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Politique

Vaud: projet pilote de cartographie des sols au Pied du Jura

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Une cartographie exploratoire des sols au Pied du Jura démarre cet été (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud lance un projet pilote de cartographie exploratoire des sols sur l'ensemble du Pied du Jura. L'objectif consiste à acquérir des données et effectuer des tests en vue d'une cartographie nationale.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des travaux préparatoires menés par la Confédération en vue de la cartographie nationale des sols, prévue à partir de 2029, indique mercredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Avec le projet du Pied du Jura, il s'agit notamment d'obtenir "des clarifications méthodologiques et techniques" en vue de cette future cartographie nationale.

Le canton de Vaud souhaite aussi en profiter pour avoir "une vision d'ensemble" de la qualité et de la diversité des sols de la région, "afin de permettre leur gestion durable."

Après une phase de prospection cet été, les travaux de terrain démarreront cet automne jusqu'à l'été 2025. Des sondages à la tarière manuelle (un outil qui permet de percer les sols) ou des profils pédologiques à la pelle mécanique seront réalisés. Les éventuels dommages aux cultures seront indemnisés. Finalement, les données seront étudiées durant l'automne 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

RN ou front républicain: le vote débute pour un 2e tour historique

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Le RN de Marine Le Pen et de Jordan Bardella obtiendra-t-il le soutien qu'il réclame? (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le "front républicain" formé pour contrer le Rassemblement national fonctionnera-t-il ? Les Français commencent samedi à donner leur réponse, dans les outre-mer et en Amérique, pour un week-end d'élections législatives aux enjeux historiques.

Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, la petite collectivité française de l'Atlantique-nord, sont les premiers appelés aux urnes samedi. Dans l'unique circonscription du territoire où les bureaux de vote ont ouvert à 12h00, un divers droite et un socialiste s'affrontent en duel.

Suivront la Guyane, les Antilles, les Français vivant sur le continent américain et la Polynésie puis la Nouvelle-Calédonie dans la soirée. Les Français vivant en métropole et dans les autres territoires d'outre-mer voteront dimanche.

Au niveau national, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner.

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: le RN et ses alliés, l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP) et les macronistes.

Dans l'Assemblée nationale qui sortira des urnes dimanche, le RN et ses alliés n'auraient pas la majorité absolue, selon ces enquêtes. Ils en seraient même assez éloignés, avec selon l'Ifop 170 à 210 sièges, et selon Ipsos 175 à 205, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185 sièges chez Ifop, 145 à 175 chez Ipsos) et suivis par les macronistes (120 à 150 sièges chez Ifop, 118 à 148 chez Ipsos).

"Parti unique"

Dimanche dernier, après le premier tour remporté avec 33,2%, le parti lepéniste semblait en capacité d'obtenir une forte majorité relative, voire une majorité absolue.

Malgré un léger tassement, il avait réédité sa victoire des élections européennes du 9 juin, qui avait poussé le président Emmanuel Macron à renverser la table en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale.

Pour Marine Le Pen, si les derniers sondages se confirmaient, ce serait le triomphe d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple". Le fruit de "magouilles", a renchéri l'un de ses lieutenants Jean-Philippe Tanguy.

Dans les heures qui ont suivi le premier tour, plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés. Et des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN, se sont transformées en duels beaucoup plus incertains.

Partisan de l'union à gauche malgré son opposition à La France insoumise (LFI), l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, ex-tête de liste des socialistes aux européennes, a mis en garde contre une démobilisation des électeurs et affirmé que la possibilité d'une majorité absolue pour le parti lepéniste ne pouvait pas être écartée.

"Contrairement à la petite musique qui s'installe, ce n'est pas du tout garanti au moment où on se parle", a-t-il déclaré vendredi soir.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu le Premier ministre Gabriel Attal, chef de la campagne des macronistes au journal de 20h de France 2 vendredi.

Si le Rassemblement national franchissait la barre des 289 élus, ou s'en approchait, c'est Jordan Bardella, 28 ans, qui entrerait à Matignon. Il deviendrait le plus jeune Premier ministre de l'histoire et mettrait en place le programme anti-immigration prôné depuis des décennies par son parti.

Mais si la gauche et les macronistes parvenaient, avec leur front républicain, à faire échec au RN, il leur faudrait proposer aux Français une solution pour gouverner le pays.

"La carpe et le lapin"

L'idée d'une large coalition rassemblant une partie de la gauche, le bloc central et la droite hostile à un accord avec le RN, a donc émergé. Mais sur quel programme cette alliance décrite par les politologues comme "baroque" ou "de la carpe et du lapin" pourrait-elle s'entendre?

Entre les socialistes qui refusent d'être des "supplétifs" du camp présidentiel, les écologistes qui considèrent qu'une telle coalition doit appliquer le programme du NFP, et des macronistes qui appellent à "faire un pas vers l'autre", l'équation s'annonce complexe et les discussions ardues.

"On est déjà dans la construction d'une coalition qui prend des deux côtés. Les Français peuvent dimanche imposer une coalition républicaine par les urnes", affirmait vendredi un proche d'Emmanuel Macron.

Gabriel Attal a déclaré vendredi que son gouvernement pourrait assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire", c'est-à-dire expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. La question se pose d'autant plus que Paris accueillera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août.

La tradition veut que le gouvernement présente sa démission après des élections législatives. Gabriel Attal a fait savoir qu'il s'exprimerait dimanche soir sur ses intentions.

La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants. Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Le réseau d'eau potable à Penthaz (VD) a été désinfecté

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A Penthaz (VD), le réseau d'eau potable a été désinfecté suite à une pollution aux causes pour l'heure inconnues (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une pollution aux entérocoques fécales s'est produite vendredi dans le réseau d'eau potable de la commune de Penthaz (VD). Ce dernier a été désinfecté. Des analyses seront conduites en début de semaine prochaine. Dans l'attente des résultats, la population est invitée à ne pas consommer l'eau sans la faire bouillir.

