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Environnement

PAC Lavaux: les députés traitent les oppositions

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Le Grand Conseil, ici avec la présidente de la commission ad hoc Muriel Thalmann, a poursuivi ses travaux sur le PAC Lavaux. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mardi l'examen du PAC Lavaux. Après avoir bouclé le premier débat sur le règlement, il a commencé à traiter les oppositions liées au plan, un travail fastidieux visant notamment à déterminer si certaines parcelles devaient rester ou sortir du plan d'affectation cantonal (PAC).

Hormis quelques refus et abstentions, les députés ont très largement suivi les différentes recommandations de la commission. Selon les cas, les oppositions issues de privés, de communes, de fondations ou d'associations ont été levées ou admises. A une exception près, les votes se sont faits à main levée, sans débat.

C'est la première fois que le Grand Conseil doit se prononcer sur des oppositions déposées durant une mise à l'enquête publique (160 en tout dans le cas du PAC Lavaux). Ces compétences particulières lui ont été attribuées par la loi Lavaux et sont le fruit d'un compromis politique de l'époque.

Règlement sous toit

Avant de se pencher sur les parcelles du plan, le Grand Conseil a achevé mardi le premier débat sur le règlement du PAC. Les principaux articles avaient déjà été abordés la semaine dernière et des compromis avaient été trouvés entre les différents groupes politiques.

La droite avait ainsi fait passer certains assouplissements pour favoriser le travail des vignerons. Par exemple en facilitant la démolition de certains murs perpendiculaires, lorsque ceux-ci sont trop contraignants pour exploiter la vigne. Ou encore en permettant l'utilisation des capites pour des dégustations ou des ventes à l'emporter.

De son côté, la gauche avait aussi obtenu certaines cautèles en vue de protéger le paysage et la biodiversité. Cela a notamment été le cas avec les jardins historiques répertoriés à l'inventaire Icomos.

Suite du programme

Dossier extrêmement technique, l'examen du PAC Lavaux se poursuivra la semaine prochaine. Des oppositions sont encore à traiter. Les députés devront ensuite adopter le décret, qui matérialise formellement le règlement, le plan et le traitement des oppositions. Ils devront aussi se prononcer sur une modification de la loi Lavaux et sur une éventuelle mise à l'enquête complémentaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans toujours aussi préoccupés par leurs revenus en 2025

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Les paysans réitèrent en 2025 leurs revendications proclamées lors du mouvement de protestation entamé en 2024. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les agriculteurs suisses démarrent la nouvelle année avec inquiétude. Ils ont réitéré vendredi leurs revendications de ces derniers mois: de meilleurs salaires et moins de paperasse.

"Les revenus stagnent, l'écart entre les familles paysannes et le reste de la population se creuse", ont déploré l'Union suisse des paysans (USP) et l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) lors d'une conférence de presse organisée sur une exploitation bernoise, à Kirchberg.

Les faîtières agricoles appellent le Conseil fédéral à "prendre ses responsabilités" en garantissant aux paysans un revenu suffisant, mais aussi en allégeant la charge administrative. Elles appellent aussi les acteurs de la chaîne de création de valeur à faire en sorte que les recettes générées par les produits des agriculteurs couvrent les frais de production.

La situation a été particulièrement tendue en 2024 dans le monde agricole, qui s'est mobilisé à travers toute l'Europe et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record

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Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts. (© KEYSTONE/EPA EFE/RAPHAEL ALVES)

La forêt de l'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record depuis 17 ans, ont indiqué les autorités mercredi. Cela au sortir de plusieurs mois d'une sécheresse prolongée.

Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, les images satellites y ont détecté 140'328 incendies en 2024, soit 42% de plus qu'en 2023 (98'634 enregistrés), et un record depuis 2007 (186'463).

Mais la superficie totale ayant souffert de la déforestation pourrait être la plus faible depuis des années. Début novembre, l'INPE avait indiqué que la déforestation dans la région entre fin août 2023 et fin août 2024 avait chuté de plus de 30%, et était à son niveau le plus bas depuis neuf ans.

Le président brésilien Lula a fait de la préservation de l'Amazonie une priorité pour son gouvernement, qui accueillera en novembre la conférence des Nations unies sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.

Changement climatique

Selon l'observatoire européen de surveillance du climat Copernicus, les feux de forêt en Amérique du Sud ont été notamment nourris par de graves sécheresses.

