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Accord pour faire barrage à la droite nationale en Roumanie

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Marcel Ciolacu a été reconduit lundi à la tête du gouvernement après un accord de coalition contre l'extrême droite en forte ascension. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Quatre forces politiques pro-européennes ont trouvé un accord lundi pour former un gouvernement en Roumanie, contre la droite nationale en pleine ascension. Elles ont désigné un candidat unique à la présidentielle après son annulation surprise.

"Je désigne comme Premier ministre Marcel Ciolacu", a déclaré le président libéral Klaus Iohannis.

"Je lui souhaite beaucoup de succès pour la nouvelle coalition pro-européenne", "capable de gérer le calendrier des futures élections", a-t-il ajouté.

"Nous avons un accord politique", avait annoncé plus tôt M. Ciolacu, chef social-démocrate du gouvernement sortant, reconnaissant que sa tâche ne serait "pas facile" après le récent chaos électoral.

"Notre devoir est avant toute chose de défendre les valeurs démocratiques, dans l'Otan", a-t-il ajouté.

Selon cet accord, la nouvelle majorité issue des législatives du 1er décembre emmenée par les sociaux-démocrates du PSD, arrivés en tête avec 22% des voix, sera appuyée par les libéraux du PNL, comme lors de la précédente législature.

Mais aussi cette fois par le parti UDMR de la minorité hongroise et par le rassemblement des minorités ethniques (GPMN).

Ce nouveau gouvernement est affaibli par la montée inédite de l'extrême droite dans ce pays du flanc est de l'Otan qui joue un rôle crucial dans le soutien à l'Ukraine, avec qui il partage une longue frontière.

Car le parti d'extrême droite AUR a récolté 18% des voix aux législatives et au total, les trois partis du bloc nationaliste représentent désormais 32% des électeurs, soit plus du triple du score enregistré en 2020 par AUR, alors seul en lice.

Candidature unique

D'autant que la formation de cette majorité intervient après un coup de théâtre sans précédent, l'annulation le 6 décembre de la présidentielle par la Cour constitutionnelle, à deux jours du second tour.

Auparavant, les autorités avaient déclassifié des documents des services de renseignements étayant les accusations sur le rôle "massif" de TikTok dans la campagne, avec la Russie dans le viseur, l'UE ouvrant par ailleurs une enquête.

Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale, balayant les favoris dans les rangs des partis de gouvernement et provoquant un séisme politique.

Cet ancien haut-fonctionnaire de 62 ans critique de l'UE, de l'Otan et de toute aide militaire à l'Ukraine, avait alors parlé de "coup d'Etat" et estimé que la "démocratie était en danger".

"Simulacre de démocratie"

Le nouveau gouvernement roumain devra organiser le scrutin et les forces politiques composant la majorité se sont mises d'accord pour avoir un candidat commun à la présidence.

"Nous avons convenu que ce candidat serait Crin Antonescu", un ancien président libéral du Sénat âgé de 65 ans et arrivé troisième à la présidentielle en 2009, a déclaré le représentant des libéraux Ilie Bolojan.

En 2009, Crin Antonescu avait déjà été candidat à l'élection présidentielle et s'était placé au troisième rang. Il a été le chef des libéraux entre 2009 et 2014, tout en présidant le Sénat entre 2012 et 2014.

Il a été président de la Roumanie par intérim un mois et demi durant, à l'été 2012.

Dan Tanasa, porte-parole du parti AUR, a dénoncé pour sa part dans un communiqué de presse un "simulacre démocratique", "toutes les procédures ayant été forcées" pour mettre en place "un gouvernement illégitime".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouveau plongeon de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis

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Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques". (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

La confiance des consommateurs s'est une nouvelle fois enfoncée en mars, plus qu'attendu par les analystes, selon un indicateur publié vendredi mentionnant les turbulences depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Un indice évaluant cette confiance a reculé à 57,9 en mars, contre 64,7 un mois plus tôt, selon l'estimation préliminaire de l'université du Michigan.

Soit une baisse de 10,5% sur un mois et de 27,1% sur un an, pour atteindre son plus bas niveau depuis novembre 2022.

Les analystes l'attendaient en bien moindre recul, à 63,2, selon le consensus publié par MarketWatch.

"Les attentes pour l'avenir se sont dégradées dans plusieurs domaines, y compris les finances personnelles, le marché du travail, l'inflation, l'environnement des affaires et les marchés boursiers", est-il rapporté.

Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques".

La publication souligne que "les fluctuations fréquentes des politiques économiques font que les consommateurs ont beaucoup de mal à se projeter dans l'avenir, quel que soit leur bord politique".

L'indice de l'université du Michigan pour février, déjà en fort recul, avait fait l'effet d'un coup de tonnerre sur les marchés qui comptent sur le moral des consommateurs - et leurs dépenses - pour soutenir la vitalité de l'économie américaine.

"Ce n'est pas vraiment une surprise que le moral des consommateurs s'affaisse. C'est le cas depuis le début de l'année, en particulier depuis le démarrage de la guerre commerciale (...) qui a créé énormément d'incertitudes", a déclaré à l'AFP Art Hogan, analyste chez B. Riley Wealth Management.

"En règle générale, les variations des mesures sur le moral des ménages ne reflètent pas vraiment leur comportement d'achats, mais les deux plongeons d'affilée, combinés avec d'autres facteurs, plaident pour un ralentissement des dépenses", relève Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union, dans une note.

"C'est une mauvaise nouvelle", tranche Bille Adams, économiste de la banque américaine Comerica dans une note.

"Les gens qui ont peur de perdre leur emploi réduisent leurs dépenses non essentielles", citant en exemples l'achat de voitures neuves, les sorties au restaurant ou les vacances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Royaume-Uni: recul surprise du PIB, gouvernement sous pression

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Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a baissé en janvier, une mauvaise surprise qui accroît la pression sur le gouvernement travailliste, à quelques jours d'annonces budgétaires sur de possibles coupes drastiques dans les dépenses de l'Etat.

L'exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s'affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.

Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.

"Le monde a changé" et "c'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique", a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.

La Chancelière de l'Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu'elle comptait "réformer" le système de protection sociale du pays, qui "coûte trop cher" -des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.

Discipline de fer

"Le gouvernement aurait voulu éviter" de telles annonces budgétaires avant l'automne, mais il risque d'y être forcé par "l'augmentation des dépenses de défense, l'intensification des tensions commerciales (avec les Etats-Unis, ndlr) et une économie fragile", commente Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.

Le PIB du Royaume-Uni, qui avait progressé de 0,4% en décembre et de 0,1% sur le dernier trimestre de 2024, a notamment pâti en janvier d'un "ralentissement notable de la production manufacturière", selon l'Office national des statistiques (ONS).

Les secteurs de la production de pétrole et de gaz ainsi que la construction "ont aussi connu des mois difficiles", a ajouté la directrice des statistiques économiques de l'ONS, Liz McKeown, notant cependant que "les services ont poursuivi leur croissance en janvier".

Mme Reeves avait présenté en octobre le premier budget du nouveau gouvernement travailliste, fait d'une forte hausse des cotisations patronales, très décriée par les entreprises, et d'emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance.

Mais la cheffe des Finances britanniques, qui a promis une discipline de fer sur les comptes publics, a vu ces derniers mois sa marge de manoeuvre budgétaire se réduire. Les taux d'emprunt de la dette britannique ont atteint en janvier leur sommet depuis 25 ans, avant de redescendre un peu.

"Réduire la bureaucratie"

La ministre a lancé jusqu'en juin un examen détaillé des dépenses du gouvernement. Elle avait appelé en décembre les ministères britanniques à chercher des économies dans leurs budgets à hauteur de 5% mais pourrait aller plus loin.

Le gouvernement britannique a aussi annoncé jeudi une réorganisation pour "réduire la bureaucratie" dans le système public de santé en crise, ce qui va entraîner la disparition de milliers d'emplois, dans un cadre plus large visant à rendre la fonction publique britannique "plus agile".

Downing Street compte aussi supprimer les "réglementations inutiles afin de stimuler la croissance": l'autorité de régulation des systèmes de paiement, un organisme chargé de superviser notamment Visa et Mastercard, dont la disparition a été annoncée cette semaine, en a déjà fait les frais.

Aux difficultés économiques du Royaume-Uni s'ajoute l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les décisions sur les droits de douane pourraient encore entraver l'activité.

Les chiffres de vendredi sont le signe "d'une économie stagnante", selon Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.

