Rejoignez-nous

International

Netanyahu défend la guerre à Gaza face au Congrès américain

Publié

,

le

"L'Amérique et Israël doivent rester unis" pour que "les forces de la civilisation triomphent", a déclaré le Premier ministre israélien Benjami Netanyahu devant le Congrès américain. (© KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson)

Dans un discours enflammé et combatif, Benjamin Netanyahu a appelé mercredi les Etats-Unis et Israël à "rester unis" face à la menace du Hamas et de l'Iran. Il a défendu avec vigueur la guerre menée dans la bande de Gaza et condamné ceux qui manifestent contre.

La "victoire" d'Israël sera aussi celle des Etats-Unis, a lancé le Premier ministre israélien devant un Congrès américain divisé, après plus de neuf mois de guerre dans la bande de Gaza. "Pour que les forces de la civilisation triomphent, l'Amérique et Israël doivent rester unis", a-t-il dit depuis l'hémicycle de la Chambre des représentants, sous les applaudissements nourris d'élus républicains.

"Au Moyen-Orient, l'axe de la terreur de l'Iran défie les Etats-Unis, Israël et nos amis arabes. Il ne s'agit pas d'un choc de civilisations, mais d'un choc entre la barbarie et la civilisation", a ajouté M. Netanyahu. Le dirigeant de droite israélien a été ovationné des dizaines de fois par le camp républicain, mais plus de 60 élus démocrates dont l'ancienne "speaker" Nancy Pelosi, ont boycotté son discours.

"Criminel de guerre"

Ils condamnent sa conduite de la guerre dans la bande de Gaza qui s'est traduite par des milliers de morts palestiniens - 39'145 selon un dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza - et une catastrophe humanitaire. Au dehors, des milliers de manifestants se sont rassemblés autour du Capitole pour protester. Dans la foule, des pancartes exhortant les Etats-Unis à "cesser l'aide américaine à Israël" et qualifiant Netanyahu de "criminel de guerre".

Une bannière étoilée américaine a été brûlée. "J'ai un message pour ces manifestants: lorsque les tyrans de Téhéran qui pendent les homosexuels à des grues et assassinent les femmes qui ne se couvrent pas les cheveux vous applaudissent et vous financent, alors vous êtes officiellement devenus les idiots utiles de l'Iran", a répondu M. Netanyahu.

Aide militaire réclamée

Profitant de cette tribune exceptionnelle, M. Netanyahu a exhorté les Etats-Unis à continuer à livrer à Israël l'aide militaire dont il a besoin, afin d'"accélérer la fin de la guerre". Washington a suspendu une toute petite partie de son aide - des bombes d'un certain calibre - sans pour autant cesser son soutien.

"Nous ne nous protégeons pas seulement nous-mêmes. Nous vous protégeons (...) Nos ennemis sont vos ennemis, notre combat est votre combat, et notre victoire sera votre victoire", a déclaré le dirigeant ajoutant que son pays ferait "tout le nécessaire" pour "rétablir la sécurité" à sa frontière nord avec le Liban.

Il s'est encore dit "convaincu" que les efforts pour faire libérer les otages détenus par le Hamas "peuvent être couronnés de succès", remerciant au passage le président Joe Biden, au moment où certains le soupçonnent de traîner des pieds pour conclure un cessez-le-feu sous la pression des membres d'extrême droite de son gouvernement. Dans l'assemblée pour écouter le leader israélien se trouvait notamment Noa Argamani, ex-otage de 26 ans.

Hommage à Trump

C'est la quatrième fois - un record pour un dirigeant étranger - que M. Netanyahu s'adresse ainsi au Congrès, un honneur généralement réservé aux dirigeants en visite d'Etat.

Jeudi, il rencontrera le président Biden, avec lequel il entretient des relations compliquées. La vice-présidente Kamala Harris, désormais candidate démocrate à la Maison Blanche, n'a pas assisté à son discours en raison d'un voyage déjà programmé mais s'entretiendra séparément avec lui jeudi.

