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Tedros estime "important" un accord anti-pandémies avant 2025

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Des divergences sont encore nombreuses notamment sur le partage des indications de pathogènes entre Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estime "important" que les pays aboutissent à un traité anti-pandémies avant 2025. Mais la question du partage des indications sur les virus, au centre des divergences, pourrait être réglée plus tard séparément.

"Je pense toujours qu'un accord peut être obtenu avant la fin de l'année", a affirmé vendredi à Genève le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Ce serait important", a-t-il ajouté, au terme de dix jours d'une nouvelle série de négociations entre les 194 Etats membres.

"Il y a encore des divergences, mais il y a eu des avancées historiques", a estimé l'une des deux coprésidentes du bureau en charge des discussions. "Nous trouverons une solution", a-t-elle également ajouté, alors que la prochaine série formelle des négociations aura lieu début novembre.

Après leur échec à aboutir en mai dernier dans le délai de deux ans prévu, les Etats membres s'étaient donné un an de plus. Mais les divergences sont tenaces sur certaines questions comme la propriété intellectuelle, le partage des indications sur les pathogènes ou encore l'approche "une santé" sur la santé humaine, santé animale et environnement.

Symbole, le lancement d'un "système multilatéral d'accès et de partage des avantages pour les agents pathogènes à potentiel pandémique" (PABS) semble compromis à court terme. Celui-ci serait piloté par l'OMS et permettrait d'éviter une attitude comme celle de la Chine pendant le coronavirus. Mais les pays en développement ne sont pas favorables aux exigences supplémentaires que cette obligation provoquerait.

De même, ils ne souhaitent pas en assumer les conséquences financières. Dans le nouveau projet de texte relayé par le bureau, cette question serait elle remise à plus tard, dans une négociation séparée, selon des sources convergentes. M. Tedros a également estimé qu'elle pourrait prendre davantage de temps.

Autre changement, celui sur l'accès équitable à la réponse contre une pandémie, alors que les premières doses étaient arrivées beaucoup plus tardivement dans les pays en développement au moment du coronavirus. Le projet de texte prévoyait que l'OMS reçoive gratuitement 100% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale. Une autre part de 10% serait achetée à "prix raisonnables".

Ce chiffre de 20% est désormais passé à 5% dans le nouveau texte. De quoi inquiéter un certain nombre d'experts qui suivent les négociations. De même que certaines ONG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le pape François est décédé suite à un AVC

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Le pape François est décédé suite à un AVC, apprend-on lundi soir. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, selon son certificat de décès publié lundi par le Vatican.

"Le décès a été constaté par enregistrement électrocardio-thérapeutique", indique ce document signé par le directeur du département de la santé et de l'hygiène du Vatican, le professeur Andrea Arcangeli.

"Je certifie que Sa Sainteté François (Jorge Mario Bergoglio) né à Buenos Aires (Argentine) le 17 décembre 1936, résident de la Cité du Vatican, citoyen du Vatican, est décédé à 7h35 le 21/04/2025 dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe", écrit-il.

Les causes de la mort sont: "accident vasculaire cérébral", "coma" et "défaillance cardiocirculatoire irréversible", ajoute-t-il.

Il fait également mention des problèmes de santé du pape: "Épisode antérieur d'insuffisance respiratoire aiguë dans une pneumonie multimicrobienne bilatérale - Bronchectasie multiple - Hypertension artérielle - Diabète de type II".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jelena Ostapenko déclasse la no 1 mondiale

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Toute la rage de vaincre de Jelena Ostapenko. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Rien n’a arrêté Jelena Ostapenko (WTA 24) au WTA 500 de Stuttgart. Après son succès contre la no 2 mondiale Iga Swiatek vendredi, la Lettone a battu en finale la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.

Elle s’est imposée 6-4 6-1 devant la Bélarusse pour cueillir son neuvième titre, son premier sur terre battue depuis son sacre à Roland-Garros en 2017 qui avait passé, faut-il le rappeler, par un succès en demi-finale face à Timea Bacsinszky. Elle est devenue à Stuttgart la neuvième joueuse à battre dans le même tournoi Iga Swiatek et Aryna Sabalenka, la première à réussir cet enchaînement sur terre battue.

