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Politique

Neuchâtel: résultat bénéficiaire approuvé par les députés

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Crystel Graf, conseillère d'Etat en charge des finances, a déclaré que le niveau de la dette demande de la vigilance (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les députés neuchâtelois ont accepté mardi à l'unanimité les comptes 2023, qui clôturent avec un bénéfice de près de 1,7 million de francs. La droite appelle à la prudence en raison de nombreuses incertitudes. La gauche estime qu'il faut davantage aider la population.

"C'est la quatrième année consécutive avec un résultat conséquent, sans prélèvement dans les réserves", a déclaré Crystel Graf. La conseillère d'Etat en charge des finances a précisé que le bénéfice avait été possible, malgré l'absence de versement de la BNS et un crédit supplémentaire aux institutions de santé.

La conseillère d'Etat a rappelé qu'il faut rester vigilant, en raison de la dette qui a augmenté de 24,3 millions à 1,8 milliard de francs. La dynamique d'investissements est lancée et "des arbitrages seront peut-être nécessaires", a-t-elle ajouté.

Le budget 2023 prévoyait un déficit de 13,6 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden persiste, sans lever les doutes

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Joe Biden a encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, (archives) (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le président américain Joe Biden ne semble pas avoir levé les doutes samedi sur sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, au lendemain d'une interview cruciale où il a défendu sa candidature sans vraiment convaincre.

"Le président est fier de son bilan, à juste titre. Mais il apparaît dangereusement déconnecté des préoccupations des gens concernant ses capacités à aller de l'avant et sa position dans cette campagne", a jugé vendredi soir sur X l'influent David Axelrod, ancien stratège de Barack Obama.

Dans ce qui avait été présenté comme une interview télévisée décisive, le démocrate de 81 ans a jugé que personne d'autre que lui n'était "plus qualifié" pour battre Donald Trump en novembre, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à son adversaire républicain.

Lors de son échange sur la chaîne ABC avec le journaliste George Stephanopoulos, il a aussi esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s'était dégradé durant son mandat.

Or ce sont bien ses capacités cognitives qui font l'objet de très vives discussions, depuis son débat catastrophique face à Donald Trump, jeudi 27 juin.

"Je passe un test cognitif tous les jours", a-t-il déclaré. "Non seulement je fais campagne, mais je dirige aussi le monde", a-t-il ajouté après avoir expliqué sa contre-performance lors du débat par son "épuisement".

Le candidat démocrate a donc encore fort à faire pour effacer l'impression désastreuse laissée par son débat face à Donald Trump, dont il n'a pas du tout réussi à gérer les conséquences immédiates: une vague d'appels à son retrait dans la presse et une flambée des inquiétudes sur sa santé mentale au sein de son parti.

Réunion de crise

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, doit organiser une réunion (virtuelle) de crise dimanche des principaux élus démocrates afin de discuter de la meilleure façon de procéder, alors que le Congrès revient en session cette semaine.

Le sénateur démocrate Mark Warner s'efforcerait lui d'organiser un forum similaire au sein de la Chambre haute.

Quatre parlementaires démocrates ont déjà demandé sans ambiguïté à Joe Biden de renoncer à se présenter.

Une cinquième élue, Angie Craig, s'est jointe à eux samedi, affirmant dans un communiqué qu'en "l'absence de réponse énergique de la part du président lui-même à la suite de ce débat, je ne pense pas que le président puisse mener une campagne efficace et gagner contre Donald Trump".

L'équipe de campagne de Joe Biden va, malgré tout, de l'avant.

Si le président américain n'a rien à son programme samedi, il doit participer dimanche à plusieurs réunions de campagne dans l'Etat de Pennsylvanie (est).

Son équipe a dévoilé vendredi un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés, des déplacements dans tous les Etats clés, et notamment dans le sud-ouest du pays pendant la convention républicaine (15-18 juillet).

