un suspect

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Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans qui visitait la tombe de ses grands-parents dans le district d'Uiseong (photo) d'être à l'origine des incendies meurtriers en Corée du Sud (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La police enquête sur un homme suspecté d'avoir déclenché les feux de forêt les plus meurtriers de l'histoire de la Corée du Sud, dans le sud-est du pays, ont indiqué dimanche les autorités.

Plus d'une dizaine de foyers, alimentés par des vents forts et des conditions sèches, ont consumé quelque 48'000 hectares depuis le week-end dernier, avec un bilan de 30 morts, soit les pires incendies jamais enregistrés en Corée du Sud aussi bien en terme de surface concernée que de bilan humain, selon le ministère de l'Intérieur.

Les flammes ont détruit plusieurs sites historiques tels que le complexe du temple de Gounsa à Uiseong, dont la construction remonterait au VIIe siècle.

Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans, qui pourrait avoir provoqué la catastrophe le 22 mars alors qu'il s'occupait de la tombe de ses grands-parents, dans le district d'Uiseong, le plus touché avec 12'800 hectares partis en fumée.

La police a pris contact samedi avec le quinquagénaire, "sans (le placer en) détention", a déclaré à l'AFP un responsable de l'autorité dans la province de Gyeongbuk.

Brûler des branches

Les enquêteurs le convoqueront pour interrogatoire une fois les recherches sur le site présumé du départ de feu terminées, ce qui pourrait prendre plus d'un mois, a prévenu la police.

Selon l'agence Yonhap, la fille du suspect a expliqué aux enquêteurs que son père avait tenté de brûler avec un briquet des branches qui pendaient au-dessus des tombes.

Les braises "ont été transportées par le vent et ont fini par allumer un feu de forêt", a-t-elle relaté, de même source.

La police n'a pas souhaité confirmer ces précisions auprès de l'AFP, gardant secrètes les identités du père et de la fille.

La hausse des températures, la multiplication des canicules et la baisse des volumes de précipitations sont autant de facteurs, associés au réchauffement climatique, qui peuvent favoriser les départs d'incendies et leur progression.

Les niveaux de pluies dans la région sinistrée étaient en dessous de la moyenne depuis des mois, alors que la Corée du Sud sortait de son année la plus chaude depuis le début des relevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pékin, Tokyo et Séoul resserrent les liens commerciaux face à Trump

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La Chine, le Japon et la Corée du Sud veulent accélérer les négociations pour conclure un accord de libre-échange trilatéral global (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont affirmé dimanche qu'ils allaient renforcer leurs coopérations "afin de créer un environnement prévisible pour le commerce et l'investissement", selon un communiqué commun après une rencontre ministérielle exceptionnelle.

Des ministres des trois pays asiatiques en charge de l'industrie ou du commerce se sont retrouvés dimanche à Séoul, en réaction à l'offensive douanière du président américain Donald Trump. Ils ont aussi appelé à "accélérer" leurs négociations, en cours depuis 2013, pour conclure "un accord de libre-échange trilatéral global".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Migrants incarcérés au Salvador: les alliés de Caracas condamnent

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Selon le président Maduro, les migrants vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et incarcérés au Salvador sont bien plus nombreux que les chiffres officiels (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président vénézuélien a affirmé samedi que 324 migrants vénézuéliens avaient été expulsés par les Etats-Unis vers une prison salvadorienne, et non 238 comme l'affirment Washington et San Salvador.

Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis étrangers, Washington a expulsé le 16 mars sans jugement vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d'appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua.

Le président salvadorien Nayib Bukele avait indiqué le même jour que son pays avait reçu 238 Vénézuéliens, un chiffre corroboré par la presse américaine qui avait diffusé une liste de 238 noms.

Mais son homologue vénézuélien Nicolas Maduro affirme lui que 324 Vénézuéliens ont été expulsés, sans toutefois fournir de détails sur ses sources.

"Officiellement, aucune autorité ni des Etats-Unis ni du Salvador n'a envoyé de communication officielle reconnaissant qui a été enlevé", a-t-il déclaré, Caracas estimant que ces expulsions sont des "enlèvements".

"Criminalisation" inacceptable

M. Maduro s'est exprimé à l'issue d'une réunion à Caracas des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), pays orientés à gauche et alliés de Caracas.

L'Alba n'a pas publié de déclaration officielle mais les ministres ont rejeté dans leurs interventions l'envoi de ces migrants au Cecot, la prison aménagée M. Bukele pour les gangsters de son pays.

"L'enlèvement sans processus légal, sans jugement, défense ni sanction d'un tribunal compétent, et l'envoi vers des pays tiers par les Etats-Unis de migrants vénézuéliens ou d'autres nationalités est un acte atroce et constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant", a estimé le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez.

"La criminalisation des migrants (...) est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter", a ajouté son homologue bolivienne, Celinda Sosa Lunda. Celui du Nicaragua, Valdrack Jaentschke, a "exigé leur retour immédiat au Venezuela".

Le gouvernement de Nicolas Maduro a engagé un cabinet d'avocats au Salvador pour obtenir la libération des détenus et leur rapatriement. Au Venezuela, de nombreux proches de ces individus ont affirmé qu'ils n'en faisaient pas partie.

Relations rompues en 2019

Au total, le Venezuela a récupéré 743 personnes expulsées des Etats-Unis, alors que 229 doivent arriver dimanche.

Le Venezuela et les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019. Donald Trump ne reconnaît pas la réélection de Nicolas Maduro en 2024, alors que l'opposition crie à la fraude et revendique la victoire.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Marine Le Pen "ne croit pas" à une peine d'inéligibilité immédiate

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Avant l'échéance de lundi, Marine Le Pen "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Marine Le Pen, qui sera fixée sur son sort lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN, "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre.

"Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu'on puisse l'être : avec l'exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement", a commenté la cheffe de file du Rassemblement national dans La Tribune Dimanche.

"Je ne crois pas qu'ils iront jusque là", a-t-elle ajouté, dans une de ses rares expressions publiques sur cette échéance.

A la surprise générale, l'accusation a requis en novembre à l'encontre de la triple candidate malheureuse à la présidentielle une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel) en plus de cinq ans de prison dont deux fermes (une peine aménageable), et 300'000 euros d'amende.

Le jugement de lundi pourrait donc bouleverser sa carrière politique et l'empêcher de se présenter en 2027.

"Si je suis interdite de me présenter avec exécution provisoire, c'est-à-dire avec l'impossibilité en réalité que mon appel puisse avoir une influence sur la décision qui a été prise, ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique", avait récemment estimé Marine Le Pen, assurant qu'elle ferait dans ce cas, malgré tout, appel de la décision.

En tête de sondage

Selon un sondage publié samedi, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour avec entre 34% et 37% des intentions de vote, en fonction des candidats face à elle.

Quatre cas de figure ont été testés dans cette enquête Ifop pour Le Journal du Dimanche.

La cheffe de file du RN obtient son meilleur score dans un scénario où sont aussi candidats le premier secrétaire du PS Olivier Faure (5%), l'ex-Premier ministre macroniste Gabriel Attal (20%), et le patron des députés LR Laurent Wauquiez (8%).

Elle passe en revanche à 34% d'intentions de vote lorsque Gabriel Attal est remplacé par le patron d'Horizons Edouard Philippe (21%) et Laurent Wauquiez par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (11%).

L'enquête a été réalisée en ligne du 26 au 27 mars, auprès d'un échantillon de 1.119 personnes inscrites sur les listes électorales. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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