L'économie britannique pourrait, selon lui, connaître une certaine amélioration dans le courant de 2025, mais "il devient de plus en plus clair que la chancelière Rachel Reeves se trouve dans une position très difficile".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'ex-président philippin Duterte devant la CPI, mais en visio

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Alors que l'ex-président Duterte suivait par visioconférence sa première audience devant la CPI à La Haye où il est arrivé en avion, des manifestants demandent que justice soit rendue aux victimes de la guerre contre la drogue menée sous son administration, à Quezon city, aux Philippines, vendredi. (© KEYSTONE/AP/Aaron Favila)

L'ex-président philippin Rodrigo Duterte n'a pas comparu en personne, mais en visioconférence, pour sa première audience devant la Cour pénale internationale vendredi. Il y répond d'accusations de crimes contre l'humanité commis au nom de sa "guerre contre la drogue".

L'ancien dirigeant de 79 ans, premier ex-chef d'Etat asiatique à être inculpé par la CPI, a assisté à cette première et brève audience par liaison vidéo, qui a servi à l'informer des crimes dont il est soupçonné et des droits dont il dispose en tant qu'accusé.

D'apparence fragile, portant un costume bleu avec une cravate, il a parlé brièvement pour confirmer son nom et sa date de naissance. La juge présidant l'audience, Iulia Motoc, lui a permis de suivre la procédure à distance en raison de son long vol vers La Haye.

Son avocat Salvador Medialdea a déclaré au tribunal que son client avait été "enlevé de son pays".

"Il a été transporté sommairement à La Haye. Pour les avocats, c'est une extradition extrajudiciaire. Pour les esprits moins juridiques, c'est un enlèvement pur et simple".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au moins 20% des postes au siège de l'OIM à Genève seront coupés

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L'heure n'est pas à la fête pour la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) Amy Pope en raison des coupes américaines (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Au moins 20% des quelque 1000 emplois au siège de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève vont être coupés en raison des restrictions du financement américain. D'autres programmes dans différents pays vont aussi être affectés.

Selon plusieurs sources concordantes citées par différents médias depuis jeudi soir, des départements entiers du siège vont être éliminés. Au total, environ 3000 licenciements avaient déjà été prononcés dans le cadre du dispositif de réinstallation de migrants financé par les Etats-Unis.

La directrice générale Amy Pope admettait que d'autres coupes pourraient suivre. Washington alimente environ 40% du budget de l'OIM qui aide actuellement les personnes renvoyées dans des Etats tiers par les Etats-Unis.

La Genève internationale commence à subir davantage les effets des coupes de l'aide américaine. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a récemment affirmé avoir reçu des lettres de suspension pour sept programmes, dont un auprès des victimes de torture en Irak.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump appelle Poutine à "épargner des soldats ukrainiens"

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Un graffiti créé par l'artiste de rue russe Ivan Pimkin en soutien aux forces armées russes dans la ville de Pavlovsky Posad dans la région de Moscou. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le président américain, Donald Trump, a appelé son homologue russe, Vladimir Poutine, à "épargner la vie" de "milliers de soldats ukrainiens" sur le front, selon une publication vendredi sur sa plateforme Truth Social.

"Actuellement, des milliers de soldats ukrainiens sont complètement encerclés par l'armée russe, ils sont dans une position vulnérable et très mauvaise. J'ai demandé à Vladimir Poutine d'épargner leurs vies avec insistance", a-t-il affirmé.

L'armée ukrainienne a nié vendredi les affirmations du président américain sur un encerclement de ses troupes par l'armée russe.

Le président américain a aussi évoqué "de très bonnes et productives discussions avec le président Poutine hier (jeudi)", sans toutefois préciser si les deux chefs d'Etat avaient directement échangé au téléphone, ou via des émissaires.

"Il y a de grandes chances que cette guerre terrible et sanglante prenne enfin fin", a ajouté Donald Trump.

Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, a fait savoir vendredi que Donald Trump et Vladimir Poutine ne s'étaient pas directement parlé jeudi, ajoutant qu'aucun appel n'était prévu vendredi, même si "cela peut bien sûr changer".

Steve Witkoff, l'émissaire spécial de Donald Trump, est arrivé jeudi à Moscou pour présenter aux Russes le plan américain d'une trêve de 30 jours en Ukraine, avait affirmé à l'AFP une source proche du dossier.

L'armée russe a revendiqué vendredi la reprise de la localité de Gontcharovka, dans la région russe de Koursk, dernière illustration en date des avancées rapides de Moscou dans cette zone occupée par les forces ukrainiennes depuis l'été 2024.

Kiev n'a pas commenté à ce stade cette annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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