Auparavant, Joe Biden doit participer à une intense séquence internationale en accueillant la semaine prochaine un sommet des dirigeants de l'Otan. Et il tiendra jeudi une conférence de presse, qui sera scrutée à la loupe, bien au-delà des frontières du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

RN ou front républicain: le vote débute pour un 2e tour historique

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Le RN de Marine Le Pen et de Jordan Bardella obtiendra-t-il le soutien qu'il réclame? (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le "front républicain" formé pour contrer le Rassemblement national fonctionnera-t-il ? Les Français commencent samedi à donner leur réponse, dans les outre-mer et en Amérique, pour un week-end d'élections législatives aux enjeux historiques.

Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité française de l'Atlantique-nord, sont les premiers appelés aux urnes samedi. Dans l'unique circonscription du territoire où les bureaux de vote ont ouvert à 12h00, un divers droite et un socialiste s'affrontent en duel.

Suivront la Guyane, les Antilles, les Français vivant sur le continent américain et la Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français vivant en métropole et dans les autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner.

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: le RN et ses alliés, l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP) et les macronistes.

Dans l'Assemblée nationale qui sortira des urnes dimanche, le RN et ses alliés n'auraient pas la majorité absolue, selon ces enquêtes. Ils en seraient même assez éloignés, avec selon l'Ifop 170 à 210 sièges, et selon Ipsos 175 à 205, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185 sièges chez Ifop, 145 à 175 chez Ipsos) et suivis par les macronistes (120 à 150 sièges chez Ifop, 118 à 148 chez Ipsos).

"Parti unique"

Dimanche dernier, après le premier tour remporté avec 33,2%, le parti lepéniste semblait en capacité d'obtenir une forte majorité relative, voire une majorité absolue.

Malgré un léger tassement, il avait réédité sa victoire des élections européennes du 9 juin, qui avait poussé le président Emmanuel Macron à renverser la table en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale.

Pour Marine Le Pen, si les derniers sondages se confirmaient, ce serait le triomphe d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple". Le fruit de "magouilles", a renchéri l'un de ses lieutenants Jean-Philippe Tanguy.

Dans les heures qui ont suivi le premier tour, plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés. Et des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN, se sont transformées en duels beaucoup plus incertains.

Partisan de l'union à gauche malgré son opposition à La France insoumise (LFI), l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, ex-tête de liste des socialistes aux européennes, a mis en garde contre une démobilisation des électeurs et affirmé que la possibilité d'une majorité absolue pour le parti lepéniste ne pouvait pas être écartée.

"Contrairement à la petite musique qui s'installe, ce n'est pas du tout garanti au moment où on se parle", a-t-il déclaré vendredi soir.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne des macronistes au journal de 20h de France 2 vendredi.

Si le Rassemblement national franchissait la barre des 289 élus, ou s'en approchait, c'est Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon. Il deviendrait le plus jeune Premier ministre de l'histoire et mettrait en place le programme anti-immigration prôné depuis des décennies par son parti.

Mais si la gauche et les macronistes parvenaient, avec leur front républicain, à faire échec au RN, il leur faudrait proposer aux Français une solution pour gouverner le pays.

"La carpe et le lapin"

L'idée d'une large coalition rassemblant une partie de la gauche, le bloc central et la droite hostile à un accord avec le RN, a donc émergé. Mais sur quel programme cette alliance décrite par les politologues comme "baroque" ou "de la carpe et du lapin" pourrait-elle s'entendre?

Entre les socialistes qui refusent d'être des "supplétifs" du camp présidentiel, les écologistes qui considèrent qu'une telle coalition doit appliquer le programme du NFP, et des macronistes qui appellent à "faire un pas vers l'autre", l'équation s'annonce complexe et les discussions ardues.

"On est déjà dans la construction d'une coalition qui prend des deux côtés. Les Français peuvent dimanche imposer une coalition républicaine par les urnes", affirmait vendredi un proche d'Emmanuel Macron.

Gabriel Attal a déclaré vendredi que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire", c'est-à-dire expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. La question se pose d'autant plus que Paris accueillera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août.