M. Netanyahu se rendra ensuite vendredi à la résidence Mar-a-Lago en Floride, à l'invitation de Donald Trump, les deux hommes étant politiquement rapprochés et disant s'entendre à merveille. "Je tiens à remercier le président Trump pour tout ce qu'il a fait pour Israël", a-t-il lancé, citant notamment les accords d'Abraham conclus entre Israël et plusieurs pays arabes.

"Administration civile" à Gaza

La visite du Premier ministre israélien, arrivé lundi à Washington, provoque des remous en pleine effervescence politique aux Etats-Unis avec le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche. Les Etats-Unis sont le premier allié et principal soutien militaire d'Israël.

Mais l'administration Biden s'est agacée ces derniers mois des conséquences de la riposte israélienne à l'attaque menée le 7 octobre sur son sol par le Hamas, insistant sur la protection des civils et l'entrée de l'aide humanitaire.

M. Netanyahu a, par ailleurs, évoqué la période d'après-guerre à Gaza, disant qu'Israël ne souhaite pas "réoccuper" le territoire palestinien. Il a plaidé "la démilitarisation et la déradicalisation" de la bande de Gaza, avec l'appui d'une "administration civile dirigée par des Palestiniens qui ne cherchent pas à détruire Israël". "Ce n'est pas trop demander", a-t-il ajouté.

Mais "dans un avenir proche, nous devrons y maintenir un contrôle de sécurité prépondérant afin d'empêcher la résurgence de la violence et de faire en sorte que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël". Mais aucun mot sur un Etat palestinien auquel il est farouchement opposé. A ce sujet, le fossé reste béant entre Washington et Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie

Publié

le

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Les Etats-Unis ont proposé d'organiser les premières négociations en face-à-face entre l'Ukraine et la Russie depuis six mois, à Miami. De nouvelles discussions en vue de mettre la fin de la guerre doivent se dérouler, a assuré samedi Volodymyr Zelensky.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev a dans le même temps annoncé qu'il se dirigeait vers cette ville de Floride où des équipes ukrainienne et européenne se trouvent déjà pour participer aux pourparlers menés par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président américain.

Washington a "proposé un format, autant que je sache, Ukraine, Etats-Unis, Russie", a affirmé devant la presse à Kiev M. Zelensky, évoquant en outre une possible présence de représentants européens.

Il "serait logique d'avoir une telle réunion en commun" avec ces derniers, "une fois que nous aurons pris connaissance des résultats potentiels des réunions qui ont déjà eu lieu", a en effet estimé le chef de l'Etat ukrainien.

Il a par ailleurs averti que ce n'était pas à Vladimir Poutine de décider de l'organisation des élections en Ukraine. Le président russe avait suggéré la veille que la Russie pourrait cesser ses frappes en profondeur le jour où un scrutin aurait lieu.

"En route pour Miami", a de son côté écrit M. Dmitriev dans un message sur X qu'il a accompagné d'un emoji de colombe de la paix et d'une courte vidéo montrant le soleil matinal perçant les nuages au-dessus d'une plage bordée de palmiers.

"Alors que les bellicistes continuent de travailler d'arrache-pied pour saper le plan de paix américain pour l'Ukraine, je me suis souvenu de cette vidéo de ma précédente visite : la lumière perçant les nuages d'orage", a commenté l'envoyé russe.

Des représentants européens

MM. Witkoff et Kushner ont quant à eux rencontré vendredi près de Miami le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.

L'inclusion directe des Européens constitue une nouveauté par rapport aux précédentes réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines entre Ukrainiens et Américains à Genève, Miami et Berlin.

Vendredi, alors que cette nouvelle série de discussions venait de débuter, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a promis qu'aucun accord ne serait imposé aux Ukrainiens.

"Nous ne pouvons pas forcer l'Ukraine à conclure un accord. Nous ne pouvons pas forcer la Russie à conclure un accord. Il faut qu'elles (le) veuillent", a-t-il insisté. Les pourparlers destinés à arrêter les combats, qui ont commencé il y a presque quatre ans, se sont accélérés ces dernières semaines.

