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Politique

Vaud Promotion: après enquête, confiance en la directrice maintenue

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A la suite d'une enquête indépendante, le président de Vaud Promotion Michel Rochat réitère toute sa confiance en la directrice Florence Renggli (archives). (© Keystone/OLIVIER MAIRE)

L'enquête voulue par l'Etat de Vaud et le comité directeur de Vaud Promotion sur le climat de travail au sein de l'organe de la promotion du canton conclut à un "environnement sain, non toxique et sans cas avérés de mobbing ou de harcèlement". Elle émet toutefois plusieurs recommandations en lien avec un style de management "cassant", le stress ressenti et une meilleure organisation du travail.

C'est la conseillère d'Etat en charge de l'économie Isabelle Moret qui avait annoncé en novembre dernier devant le Grand Conseil que "sur demande de son département, le comité directeur de Vaud Promotion avait mandaté une entreprise externe chargée de produire une analyse neutre et indépendante du climat de travail".

"Le but de cette analyse est de disposer d'un rapport objectif et factuel basé sur des interviews individuelles et anonymisées qui porteront sur le climat de travail, mais aussi sur le management et la gestion des ressources humaines au sein de Vaud Promotion", avait indiqué la ministre.

L'intervention de Mme Moret faisait suite à une question orale posée en plénum par la députée de la gauche radicale Mathilde Marendaz (EP). L'élue rebondissait sur une enquête de la RTS évoquant de nombreux licenciements, départs et de vives tensions en moins de deux ans depuis l'arrivée de la nouvelle directrice Florence Renggli.

Confiance en la directrice renouvelée

Sollicité par Keystone-ATS, le comité directeur de Vaud Promotion a indiqué vendredi que "les constats de l'enquête externe menée par la société Habilis sur le climat de travail au sein de Vaud Promotion sont très clairs: l'environnement est sain, ne peut pas être qualifié de toxique et il n'y a pas de cas avérés de mobbing ou de harcèlement".

Le comité est donc "pleinement conforté dans sa certitude d'avoir effectué les bons choix et il renouvelle son entière confiance à l'équipe dirigeante en place et à sa directrice", affirme Michel Rochat, président de Vaud Promotion.

Plusieurs critiques aussi

Le comité directeur constate également que "les compétences et le management de la directrice ne sont pas remis en cause et que les cadres sont totalement alignés avec elle. L'enquête démontre donc le caractère infondé des allégations relayées dans certains médias", poursuit-il.

"En guise de preuve supplémentaire, le comité directeur note qu'aucune action aux prud'hommes n'a été entreprise alors qu'une personne de confiance a été mise en place depuis le mois de mai 2022", ajoute-t-il encore.

Mais dans sa réponse, Vaud Promotion souligne toutefois prendre acte "des points de vigilance et des recommandations énoncés" dans le rapport. Ils concernent notamment "une meilleure organisation, les enjeux autour du stress ressenti, un management très exigeant, la très grande implication de la directrice, le style de management cassant de certains ou la gestion de projet".

Contexte de mutation

Le rapport "insiste sur la nécessité de prendre en compte le contexte de la période concernée. La mutation de l'Office du tourisme vaudois pour donner naissance aux responsabilités élargies de Vaud Promotion demandées par l'Etat a nécessité une profonde réorganisation. D'où les indispensables mouvements de personnel constatés dans un délai restreint", est-il expliqué.

"Cette période de mutation est désormais terminée", précise Michel Rochat. "Le rapport souligne sans ambigüité que l'équipe en place a désormais toutes les compétences pour atteindre les objectifs fixés par l'Etat de Vaud et le comité directeur", conclut-il.

Sollicitée en fin de journée, la conseillère d’Etat Isabelle Moret "prend bonne note des conclusions du rapport et suivra la mise en place des recommandations au travers des représentants de l’Etat au sein du comité directeur de Vaud Promotion".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le bloc de gauche devant le centre (résultats définitifs)

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Alerte Info (© )

Le bloc de gauche remporte 195 sièges au second tour des législatives: 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche. Le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble. Le Rassemblement national (RN) suit avec 143 députés (résultats définitifs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La police met fin au rassemblement de milliers de Parisiens

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Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche place de la République, à Paris, au soir du second tour des législatives. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche soir place de la République, à Paris, après les élections législatives, pouvait-on constater sur les images de nombreuses chaines d'information françaises.