Titrée au début du mois à Miami, Aryna Sabalenka s’incline pour une quatrième fois déjà en finale de ce tournoi de Stuttgart. Elle menait pourtant 3-0 dans ses face-à-face contre Jelena Ostapenko avant cette finale du lundi de Pâques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un "tic-tac" atomique dans l'espace pour tester l'effet Einstein

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La fusée Falcon 9 de SpaceX s'est envolée lundi de Cap Canaveral. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

L'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé lundi l'ensemble d'horloges atomiques ACES. Celui-ci doit s'arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) pour y mesurer l'effet de la gravité sur l'écoulement du temps. La Suisse a participé à cette aventure.

La fusée Falcon 9 de Space X, embarquant ACES, a décollé lundi à 10h15 (suisses) depuis Cap Canaveral en Floride. Direction l'ISS, à 400 km d'altitude, où un bras robotique le positionnera à l'extérieur de la station sur le module Columbus. Il y restera 30 mois pour collecter des données des horloges.

Présent dans "toutes les équations de physique", le temps est essentiel au fonctionnement des ordinateurs ou encore des systèmes de géolocalisation par satellite, a rappelé Simon Weinberg, chef du projet ACES à l'ESA, en amont du lancement.

Le bouleversement d'Einstein

Or, en 1915, Albert Einstein a bouleversé notre vision du temps, jusque-là considéré comme universel et absolu. Dans sa théorie de la relativité générale, il a prédit que le temps n'était pas le même partout et ralentissait à proximité d'un objet massif.

Sur Terre, le temps passe ainsi plus vite au sommet de la Tour Eiffel qu'à sa base, mais cet "effet Einstein" est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s'éloigne dans l'espace.

En orbite à 20'000 km d'altitude, les horloges atomiques des satellites de géolocalisation avancent par exemple de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.

L'objectif de la mission européenne est d'améliorer la mesure de ce "décalage gravitationnel" de deux décimales, pour atteindre une précision d'un millionième, grâce aux deux horloges atomiques de l'ensemble ACES.

Instrument suisse

La première, l'instrument SHM (Space Hydrogen Maser), a été fabriqué en Suisse par Safran Time Technologies à Neuchâtel. Il s'agit d'un maser à hydrogène actif, un dispositif qui utilise des atomes d'hydrogène pour donner l'heure, a indiqué le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), dont la cheffe Martina Hirayama devait assister au lanceme.

Un maser est un dispositif permettant d'émettre un faisceau cohérent de micro-ondes, utilisé notamment dans le but d'obtenir la fréquence de référence dans les horloges atomiques. Son fonctionnement ressemble à celui des masers passifs utilisés à bord des satellites Galileo, mais en dix fois plus stable.

Le signal de l'horloge ACES combinera la stabilité de SHM sur une période d'une heure avec la stabilité et la précision à long terme de la seconde horloge, PHARAO, conçue par le Centre national d'études spatiales français (CNES). Ensemble, ces deux horloges permettent de donner l'heure avec une précision d'une seconde sur 300 millions d'années.

Proche du zéro absolu

PHARAO est un tube à ultravide dans lequel des atomes seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu (-273°C). Immobilisés par le froid et en situation d'impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.

Depuis 1967 en effet, la seconde n'est plus définie en fonction de la rotation terrestre, mais comme le "tic-tac" régulier d'un atome. Elle correspond à 9'192'631'770 périodes d'une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d'état d'énergie.

PHARAO fonctionnera comme un "diapason" reproduisant la définition de la seconde, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l'Observatoire de Paris. Au final, elle ne dérivera que d'une seconde tous les 300 millions d'années. Une prouesse technologique qui a demandé plus de 30 ans de travail, émaillés de nombreux retards et difficultés.

Des horloges optiques - qui utilisent de plus hautes fréquences et sont 100 fois plus précises - ont certes entretemps vu le jour sur Terre. Si cette nouvelle génération va "surpasser les horloges atomiques dans le futur", cela reste une technologie "encore relativement jeune" et "aucune n'a été mis en orbite", a souligné M. Weinberg, selon qui ACES est "unique".

Son signal sera transmis au sol par un lien micro-ondes. Sur Terre, neuf terminaux (en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon et aux Etats-Unis) vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.

"Nouvelle fenêtre"

Les différences vont être analysées pour "déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité", détaille M. Laurent. Dans le cas inverse, "une nouvelle fenêtre s'ouvrira dans le monde de la physique". Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d'Einstein avec les observations.

