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Politique

Plus d'agilité pour le fonds de soutien à l'industrie

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Le fonds vaudois de soutien à l'industrie est doté de 20,26 millions de francs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le fonds vaudois de soutien à l'industrie doit pouvoir être réactivé plus rapidement en cas de crise. Le Grand Conseil a validé mardi une demande du Conseil d'Etat allant dans ce sens.

Visant à soutenir les PME industrielles, le dispositif a été créé en 2015 dans le contexte du franc fort, puis réactivé en 2020 lors de la pandémie de Covid-19. Lors de ces deux déploiements, environ 200 entreprises ont pu être épaulées et plus de 15 millions de francs d'aides ont été octroyés. Celles-ci le sont sous forme de contribution à fonds perdu ou de cautionnement de crédits bancaires.

En 2015, la dotation budgétaire s'élevait à 17,5 millions de francs, à laquelle 8 millions ont été ajoutés en 2020 et 10 millions en 2023. En soustrayant les montants déjà engagés, 20,26 millions sont désormais disponibles pour la réactivation du fonds.

Amendements écartés

Mardi, le Grand Conseil a dû se prononcer sur un nouveau projet de décret du Conseil d'Etat, visant à accélérer la réactivation de ce fonds. "Nous voulons être agiles, prêts à agir lorsque la situation l'exige", a expliqué la ministre de l'économie Isabelle Moret.

Les députés n'ont pas remis en question cette volonté, ni l'utilité d'un fonds qui a "fait ses preuves" jusqu'ici. La gauche a toutefois voulu profiter du nouveau décret pour préciser les exigences d'octroi des aides.

"Les conditions fixées aux entreprises sont trop faibles. Il faut davantage de rigueur", a estimé Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP). Il a déposé deux amendements pour ajouter des critères de durabilité et de respect des droits sociaux, mais aussi pour conditionner les aides au non-versement de dividendes.

A droite, les députés ont estimé que ces critiques n'étaient pas "pertinentes". Philippe Miauton (PLR) a notamment estimé que la gauche cherchait "la petite bête" et faisait "un faux procès" au projet du Conseil d'Etat.

Au vote, la droite de l'hémicycle est parvenue à écarter les deux amendements. Et à l'issue du premier débat, le projet de décret du Conseil d'Etat a été accepté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Orban a rencontré Trump en Floride après le sommet de l'OTAN

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Viktor Orban et Donald Trump se sont déjà rencontrés à de multiples reprises (archives). (© KEYSTONE/EPA Hungarian Prime Minister's Offic/ZOLTAN FISCHER / HAND)

Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a rencontré jeudi l'ancien président américain Donald Trump en Floride, à l'issue du sommet de l'OTAN à Washington. Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises.

"Nous avons discuté des moyens de faire la paix", a déclaré M. Orban dans un message publié jeudi soir sur le réseau social X, accompagné d'une photographie de la rencontre entre les deux dirigeants dans la résidence de Mar-a-Lago de M. Trump. Avant le sommet de l'OTAN, M. Orban s'était rendu à Kiev, puis à Moscou et à Pékin, où il voulait chercher une voie de résolution au conflit en Ukraine.

"La bonne nouvelle du jour: il va résoudre le problème!", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur la rencontre.

Admiration mutuelle

Donald Trump et Viktor Orban sont liés par une admiration mutuelle, et se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises. Le slogan des six mois de la présidence hongroise de l'UE est d'ailleurs "Make Europe Great Again", inspiration directe du "Make America Great Again" de Trump.

La Hongrie occupe depuis le 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l'UE, une fonction de coordination des travaux législatifs qui n'autorise pas à s'exprimer au nom des Européens sur la scène internationale.

Au sommet de Washington, le dirigeant hongrois, qui s'est peu exprimé devant la presse, est apparu isolé, mis en cause par nombre de dirigeants européens qui ont dénoncé son déplacement à Moscou la semaine dernière, où il s'est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine.

"C'est son choix. Il l'a fait souverainement, mais en faisant ses visites, il ne nous a en rien engagés, parce qu'il ne nous a en rien informés au préalable et n'a reçu aucun mandat", a souligné vendredi devant la presse le président français Emmanuel Macron, à l'issue du sommet de l'OTAN.

L'ombre de Donald Trump a plané tout au long du sommet de l'OTAN et la visite de Viktor Orban intervient sur fond d'interrogation sur le maintien de la candidature de Joe Biden à un second mandat en novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La jetée américaine à Gaza vit ses derniers jours

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D'un coût de construction de 230 millions de dollars, ce port artificiel est apparu particulièrement vulnérable à la houle et s'est retrouvé détaché du rivage à plusieurs reprises (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un port artificiel américain, en principe destiné au déchargement d'aide humanitaire pour la bande de Gaza assiégée, va prochainement être définitivement démantelé, ont annoncé jeudi les Etats-Unis. La structure est minée par les problèmes depuis sa mise en place.