D'épais panaches de fumée ont parfois enveloppé des grandes villes comme Brasilia, Rio de Janeiro ou Sao Paulo d'une pollution étouffante pendant plusieurs semaines.

La région amazonienne est touchée par la sécheresse depuis le milieu de l'année 2023, en raison du changement climatique provoqué par l'activité humaine et du phénomène de réchauffement El Niño.

La plupart des feux sont délibérés

Si la sécheresse a contribué à favoriser la vague d'incendies, la plupart des feux ont été allumés délibérément pour défricher des terres à des fins agricoles, selon des experts.

Les scientifiques préviennent que la poursuite de la déforestation mettra l'Amazonie sur la voie d'émettre plus de carbone qu'elle n'en absorbe, ce qui accélérera le réchauffement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Combats de reines d'Hérens: finale 2025 remise en question

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La finale nationale des combats de reines de la race d'Hérens, traditionellement en mai à Aproz (VS), connaît un succès populaire croissant. Faute d'organisateurs, l'édition 2025 pourrait toutefois être annulée (Archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Malgré un succès populaire croissant, la finale nationale des combats de reines de la race d'Hérens pourrait être annulée en 2025, faute d'organisateurs. Aucun syndicat d'élevage ne s'est annoncé pour organiser la prochaine finale, traditionnellement en mai.

"A l'avenir, il faudra peut-être changer notre façon de faire. La fédération (suisse de la race d'Hérens) devra-t-elle tout le temps l'organiser, avec l'aide de tous les syndicats, avec des commissions particulières, c'est peut-être possible, mais aujourd'hui, on ne va pas faire de finale", a déclaré à l'émission forum de la RTS Fabien Sauthier, président Fédération d'élevage de la race d'Hérens, confirmant une information du Walliser Boote.

A défaut de syndicat prêt à s'engager, c'est à la fédération nationale de prendre la balle au bond. Elle a ainsi écrit à tous les syndicats. Le problème est de trouver suffisamment de bénévoles, souligne M. Sauthier.

Déjà les (trois, quatre) dernières manifestations n'ont pu être organisées que grâce à l'engagement de régions tout entières - le Val d'Hérens, le Val d'Anniviers, par exemple - , mais une région ne peut pas organiser (une telle finale) sans avoir l'aide d'un syndicat, explique le président de la fédération suisse.

Relève insuffisante

Avant il y avait un tournus. "Les syndicats anticipaient en nous envoyant une lettre exprimant leur intérêt à organiser un tel événement. Depuis quelques temps, c'est plutôt la fédération suisse qui va au-devant des syndicats afin de les sensibiliser à l'intérêt notamment en matière touristique qu'ils peuvent y trouver avec leur commune", précise Fabien Sauthier.

Le problème est que les syndicats comptent toujours moins de membres. Ainsi un syndicat seul ne va pas s'engager aujourd'hui tête baissée dans l'organisation d'une finale nationale, poursuit-il.

Il y a de la relève, mais pas autant qu'il faudrait, constate Fabien Sauthier à la RTS. On trouve les propriétaires de vaches d'Hérens avant tout parmi les agriculteurs, tandis qu'auparavant il n'était pas rare que des passionnés s'occupent d'une ou l'autre reine à côté d'une activité professionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse aux baleines"

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Le militant écologiste Paul Watson à l'extérieur de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy au nord de Paris vendredi: il a été libéré le 17 décembre, après que le Danemark a rejeté la demande d'extradition du Japon. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

"Nous allons mettre un terme à la chasse aux baleines dans le monde, d'une manière ou d'une autre", a déclaré samedi Paul Watson lors d'un point-presse place de la République à Paris, quelques jours après avoir retrouvé la liberté.

"Nous allons continuer nos missions. On s'opposera à la chasse baleinière de l'Islande et, si le Japon tente de retourner dans le sanctuaire baleinier antarctique, nous serons là", a-t-il déclaré aux médias en marge d'un événement organisé place de la République pour célébrer sa libération.

"Nous allons mettre un terme à la chasse aux baleines dans le monde, d'une manière ou d'une autre. Il faut qu'on apprenne à vivre en harmonie avec toutes les espèces qui partagent le monde avec nous", a affirmé le militant américano-canadien de 74 ans.