Et peut-être avancer dans la quête du Graal des physiciens: réconcilier la relativité générale qui explique le fonctionnement de l'Univers et la physique quantique qui régit l'infiniment petit. Deux théories qui fonctionnement remarquablement bien, mais sont jusqu'à présent incompatibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape est mort d'un AVC, suscitant une émotion planétaire

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Le pape François est représenté sur une fresque murale au côté du joueur de football Lionel Messi dans le quartier Carlos Mugica de Buenos Aires en Argentine lundi de Pâques. (© KEYSTONE/AP/Rodrigo Abd)

Le pape François, 88 ans, est décédé d'un AVC lundi matin dans son appartement au Vatican. Sa disparition a suscité une vague d'émotion à travers le monde. Connu pour son franc-parler, l'Argentin était populaire chez les fidèles mais aussi critiqué.

Le souverain pontife, très affaibli après une double pneumonie ayant nécessité une hospitalisation de 38 jours, a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) ayant provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, a précisé le Vatican lundi soir, après sa mise en bière à la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait depuis son élection en 2013.

Des Philippines aux Etats-Unis, de l'Allemagne à l'Afrique du Sud, en passant par l'ONU, l'Iran, l'UE, la Russie, le Brésil, le Liban, Israël ou l'Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.

Mais ce sont avant tout les fidèles qui ont été touchés en plein coeur en ce lundi de Pâques, fête la plus importante de l'année. Comme à Gaza, où Ibrahim Al-Tarazi, un catholique de 33 ans, a déploré "une nouvelle déchirante et choquante pour tous les chrétiens à Gaza et en Palestine". "Nos coeurs sont brisés".

A Buenos Aires, la ville natale de Jorge Bergoglio, Juan Jose Roy, un retraité de 66 ans, a confié à l'AFP son désarroi. "C'est très dur, parce qu'une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls". "La seule chose qui m'apaise, c'est qu'il ait pu dire au revoir au monde hier à Pâques", a-t-il ajouté.

Son compatriote, la star du football Lionel Messi, a rendu hommage sur son compte Instagram à "un pape différent, proche, argentin... Repose en paix, pape François".

Lundi soir, des milliers de fidèles, dont certains venus avec des fleurs ou des bougies, ont afflué au coucher du soleil place Saint-Pierre pour participer à une cérémonie de prières en hommage au pape défunt. François "essayait de faire comprendre aux gens que peu importe l'orientation sexuelle, la race, aux yeux de Dieu. Je crois que c'est ce qui est le plus proche de ce que Jésus voulait dire", a confié à l'AFP Mateo Rey, un Mexicain de 22 ans étudiant à Rome.

La dépouille devrait être exposée à la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi et la date des funérailles - qui devraient se tenir entre vendredi et dimanche selon la Constitution apostolique - sera décidée mardi lors d'une première réunion des cardinaux.

C'est le cardinal camerlingue, l'Irlando-Américain Kevin Farrell, chargé de gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau pape, qui a annoncé la mort de François : "Ce matin à 07h35, l'évêque de Rome, François, est retourné à la maison du Père".

"Brisé des barrières"

Le pape, sorti de l'hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l'avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.

Apparu épuisé dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il s'était tout de même offert un bain de foule en "papamobile" sur la place Saint-Pierre.

Le visage fermé, il avait été contraint de déléguer la lecture de sa bénédiction à un collaborateur, prononçant à peine quelques mots, à bout de souffle.

Les dirigeants du monde entier lui ont rendu hommage, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres le qualifiant de "messager d'espoir, d'humilité et d'humanité".

"Repose en paix, pape François! Que Dieu le bénisse, ainsi que tous ceux qui l'ont aimé", a réagi de son côté le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français Emmanuel Macron saluait un homme qui a toujours été "aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles".

Le chef d'Etat russe Vladimir Poutine voit chez François un "défenseur" de "l'humanisme et de la justice", tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié celui "a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens".

Rituel simplifié

Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné.

Selon les règles du Vatican, les funérailles devraient avoir lieu entre vendredi et dimanche,tandis que le conclave devrait s'ouvrir entre les 5 et 10 mai, lors duquel les 135 cardinaux électeurs, dont environ 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d'élire son successeur.

François avait révélé fin 2023 qu'il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.

Dans son testament publié lundi soir, il demande une sépulture "simple", "sans décoration", où figurera une seule inscription, son nom en latin: Franciscus.

Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait déjà connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l'abdomen, et avait été contraint d'annuler plusieurs engagements ces derniers mois.

Réformes multiples

Amateur de musique et de football, Jorge Mario Bergoglio, réfractaire aux vacances, enchaînait souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, aux confins de l'Asie et de l'Océanie.

