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Début d'un second tour historique, l'extrême droite favorite

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Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Ici un dépouillement à Strasbourg. (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

Le "front républicain" formé pour contrer l'extrême droite va-t-il fonctionner ? Les Français ont commencé samedi à donner leur réponse, dans les outre-mer et en Amérique, pour un week-end d'élections législatives aux enjeux historiques.

A Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité de l'Atlantique nord où les électeurs votaient les premiers, comme en Guadeloupe, dans les Antilles, la participation à la mi-journée était stable par rapport au premier tour et plus élevée qu'au même moment aux législatives de 2022.

Dans l'archipel des Antilles, la participation à 12h00 (18h00 suisses) s'élevait à 14,48%, pour 13,23% au précédent scrutin et 14,31% la semaine dernière.

La Guyane fait exception, le second tour ne drainant pas les foules: à peine 10,8% de participation à midi, contre 16,1% au premier tour et 13,14% en 2022.

Les Français vivant sur le continent américain ont eux aussi commencé à voter. Suivront les électeurs de Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français de métropole et des autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, veulent donner à l'extrême droite la possibilité de gouverner.

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: à l'extrême droite le RN et ses alliés, à gauche l'alliance Nouveau Front populaire (NFP), et au centre-droit les partisans du président Emmanuel Macron.

Dans l'Assemblée nationale qui sortira des urnes dimanche, l'extrême droite et ses alliés n'auraient pas la majorité absolue, selon les dernières enquêtes d'opinion. Ils en seraient même assez éloignés, avec 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185 sièges) et suivis par les macronistes (95 à 125 sièges).

"Parti unique"

Pour Marine Le Pen, si les derniers sondages se confirmaient, ce serait le triomphe d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Dans les heures qui ont suivi le premier tour, plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés. Et des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN, se sont transformées en duels beaucoup plus incertains.

Partisan de l'union à gauche malgré son opposition à La France insoumise (LFI, gauche radicale), l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, ex-tête de liste des socialistes aux européennes, a mis en garde contre une démobilisation des électeurs et affirmé que la possibilité d'une majorité absolue pour l'extrême droite ne pouvait pas être écartée.

"Contrairement à la petite musique qui s'installe, ce n'est pas du tout garanti au moment où on se parle", a-t-il déclaré vendredi soir.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne des macronistes sur la chaîne publique France 2 vendredi soir.

Si le RN franchissait la barre des 289 élus ou s'en approchait, c'est Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon, fort de sa victoire aux élections européennes du 9 juin, qui avait poussé Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale.

Il deviendrait le plus jeune Premier ministre de l'histoire et mettrait en place le programme anti-immigration prôné depuis des décennies par son parti.

Mais si la gauche et les macronistes parvenaient, avec leur front républicain, à faire échec au RN, il leur faudrait proposer aux Français une solution pour gouverner le pays.

"La carpe et le lapin"

L'idée d'une large coalition rassemblant une partie de la gauche, le bloc central et la droite hostile à un accord avec le RN, a donc émergé. Mais sur quel programme cette alliance décrite par la politologues comme relevant "de la carpe et du lapin" pourrait-elle s'entendre ?

"Les Français peuvent dimanche imposer une coalition républicaine par les urnes", affirmait vendredi un proche d'Emmanuel Macron.

Gabriel Attal a déclaré vendredi que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire", c'est-à-dire expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. La question se pose d'autant plus que Paris accueillera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août.

La tradition veut que le gouvernement présente sa démission après des élections législatives. Gabriel Attal a fait savoir qu'il s'exprimerait dimanche soir sur ses intentions.

La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants. Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Fast Retailing relève ses objectifs après un trimestre solide

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Les magasins Uniqlo ont réalisé des ventes importantes au troisième trimestre (mars-mai) en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. (archive) (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Le groupe japonais de prêt-à-porter Fast Retailing a relevé ses prévisions annuelles jeudi, s'attendant toujours à un résultat record après des ventes solides au troisième trimestre dans ses magasins Uniqlo au Japon et à l'étranger, à l'exception de la Chine.

Le groupe a rehaussé jeudi sa prévision de bénéfice net annuel à 365 milliards de yens (2,03 milliards de francs, +23,2% sur un an), contre 320 milliards de yens lors de ses dernières projections livrées en avril dernier.