La tradition veut que le gouvernement présente sa démission après des élections législatives. Gabriel Attal a fait savoir qu'il s'exprimerait dimanche soir sur ses intentions.

La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants. Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Le réseau d'eau potable à Penthaz (VD) a été désinfecté

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A Penthaz (VD), le réseau d'eau potable a été désinfecté suite à une pollution aux causes pour l'heure inconnues (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une pollution aux entérocoques fécales s'est produite vendredi dans le réseau d'eau potable de la commune de Penthaz (VD). Ce dernier a été désinfecté. Des analyses seront conduites en début de semaine prochaine. Dans l'attente des résultats, la population est invitée à ne pas consommer l'eau sans la faire bouillir.

"Notre réseau vient de Lausanne en souterrain et nous n'avons pour l'heure pas d'explication pour cette pollution. C'est très surprenant", a déclaré le vice-syndic et municipal des eaux Philippe Tesse, contacté par Keystone-ATS.

La désinfection du réseau s'est achevée samedi matin. Des prélèvements ont été réalisés pour le laboratoire. Les résultats seront connus en principe mardi, a-t-il précisé. Dans l'intervalle, le principe de précaution prévaut et la population est invitée à faire bouillir l'eau avant de la consommer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pluie de critiques sur les plans de financement de la 13e rente AVS

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Déjà pendant la campagne avant la votation du 3 mars, le PS s'était prononcé en faveur d'un financement par les cotisations salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral veut financer la 13e rente AVS avant tout par des cotisations salariales plus élevées et met aussi sur la table une hausse de la TVA. Ces propositions ne trouvent guère d'écho en consultation.

A droite, l'UDC rejette une augmentation des cotisations salariales et une hausse de la TVA. Le Conseil fédéral doit plutôt s'atteler à une réforme complète de l'AVS, y compris la 13e rente.

Le PLR s'oppose à un financement unilatéral de la 13e rente "sur le dos de la classe moyenne et des PME". La priorité doit aller aux économies. Le Centre privilégie à court terme une augmentation de la TVA, ce qui permettrait d'inclure les retraités dans le financement.

Le PS s'oppose à la réduction de la part de la Confédération à l'AVS à 18,7%. Le parti souhaite un financement par les cotisations salariales.

Pour les Vert-e-s, la hausse de la TVA et la réduction de la contribution fédérale à l'AVS ne respectent pas la volonté du peuple. Ils misent sur des cotisations salariales majorées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Venezuela: enquête sur un projet de "déstabilisation" de l'Etat

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Le Président Maduro (centre) a demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL GUTIERREZ)

Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête après les déclarations de paramilitaires colombiens affirmant avoir été sollicités pour "déstabiliser" le gouvernement du président Maduro, en quête d'une réélection le 28 juillet.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le groupe baptisé "Autodéfenses conquérantes de la Sierra Nevada" assure avoir été contacté pour "déstabiliser le gouvernement de la République du Venezuela", "porter atteinte à l'infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s'il était réélu en nous infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues".

"Le ministère public a désigné le 83e parquet national pour enquêter sur et sanctionner les nouvelles menaces de magnicide à l'encontre du chef de l'Etat", a écrit sur X le procureur général Tarek William Saab.

M. Maduro avait quelques minutes avant cette déclaration demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. "Ils ont été contactés par des membres de l'extrême droite vénézuélienne pour infiltrer un millier d'hommes afin de générer des violences dans les Etats frontaliers", a dit M. Maduro dans son émission radio.

Cette accusation s'inscrit aux côtés d'autres allégations formulées par le gouvernement depuis le début de l'année à propos de présumés plans conspiratoires de l'opposition, accusée de chercher à commettre des "fraudes" après le scrutin présidentiel.

M. Maduro a également accusé il y a deux semaines son principal rival à la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, de fomenter un coup d'Etat après que ce dernier a refusé de signer un accord de respect du résultat de l'élection proposé par le pouvoir.

M. Gonzalez a été désigné candidat par la coalition d'opposition à la place de la leader Maria Corina Machado, déclarée inéligible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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