Volodymyr Zelensky a à cet égard mentionné des "progrès" dans les discussions entre Kiev et Washington sur le plan proposé il y a plus d'un mois par les Etats-Unis. Ce texte initial, perçu comme étant largement favorable au Kremlin, a depuis été remanié à la suite de consultations avec les Ukrainiens.

Les détails de la nouvelle mouture ne sont pas connus mais, selon le président ukrainien, elle implique des concessions territoriales de la part de l'Ukraine en échange de garanties de sécurité occidentales.

Vendredi, Vladimir Poutine a affirmé que "la balle" était "dans le camp" de Kiev et de ses alliés européens, la Russie ayant déjà accepté des "compromis" au cours de ses propres pourparlers avec les Américains. Cependant que, de plus en plus impatient, Donald Trump a pressé l'Ukraine de "bouger rapidement".

Nouvelles frappes russes

Tandis que les tractations diplomatiques suivaient leur cours, l'armée russe continuait de frapper les infrastructures de la ville d'Odessa et de ses environs, dans le sud de l'Ukraine, provoquant samedi un important incendie dans le plus grand terminal d'huile végétale du pays, dont un employé a péri.

Des images envoyées à l'AFP montrent des pompiers face à d'immenses flammes et une épaisse fumée noire enveloppant d'énormes citernes.

Les Russes ont intensifié leurs bombardements ces dernières semaines sur cette région bordée par la mer Noire, où des dizaines de milliers de personnes étaient toujours sans électricité. Et ce notamment en représailles à la multiplication des attaques ukrainiennes contre des pétroliers de la "flotte fantôme" russe.

"L'ennemi détruit délibérément les infrastructures logistiques de la région d'Odessa et terrorise les civils", a dénoncé le vice-Premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction, Oleksiï Kouleba.

"La Russie tente à nouveau de restreindre les accès de l'Ukraine à la mer et de bloquer nos régions côtières", a pour sa part réagi Volodymyr Zelensky.

Vendredi soir déjà, un missile balistique avait fait huit morts près d'Odessa. Moscou a de son côté affirmé samedi avoir pris deux villages dans les régions de Soumy (nord) et Donetsk (est).

L'Ukraine a quant à elle fait état de la destruction de deux avions de combat russes sur un aérodrome situé dans la péninsule de Crimée occupée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer

Publié

le

Les sauveteurs en mer de Bondi ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, à Bondi Beach. (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.

L'émotion reste considérable six jours après la pire tuerie depuis près de 30 ans en Australie, dont les autorités multiplient les annonces pour éviter qu'un tel drame puisse se reproduire.

Après plusieurs jours marquées par les poignantes obsèques des victimes, âgées de 10 à 87 ans, des secouristes vêtus de leur uniforme rouge et jaune ont fait face à l'océan à Bondi samedi en silence.

Certains d'entre eux ont fondu en larmes, tandis qu'un hélicoptère de leur club survolait la plage mythique, emblématique du mode de vie australien.

"Nous n'oublierons jamais"

Le 14 décembre, deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, y ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.

Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils, arrêté et inculpé, a été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.

Dans un message, les secouristes ont fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible".

"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.

Le courage des sauveteurs pendant l'attaque, pour mettre des gens à l'abri, apporter les premiers soins aux victimes ou sortir des nageurs paniqués de l'eau, a été largement salué.

Une photo devenue virale montre l'un deux, Jackson Doolan, courir pieds nus sur la route depuis une plage voisine pour apporter un défibrillateur.

Vendredi, ce sont des centaines de centaines de surfeurs et nageurs qui s'étaient rassemblés dans les vagues de Bondi en hommage aux victimes.

Et dimanche, une semaine après l'attentat, la population de tout le pays-continent est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.

Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a expliqué le Premier ministre Anthony Albanese.

Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.

Perquisitions

Concernant l'enquête, des perquisitions ont eu lieu encore vendredi en Australie, la police étudiant les contacts et fréquentations des assaillants avant l'attentat.

"Aucune piste ne sera négligée, en Australie comme à l'étranger", a assuré samedi la commissaire de la police fédérale Krissy Barrett devant la presse.