Il prévoit désormais un bénéfice opérationnel annuel de 475 milliards de yens (+24,6% sur un an), contre 450 milliards de yens jusque-là, et a aussi légèrement relevé sa perspective de chiffre d'affaires à 3070 milliards de yens (17,1 milliards de francs au cours actuel). Cela reviendrait à une hausse de 11% sur un an.

Les magasins Uniqlo ont réalisé des ventes fortes au troisième trimestre (mars-mai) à l'international, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est, a souligné le groupe dans un communiqué.

En Chine en revanche, "les ventes ont été freinées par des facteurs extérieurs comme (...) un manque +d'appétit+ à l'achat des consommateurs et des conditions météorologiques ne correspondant pas à la saison, ainsi qu'à une gamme de produits insuffisante pour satisfaire les besoins des clients locaux", a écrit Fast Retailing.

Au Japon, les ventes à périmètre constant ont augmenté de 9% sur un an, avec de nettes améliorations des ventes de vêtements "en matière ultra-extensible qui ont fait l'objet de campagnes publicitaires pendant les périodes de chaleur persistante".

La deuxième grande marque du groupe, GU, a aussi vu son chiffre d'affaires progresser grâce à "des articles qui ont réussi à capter les tendances de la mode", s'est félicité le groupe.

Hors Uniqlo et GU, les autres marques du groupe (Theory, PLST, Comptoir des Cotonniers et Princesse tam.tam) ont connu un nouveau trimestre difficile, avec une baisse de 5,1% de leurs ventes totales, à cause de la réduction du nombre de magasins PLST et "des difficultés rencontrées par Theory et Comptoir des Cotonniers", a souligné Fast Retailing.

Leur bénéfice opérationnel a cependant augmenté (+7%) en comparaison avec les pertes de valeur enregistrées l'année précédente en raison de la fermeture de magasins PLST et Comptoir des Cotonniers.

Sur son troisième trimestre, le bénéfice net du groupe a totalisé 116,9 milliards de yens (670 millions d'euros, +37,4% sur un an), tandis que son bénéfice opérationnel a lui bondi de 31,2% et que ses ventes ont augmenté de 13,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ipsen acquiert la licence exclusive d'un médicament anticancéreux

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Ce conjugué anticorps-médicament s'apprête à franchir les dernières étapes de développement préclinique, selon Ipsen et Foreseen Biotechnology. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le groupe pharmaceutique français Ipsen a annoncé jeudi avoir acquis les droits de développement, de fabrication et de commercialisation d'un médicament anticancéreux auprès de Foreseen Biotechnology, pour un montant pouvant aller jusqu'à 1,03 milliard de dollars.

"Ipsen et Foreseen Biotechnology ont annoncé aujourd'hui la signature d'un accord de licence mondial exclusif pour FS001, un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate, ADC) potentiellement premier de sa classe thérapeutique", indique un communiqué commun.

Le médicament, encore à un stade très précoce de son développement, "cible un nouvel antigène associé aux tumeurs, surexprimé dans de nombreuses tumeurs solides, qui joue un rôle essentiel dans la prolifération tumorale et le développement des métastases", expliquent les deux entreprises.

L'accord stipule qu'Ipsen obtient les "droits mondiaux exclusifs" de développement, de fabrication et de commercialisation de FS001.

En échange, la société de biotechnologie Foreseen Biotechnology recevra "jusqu'à 1,03 milliard de dollars, un montant comprenant un paiement initial ainsi que des paiements liés au développement et conditionnés à l'atteinte d'étapes réglementaires et commerciales", est-il précisé.

Foreseen pourra également percevoir des "redevances échelonnées sur le chiffre d'affaires mondial, sous réserve de la réussite des activités de développement ainsi que des activités réglementaires".

Ce conjugué anticorps-médicament s'apprête encore en effet "à franchir les dernières étapes de développement préclinique", précise le communiqué, mais "l'efficacité préclinique du FS001 a été démontrée dans des modèles de cancer multirésistants".

"Nous nous préparons au lancement d'un essai clinique de phase I consistant à évaluer FS001 dans certains types de tumeurs solides, et qui, nous l'espérons, nous permettra d'apporter de nouveaux traitements essentiels aux personnes atteintes de cancer dans le monde entier", a indiqué Mary Jane Hinrichs, vice-présidente sénior et directrice mondiale du développement préclinique d'Ipsen citée dans le communiqué.