Installée il y a deux mois par l'armée américaine, elle a surtout fait parler d'elle par son accumulation d'échecs, contrastant avec le discours officiel des autorités à Washington la présentant comme un motif d'espoir pour les centaines de milliers d'habitants de Gaza menacés par la famine.

"A relativement court terme, nous allons cesser les opérations liées à cette jetée", a déclaré Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.

"La jetée va bientôt achever ses opérations", a confirmé le général Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, en promettant des précisions sur la date et le processus final ces prochains jours.

230 millions

D'un coût de construction de 230 millions de dollars, ce port artificiel est apparu particulièrement vulnérable à la houle et s'est retrouvé détaché du rivage à plusieurs reprises en raison des conditions météorologiques depuis son installation initiale à la mi-mai.

Endommagée, la jetée a ainsi dû être remorquée plusieurs fois jusqu'au port israélien d'Ashdod afin d'être réparée.

Une nouvelle fois mercredi, les militaires ont tenté de "re-fixer la jetée temporaire à la plage à Gaza afin de reprendre l'acheminement humanitaire. Toutefois, en raison de problèmes techniques et liés à la météorologie", la tentative s'est soldée par un échec, a indiqué Pat Ryder.

Premier soutien d'Israël, Washington avait prévu d'installer ce port artificiel face aux sévères restrictions imposées par Israël à l'acheminement terrestre de l'aide vers le territoire palestinien, ravagé par neuf mois de guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky demande à l'Otan de lever les restrictions aux frappes

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime lors d'une réunion bilatérale avec le président américain Joe Biden au sommet de l'OTANà Washington. (© KEYSTONE/EPA/CHRIS KLEPONIS / POOL)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" pesant sur les frappes menées avec des armes occidentales sur le sol russe, en marge d'un sommet de l'Alliance à Washington.

"Si nous voulons gagner, si nous voulons l'emporter, si nous voulons sauver notre pays et le défendre, nous devons lever toutes les restrictions", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le président ukrainien s'est par ailleurs dit confiant que son pays rejoindra un jour l'Otan, alors que les pays alliés réunis à Washington ne lui ont pas lancé d'invitation.

"Nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le jour vienne où l'Ukraine sera invitée à devenir membre de l'Otan, et je suis convaincu que nous y parviendrons", a déclaré M. Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Centaines d'Ukrainiens à Genève après l'attaque contre Okhmadyt

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Des enfants ont participé à la manifestation d'Ukrainiens contre l'attaque russe récente contre un hôpital pour enfants à Okhmadyt (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Environ 300 Ukrainiens ont protesté sur la Place des Nations à Genève contre l'attaque russe lundi contre l'hôpital pour enfants à Okhmadyt. "L'ONU est une aide redoutable pour les assassins russes d'enfants ukrainiens", affichait jeudi soir une pancarte.

"Nous ne pouvons permettre un autre Okhmadyt", a affirmé l'une des organisatrices, quelques jours après le décès de deux personnes. L'ONU avait estimé mardi qu'"il y a une probabilité importante" que l'hôpital ait été ciblé "directement" par un missile russe, s'appuyant sur des témoignages, des analyses de ses experts militaires et des vidéos.

Les manifestants ont demandé davantage d'armement pour l'Ukraine, en plus d'une assistance humanitaire. "Poutine est un criminel", scandaient-ils, certaines banderoles accusant le président russe d'être un "tueur d'enfants" et son pays d'être un "Etat terroriste". "Ils ne combattent pas notre pays, ils veulent perpétrer un génocide dans notre pays", a ajouté l'organisatrice.

Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 1800 attaques contre des centres de santé ont eu lieu depuis le début de la guerre. Elles ont fait environ 150 victimes.

"Il faut de la justice, pas des condoléances", selon une pancarte. "Mettez un terme à la guerre russe en Ukraine", ont encore demandé les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des pourparlers indirects sur le Soudan à Genève

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Les généraux rivaux s'affrontent dans une guerre depuis plus d'un an au Soudan (archives). (© KEYSTONE/AP/MARWAN ALI)

Des délégations de l'armée soudanaise et des Forces de soutien rapide (FSR) sont à Genève pour des discussions indirectes sous l'égide de l'ONU. Ces pourparlers humanitaires ont démarré jeudi, a dit à Keystone-ATS la directrice de l'information de l'ONU à Genève.

L'émissaire du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, Ramtane Lamamra, mène cette approche avec chacune des parties au conflit. Ces discussions, conformément à deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, doivent permettre de garantir une distribution d'assistance humanitaire à l'ensemble de la population soudanaise qui en dépend, dit la directrice de l'information, Alessandra Vellucci.

Elles doivent aussi aborder les possibilités de protéger les civils. Comme demandé par le Conseil de sécurité, des avancées doivent passer par des cessez-le-feu locaux.

Le Soudan fait face à un conflit entre généraux rivaux depuis plus d'un an. Plus de 18'000 personnes ont été tuées. Au total, environ 25 millions ont besoin d'aide humanitaire, un peu plus de la moitié de la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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