Les enquêteurs s'intéressent en particulier au voyage aux Philippines des suspects, qui ont passé plusieurs semaines en novembre dans la région de Mindanao (sud), considérée comme abritant des foyers d'insurrection islamiste.

Les autorités sont sous pression pour répondre au choc suscité par l'attaque, mais aussi aux critiques de membres de la communauté juive estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été entendu.

Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation contre l'extrémisme, Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat d'armes à feu en circulation.

Le port d'armes est déjà très strictement contrôlé en Australie depuis la fusillade qui avait fait 35 morts en 1996 à Port Arthur en Tasmanie.

Samedi, le dirigeant régional de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, Chris Minns, a annoncé vouloir interdire certains slogans pro-Palestiniens comme "Mondialisez l'intifada" - en référence aux soulèvements palestiniens contre l'armée israélienne en 1987-1993 puis au début des années 2000 - ou des symboles comme le drapeau de l'Etat islamique.

Il veut également renforcer les pouvoirs de la police de ce territoire où se trouve Sydney pour ordonner aux gens de se découvrir le visage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie

Publié

le

Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a annoncé une opération de "vengeance" en Syrie, après l'attaque attribuée à l'EI qui a coûté la vie à deux soldats américains et un interprète. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.

Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.

Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.

L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.

Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.

Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.

Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.

Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.

Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.

Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

Publié

le

Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela

Publié

le

Donald Trump a laissé planer le doute vendredi sur une possible guerre entre les Etats-Unis et le Venezuela (archives). (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Donald Trump n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela, lors d'une interview diffusée vendredi, au moment où les Etats-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier.

"Non, je ne l'exclus pas", a déclaré le président américain à la chaîne américaine NBC News, lors d'un entretien téléphonique enregistré la veille. Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l'une de ses bêtes noires, d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce que l'intéressé dément.

Nicolas Maduro "sait exactement ce que je veux (...). Il le sait mieux que personne", a déclaré le républicain, refusant cependant de dire si son objectif était de le renverser. Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.

Il a déclaré lors de l'interview que d'autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d'un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.

Dispositif militaire important

Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.

Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n'ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic. En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d'une intervention terrestre.

"Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis", a souligné lors d'une conférence de presse vendredi le secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui s'est dit "pas inquiet" par le soutien apporté par la Russie au Venezuela. Il a également affirmé que "rien n'empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 40 minutes

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les...

GenèveIl y a 2 heures

A Genève, 4200 nageurs participent à une Coupe de Noël "olympique"

La rade genevoise verra 4200 personnes plonger dans les eaux froides du Léman samedi et...

EnvironnementIl y a 5 heures

Ukraine: stocks d'huile d'une entreprise genevoise bombardés

Des stocks d'huile de tournesol d'Allseeds Switzerland, sise à Genève, ont été bombardés par la...

SuisseIl y a 7 heures

Interdiction des armes nucléaires: majorité pour adhérer au traité

La population soutient majoritairement une adhésion de la Suisse au Traité d'interdiction des armes nucléaires...

InternationalIl y a 7 heures

Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie

Les Etats-Unis ont proposé d'organiser les premières négociations en face-à-face entre l'Ukraine et la Russie...

Suisse RomandeIl y a 8 heures

Trois hôpitaux romands veulent valoriser le vécu des patients

L'Ensemble Hospitalier de la Côte, l'Hôpital Riviera-Chablais et le Centre hospitalier Bienne s'associent pour mieux...

GenèveIl y a 9 heures

La Ville de Genève veut "briller" pour le Nouvel An

La Ville de Genève organise à nouveau une fête au bord du lac le 31...

SuisseIl y a 9 heures

Quatre Suisses sur cinq portent des lunettes ou des lentilles

En Suisse, quatre personnes sur cinq portent des aides visuelles. Selon une étude, cette proportion...

InternationalIl y a 14 heures

Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer

Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées...

SportIl y a 15 heures

Servette pour ne pas glisser, Sion déjà en pause

Servette doit signer un exploit samedi à Bâle pour conclure son mauvais début de saison...