En 12 ans de pontificat, le premier pape jésuite et sud-américain de l'Histoire s'est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l'environnement et la justice sociale sans remettre en cause les positions de l'Eglise sur l'avortement ou le célibat des prêtres.

En février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, s'attirant les foudres de la Maison Blanche.

Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.

Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie - le gouvernement central du Saint-Siège - rongée par l'inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.

Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.

"Périphéries"

Attaché au dialogue inter-religieux, notamment avec l'islam, il a défendu jusqu'au bout une Eglise "ouverte à tous", s'attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.

Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche "bon appétit" aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d'orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.

En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l'ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.

Ces critiques furent aussi alimentées par l'ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu'à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des "deux papes".

La "guerre civile" au sein de l'Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l'avenir de l'Eglise fin 2023.

Le style détonnant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m2 à Sainte-Marthe aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d'être accusé de désacraliser à l'excès la fonction.

Le 266e pape, davantage intéressé par les "périphéries" de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l'Eglise, à l'image de son encyclique écologiste et sociale "Laudato si" en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance, exaltant la sauvegarde de la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie reprend ses frappes en Ukraine après la trêve pascale

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La fragile trêve pascale de 30 heures décrétée par Moscou a expiré. (© KEYSTONE/AP/Mykola Oliinyk)

La Russie a repris ses frappes sur l'Ukraine après l'expiration de la fragile trêve pascale de 30 heures, ont annoncé lundi l'armée russe et des responsables ukrainiens, un cessez-le-feu que les deux camps s'accusaient mutuellement d'avoir violé.

Parallèlement, le président américain Donald Trump a dit espérer un "accord" dans la semaine entre Kiev et Moscou, qui envahit son voisin ukrainien depuis trois ans, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts.

A Kiev, où une alerte aérienne a duré une heure à l'aube lundi en raison d'une "menace de drones de combat", des Ukrainiens interrogés par l'AFP se disaient surpris et soulagés par ce bref répit mais ne croyaient pas en la possibilité d'une trêve durable.

"C'était positif" pour "se reposer ne serait ce qu'une journée" car "les gens sont épuisés", a déclaré à l'AFP Viktor Danyltchouk, un militaire en permission.

Il a cependant jugé qu'un accord rapide avec la Russie était "impossible" à atteindre car "l'ennemi ne cesse d'attaquer".

Les tractations diplomatiques initiées par l'administration américaine pour mettre fin au conflit se prolongent depuis deux mois, sans résultats concrets.

Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a indiqué lundi avoir mené des frappes d'aviation, de drones et d'artillerie sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après "la fin de la période d'activité de la trêve".

Baisse d'intensité de combats

Plus tôt, les gouverneurs des régions ukrainiennes de Dnipropetrovsk (centre-est), de Mykolaïv (sud) et de Tcherkassy (centre) avaient annoncé que des attaques aériennes russes avaient eu lieu dans leurs régions, sans signaler de blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par son homologue russe Vladimir Poutine, avait assuré dimanche soir que les forces russes avaient violé le cessez-le-feu "plus de 2000 fois" dans la journée tout en soulignant cependant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.

Il avait aussi proposé une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.

Plusieurs militaires ukrainiens déployés sur divers secteurs du front ont constaté auprès de l'AFP une considérable baisse d'intensité d'attaques russes dans leurs zones respectives dimanche, sans toutefois leur cessation complète.

Du côté de la Russie, le ministère de la Défense avait fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens "d'attaquer les positions russes" dans plusieurs secteurs de la région ukrainienne de Donetsk (est).

Les autorités russes ont également évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".

Concernant le cessez-le-feu, qui a expiré dimanche à 23h00 suisses, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précisé dimanche soir aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n'avait "donné aucun ordre" pour le prolonger.

Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit néanmoins dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre Moscou et Kiev: "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune!", a-t-il écrit.

Négociations dans l'impasse

Interrogé sur ces déclarations, Dmitri Peskov a affirmé lundi que le Kremlin espérait que "le travail avec la partie américaine" pour trouver une issue au conflit apporterait "des résultats", mais n'a donné aucun détail sur de possibles pourparlers cette semaine.

Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.

Le porte-parole chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, pour sa part, a salué lundi "tous les efforts menant à un cessez-le-feu, une étape indispensable pour parvenir à la paix" en Ukraine.

Même si l'intensité des combats a brièvement diminué, les accusations croisées démontrent la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités dans ce pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Des tentatives d'instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.

Plus récemment, en mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, une offre acceptée par Kiev, mais rejetée par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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