Détenu au Groenland pendant cinq mois

Figure internationale de la défense des baleines, il était détenu au Groenland depuis cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition émanant du Japon.

Il est arrivé vendredi après-midi en France, où vit sa famille et où son arrestation avait suscité un élan de solidarité. Il s'est déclaré samedi pressé de "passer Noël avec ses enfants" et de voir ses petits-enfants pour la première fois depuis six mois.

"C'est ma priorité, mais nous reviendrons en mer", a-t-il promis. L'association Sea Shepherd "a un bateau aux Bermudes, qui ira en Islande au mois de juin prochain. On a aussi un bateau en Australie prêt à retourner dans le sanctuaire antarctique si le Japon y va".

De son côté, la présidente de Sea Shepherd France Lamya Essemlali, présente à ses côtés lors du point presse, a précisé que M. Watson a "reçu plus de 4000 lettres en prison, dont plus 3000 de France". "Il a eu plus de courriers de soutien de citoyens japonais que de citoyens australiens", a-t-elle aussi déclaré, indiquant que "moins de 2% des Japonais mangent de la viande de baleine" et que l'association "n'a rien contre le peuple japonais".

Interrogé sur un éventuel message à destination du gouvernement japonais, M. Watson a répondu que le pays devait "obéir aux lois internationales. Tuer les baleines dans un sanctuaire baleinier international est illégal. (...) On ne proteste pas contre la chasse baleinière du Japon. On demande simplement à ce que (ce pays) respecte la loi".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Vaud assouplit ses restrictions fixées cet été dès janvier 2025

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Dès le 1er janvier 2025, la cueillette de champignons sera à nouveau autorisée tous les jours du mois jusqu'à 2 kg par jour et par personne dans le canton de Vaud (archives). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Canton de Vaud assouplit ses restrictions en matière de cueillette de champignons sur son territoire, fixées cet été. Dès le 1er janvier 2025, la cueillette sera à nouveau autorisée tous les jours du mois jusqu'à 2 kg de champignons par jour et par personne. L'Etat renonce ainsi à l'interdiction totale de récolte pour les sept premiers jours du mois.

Elle ne sera toujours possible que de jour, soit de 07h00 à 20h00. La cueillette à des fins lucratives est limitée à 6 kg par jour. "Le Conseil d'Etat veut concilier au mieux les intérêts des amateurs de champignons et les mesures nécessaires pour préserver la biodiversité fongique", indique-t-il jeudi. "Les champignons jouent un rôle important dans la santé des arbres et du sol forestier".

La Direction de l'environnement relève que "par méconnaissance, beaucoup de champignons sont piétinés ou détruits par les promeneurs". L'Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons (VAPKO) note qu'une grande partie des champignons qui leur sont soumis pour vérification n'auraient pas dû être ramassés, soit parce qu'ils ne sont pas comestibles soit parce qu'ils sont trop âgés ou trop jeunes, explique le Canton.

Le Conseil d'Etat avait introduit des dispositions visant à encadrer la cueillette des champignons et favoriser leur reproduction, par le biais du règlement d'application de la loi sur la protection de la nature et du patrimoine naturel (RLPrPNP) entré en vigueur au 1er juillet dernier. Après quelques mois de mise en ½uvre pratique, il a décidé de réviser l'une des dispositions de ce règlement en abandonnant le principe d'une période d'interdiction totale de récolte, qui était fixée aux sept premiers jours du mois.

Mieux sensibiliser

Afin de sensibiliser le public à la valeur de cette ressource et aux bonnes pratiques à adopter, le Canton a décidé de confier à la VAPKO romande et à l'Union vaudoise des sociétés de mycologie (UVSM) l'organisation d'activités de sensibilisation. Par exemple en milieu scolaire ou lors des fêtes de la nature ou des journées de la forêt qui ont lieu chaque année.

Pour assurer la préservation des espèces les plus menacées, le Canton entend aussi, avec l'aide de l'UVSM, identifier les secteurs affichant soit la plus grande diversité d'espèces rares, soit des espèces très spécifiques, tributaires d'habitats particuliers notamment de vieux bois ou arbres morts.

En s'appuyant sur les données de la liste rouge des champignons en cours de révision et de la connaissance du terrain de ces sociétés locales, l'objectif est d'établir les sites qui devraient figurer à l'inventaire cantonal des habitats d'espèces prioritaires. Son établissement est prévu d'ici fin 2027 au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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