"Nous sommes convaincus que le FS001 a le potentiel pour traiter de multiples cancers en monothérapie ou en association avec le traitement de référence", a elle estimé Catherine Wong, fondatrice et présidente de Foreseen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Allemagne: l'inflation confirmée en baisse à 2,2% en juin

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En Allemagne, les prix des produits alimentaires freinent l'inflation depuis début 2024. (archive) (© KEYSTONE/DPA/BERND WEISSBROD)

L'inflation en Allemagne est bien repartie à la baisse en juin après le sursaut de mai, au moment où la Banque centrale européenne a décidé d'une première baisse de ses taux, selon des chiffres définitifs publiés jeudi.

L'indice des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en mai, a indiqué l'institut fédéral de statistique Destatis, confirmant des chiffres provisoires.

"Les prix de l'énergie et des produits alimentaires freinent l'inflation depuis le début de l'année", a commenté Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

"En revanche, nous continuons à observer des hausses de prix supérieures à la moyenne pour les services", a-t-elle ajouté.

Dans ce secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, les prix ont augmenté en juin de 3,9%, comme en mai, empêchent l'inflation de descendre plus vite vers la cible de 2% visée par la Banque centrale européenne.

Cela a fait que le taux d'inflation hors alimentation et énergie était de 2,9% en juin en Allemagne, contre 3,0% en avril et mai, continuant ainsi d'évoluer à un niveau bien supérieur à l'inflation globale depuis janvier 2024.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a atteint 2,5%, également en baisse après 2,8% en mai.

L'inflation a légèrement fléchi dans l'ensemble de la zone euro en juin, mais la BCE devrait afficher sa prudence lors de sa réunion de juillet et maintenir le statu quo sur les taux, selon les attentes.

La BCE "n'a pas encore gagné le match" contre l'inflation élevée, a prévenu début juillet sa présidente Christine Lagarde à Sintra, au Portugal.

Une prochaine baisse des taux par l'institut pourrait davantage intervenir en septembre, au moment de la publication de nouvelles prévisions économiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

USA: amendes de plus de 135 millions de dollars contre Citigroup

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Jane Fraser, la patronne de Citibank a reconnu qu'il y a des secteurs dans lesquels la banque "n'a pas progressé assez rapidement". (archive) (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

La banque américaine Citigroup a été sanctionnée mercredi par des régulateurs américains, qui lui ont asséné des amendes cumulées de 135,6 millions de dollars (environ 121,9 millions de francs).

Cela, pour n'avoir pas respecté ses engagements en vertu d'un accord datant de 2020 sur l'amélioration du contrôle des risques. La banque centrale américaine (Fed) lui a imposé une amende de 60,6 millions de dollars tandis que le bureau du "Comptroller of the Currency" - OCC, qui supervise quelque 1200 banques présentes dans plusieurs Etats américains - lui a infligé une pénalité de 75 millions de dollars, selon des communiqués distincts.

"Citigroup a effectué des progrès insuffisants pour résoudre ses problèmes de gestion de la qualité des données et a échoué à mettre en oeuvre des contrôles palliatifs pour gérer ses risques continuels", a relevé la Fed dans son communiqué.

Elle a précisé que ses dirigeants continuaient "de surveiller les actions de Citigroup pour se mettre en conformité avec l'accord de 2020, qui reste effectif".

L'OCC, dans son communiqué, a évoqué les manquements de Citibank: "Défaillances dans la gestion du risque à l'échelle de l'entreprise, la gestion de la conformité en matière de risques, la gestion des données et contrôles internes".

"La banque n'a pas franchi les points d'étape pour réaliser les améliorations, ni effectué des progrès suffisants et durables pour être en adéquation avec l'accord de 2020", a indiqué l'OCC dans son communiqué, enjoignant la banque à donner la "priorité" à cet objectif en y consacrant "les ressources suffisantes".

Jane Fraser, patronne de la banque depuis février 2021, a reconnu dans une déclaration transmise à l'AFP que, malgré de "bons progrès pour simplifier le groupe et appliquer les engagements (...), il y a des secteurs dans lesquels nous n'avons pas progressé assez rapidement".

Elle a cité en exemple la gestion de la qualité des données, assurant que la banque avait "intensifié" ses actions et "augmenté ses investissements dans ces secteurs ces derniers mois".

Elle a fait part de sa "confiance" dans le fait que l'établissement bancaire parviendrait à respecter ses engagements.

Restructuration en cours

La banque a lancé un plan de simplification de ses activités depuis plusieurs années qui a entraîné un désengagement de nombre de filiales de banque de détail à l'international.