"Notre réseau vient de Lausanne en souterrain et nous n'avons pour l'heure pas d'explication pour cette pollution. C'est très surprenant", a déclaré le vice-syndic et municipal des eaux Philippe Tesse, contacté par Keystone-ATS.

La désinfection du réseau s'est achevée samedi matin. Des prélèvements ont été réalisés pour le laboratoire. Les résultats seront connus en principe mardi, a-t-il précisé. Dans l'intervalle, le principe de précaution prévaut et la population est invitée à faire bouillir l'eau avant de la consommer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pluie de critiques sur les plans de financement de la 13e rente AVS

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Déjà pendant la campagne avant la votation du 3 mars, le PS s'était prononcé en faveur d'un financement par les cotisations salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral veut financer la 13e rente AVS avant tout par des cotisations salariales plus élevées et met aussi sur la table une hausse de la TVA. Ces propositions ne trouvent guère d'écho en consultation.

A droite, l'UDC rejette une augmentation des cotisations salariales et une hausse de la TVA. Le Conseil fédéral doit plutôt s'atteler à une réforme complète de l'AVS, y compris la 13e rente.

Le PLR s'oppose à un financement unilatéral de la 13e rente "sur le dos de la classe moyenne et des PME". La priorité doit aller aux économies. Le Centre privilégie à court terme une augmentation de la TVA, ce qui permettrait d'inclure les retraités dans le financement.

Le PS s'oppose à la réduction de la part de la Confédération à l'AVS à 18,7%. Le parti souhaite un financement par les cotisations salariales.

Pour les Vert-e-s, la hausse de la TVA et la réduction de la contribution fédérale à l'AVS ne respectent pas la volonté du peuple. Ils misent sur des cotisations salariales majorées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Venezuela: enquête sur un projet de "déstabilisation" de l'Etat

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Le Président Maduro (centre) a demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL GUTIERREZ)

Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête après les déclarations de paramilitaires colombiens affirmant avoir été sollicités pour "déstabiliser" le gouvernement du président Maduro, en quête d'une réélection le 28 juillet.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le groupe baptisé "Autodéfenses conquérantes de la Sierra Nevada" assure avoir été contacté pour "déstabiliser le gouvernement de la République du Venezuela", "porter atteinte à l'infrastructure électrique, agir contre le président candidat Nicolas Maduro, agir s'il était réélu en nous infiltrant dans des manifestations et en créant le chaos dans les rues".

"Le ministère public a désigné le 83e parquet national pour enquêter sur et sanctionner les nouvelles menaces de magnicide à l'encontre du chef de l'Etat", a écrit sur X le procureur général Tarek William Saab.

M. Maduro avait quelques minutes avant cette déclaration demandé publiquement à M. Saab de lancer des investigations. "Ils ont été contactés par des membres de l'extrême droite vénézuélienne pour infiltrer un millier d'hommes afin de générer des violences dans les Etats frontaliers", a dit M. Maduro dans son émission radio.

Cette accusation s'inscrit aux côtés d'autres allégations formulées par le gouvernement depuis le début de l'année à propos de présumés plans conspiratoires de l'opposition, accusée de chercher à commettre des "fraudes" après le scrutin présidentiel.

M. Maduro a également accusé il y a deux semaines son principal rival à la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, de fomenter un coup d'Etat après que ce dernier a refusé de signer un accord de respect du résultat de l'élection proposé par le pouvoir.

M. Gonzalez a été désigné candidat par la coalition d'opposition à la place de la leader Maria Corina Machado, déclarée inéligible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Biden:"Personne n'est plus qualifié que moi pour gagner l'élection"

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Joe Biden a dit ne "pas croire" aux sondages qui donnent l'avantage à son rival. (© KEYSTONE/AP/Morry Gash)

"Personne n'est plus qualifié que moi pour être président ou gagner cette élection", a assuré Joe Biden vendredi dans une interview très attendue sur la chaîne ABC.

Le président américain, attaqué sur ses capacités mentales depuis un débat raté face à Donald Trump, a estimé que sa fonction équivalait à "passer un test cognitif chaque jour", lorsque le journaliste George Stephanopoulos lui a demandé s'il serait prêt à se soumettre à ce type d'examen.

"Je passe un test cognitif chaque jour (...) Non seulement je fais campagne, mais je dirige le monde", a déclaré le démocrate de 81 ans.

S'il s'est exprimé de manière plus fluide que pendant son duel télévisé raté du 27 juin avec Donald Trump, le démocrate a toutefois parlé d'une voix étouffée, et a eu des phrases parfois incomplètes ou un peu décousues.

Pendant 22 minutes, Joe Biden a défendu avec obstination et parfois laborieusement sa candidature pour un second mandat face au républicain Donald Trump, alors que certains élus de son propre camp l'appellent à se retirer.

Interrogé avec insistance sur son désastreux débat face à l'ancien président le 27 juin, il a répété à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une "mauvaise soirée", imputable à un rhume accompagné d'une grande fatigue.

Joe Biden a dit ne "pas croire" aux sondages qui donnent l'avantage à son rival au niveau national et dans les Etats clés, affirmant que de son point de vue, il était "au coude à coude" avec Donald Trump.

Lorsque le journaliste lui a indiqué qu'il n'avait jamais vu un président se faire réélire avec une cote de popularité de 36%, il a dit: "je ne crois pas que ce soit ma cote de confiance".

"Si le Seigneur tout-puissant descendait et disait +Joe, retire-toi de la course+ je me retirerais de la course, mais il ne va pas descendre", a encore dit le président américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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