Et, en janvier, elle a annoncé la suppression de 20'000 postes en net à moyen terme dans le monde.

Citi se recentre sur les clients institutionnels, la banque privée et la gestion de fortune, ainsi que les cartes de crédit, tout en restant active dans la banque de détail aux Etats-Unis.

L'enseigne prévoit de réaliser environ 2 à 2,5 milliards de dollars d'économie en année pleine grâce à cette refonte.

Première banque américaine en 2006, Citigroup comptait alors 325'000 employés. Elle en avait environ 200'000 fin 2023 (hors banque de détail au Mexique).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Euro 2024

Ollie Watkins, le héros inattendu de l'Angleterre

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Ollie Watkins (à gauche), un héros inattendu mais méritant (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Il a attendu son moment pour briller: Ollie Watkins, qui n'avait disputé qu'une vingtaine de minutes depuis le début du tournoi, a envoyé les Three Lions en finale de l'Euro 2024.

Entré en jeu dix minutes plus tôt à la place du capitaine Harry Kane, qui avait remis les siens dans la partie en transformant un pénalty qu'il avait provoqué, l'attaquant d'Aston Villa a trouvé la faille à la 90e d'un superbe enchaînement de pur buteur, crucifiant les Pays-Bas mercredi (2-1).

Bien servi dans la surface par Cole Palmer, il a résisté au roc néerlandais Stefan De Vrij pour s'amener le ballon et loger une frappe limpide du droit dans le petit filet opposé. "C'est incroyable, j'ai attendu ce moment pendant des semaines!" a confié Watkins, logiquement élu homme du match pour avoir forcé la décision dans le "money time", à la télévision allemande.

"L'Angleterre a souffert surtout à cause des changements de Ronald Koeman. Ils ne trouvaient pas la solution et avaient désespérément besoin d'un remplaçant. Cet homme était Ollie Watkins, et il l'a fait parfaitement", a réagi le légendaire Alan Shearer sur BBC Radio. "Je me demandais quand est-ce que les changements auraient lieu. Ils ont été justes, parfaits. Quelle soirée pour Watkins et pour l'Angleterre!"

Finisseur hors pair

Formidable finisseur, valeur sûre de la Premier League dont il a terminé deuxième meilleur buteur avec 19 réalisations (et 13 passes décisives), l'attaquant formé à Exeter n'a découvert le haut niveau que tardivement, après avoir gravi les échelons du football britannique un à un.

Révélé à Brentford, il a depuis explosé chez les Villans, dont il est devenu l'homme providentiel, mais n'avait pour l'instant jamais eu sa chance dans un grand tournoi en sélection.

"J'ai vraiment eu un parcours incroyable. J'ai travaillé très dur pour arriver ici, et j'essaye juste d'en profiter car je n'avais jamais disputé de tournoi majeur. J'ai raté le dernier Euro, je n'ai pas été conservé dans le groupe au dernier moment alors que je voulais à tout prix y participer", rappelait le buteur de 28 ans plus tôt dans le tournoi auprès de BBC Sport.

"Donner une énergie positive à l'équipe"

"Pour moi c'est difficile d'être sur le banc et de ne pas jouer alors que je suis habitué à le faire chaque semaine depuis les 3 ou 4 dernières saisons. Mais ça fait partie du jeu, j'essaye de donner une énergie positive à l'équipe, et quand j'aurai l'opportunité il faudra que je sois prêt à la saisir", estimait-il.

Entré en jeu en phase de groupes contre le Danemark, il n'avait pas su le faire et avait alors buté sur Kasper Scheimchel. Mais il a cette fois été clinique, comme souvent avec son club, pour envoyer les Three Lions vers une deuxième chance, trois ans après sa finale perdue contre l'Italie.

Au tour précédent, le sélectionneur Gareth Southgate aurait pu se tourner vers lui pour la prolongation face à la Suisse, mais avait choisi de lancer Ivan Toney, redoutable tireur de pénalty qui a transformé le sien avec une tranquillité déconcertante, sans même regarder le ballon.

"Nous parlons souvent du fait d'être prêts. (...) Quand le moment l'impose, vous pouvez avoir cinq minutes, une minute, mais vous pouvez faire la différence, vous pouvez nous faire gagner un tournoi. Il a attendu, il a été patient. Ce qu'il a fait est exceptionnel et il le mérite", a résumé Harry Kane sur ITV.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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