En fin de soirée, la police anti-émeutes a cependant mis fin au rassemblement après que certains manifestants ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur les forces de l'ordre.

Contrairement à ce que prédisaient les sondages, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) n'est pas devenu la première formation politique française. Il a en effet été battu à la fois par le Nouveau Front Populaire de gauche et par Ensemble, le parti du président Emmanuel Macron. Aucun parti n'a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Contrairement à il y a une semaine, à l'issue du premier tour des législatives, l'ambiance sur la place était joyeuse et pacifique dimanche soir. Des dizaines de policiers anti-émeutes surveillaient toutefois la place.

La foule rassemblée y a brandi des drapeaux et chanté. Aux journalistes présents sur place, les participants, jeunes pour la plupart, se disaient "satisfaits" et "soulagés". Des slogans antifascistes ont été entendus.

Lorsque certains manifestants, dont plusieurs étaient cagoulés, ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur la police, celle-ci a cependant dispersé la foule, en déployant notamment des gaz lacrymogènes.

Vers minuit, le calme était en train de revenir place de la République, selon les chaînes d'information françaises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / anp

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Le sortant Marc Ferracci réélu par les Français de Suisse

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Marc Ferracci, candidat pour les Français de Suisse et du Liechtenstein pour le parti d'Emmanuel Macron - Renaissance - a annoncé sa réélection dimanche au 2e tour (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le député sortant Marc Ferracci a été réélu dimanche au second tour des législatives françaises anticipées dans la sixième circonscription, celle des Français de Suisse et du Liechtenstein. Il recueille 34'771 voix contre 23'687 pour la candidate de la gauche.

"Fier et honoré d’annoncer ce soir ma réélection comme député des Français de Suisse et du Liechtenstein", écrit Marc Ferracci sur le réseau social X. "Je serai dès demain au travail pour vous défendre, et pour faire avancer notre pays."

Le candidat de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron qui a récolté 59,48% des votes, a battu Halima Delimi du Nouveau Front populaire (40,52%), qui est également membre du PS de la ville de Genève.

"Force est de constater que dans la communauté des Français de Suisse La Gauche Social-Democrate a de beaux jours", écrit Mme Delimi. "Pour l’Ecologie, pour la Justice sociale nous restons mobilisés".

Au total, 63'297 personnes ont voté dans la 6e circonscription des Français de l'étranger, qui recouvre la Suisse et le Liechtenstein.

Il y a deux ans, Marc Ferracci, 46 ans, s'était facilement imposé. Il était arrivé en tête du premier tour avec 36% des voix contre 20% pour la représentante de la coalition de gauche Nupes, Magali Mangin. Il avait ensuite réuni près des deux tiers des voix exprimées au second tour face à Mme Mangin.

Quelque 160'000 Français sont inscrits sur les listes électorales en Suisse et au Liechtenstein. La Confédération accueille la plus grande communauté française hors de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Notre victoire n'est que différée", dit Marine Le Pen

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Pour Marine Le Pen, Macron doit gérer la situation qu'il a imposée aux Français avec la gauche. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n'était "que différée", alors que son parti juge la nouvelle assemblée "ingouvernable".

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés", faisant du Rassemblement national "le premier parti" en termes de sièges.

Le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d'après les sondeurs. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés) et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.

Selon son président, Jordan Bardella, c'est une "alliance du déshonneur", qui a privé les Français "d'une politique de redressement".

"S'il n'y avait pas eu de désistements massifs" entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, "nous aurions eu la majorité absolue" a assuré Marine Le Pen, dénonçant des "manoeuvres" devant des journalistes.

"Seule alternance"

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution dans son QG de campagne.

Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.

Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, "cette assemblée est ingouvernable". "Je ne vois pas comment" le bloc de gauche "va pouvoir gouverner (...) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, mais ça n'ira pas plus loin".

Face à ce blocage, "on revotera sous peu" pour des nouvelles élections législatives, a-t-il prédit. La nouvelle Assemblée nationale ne peut pas être dissoute pendant un an.

"Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu'il a imposée aux Français (..)" avec "la gauche, en réalité sous tutelle de l'extrême gauche, en tête (...) Je ne sais pas comment il va faire", a conclu Marine Le Pen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Attal démissionnera lundi mais prêt à rester pendant les JO

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Gabriel Attal restera à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera", dans le contexte des Jeux olympiques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAIN JOCARD / POOL)

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé dimanche soir qu'il présenterait lundi matin sa démission au président Emmanuel Macron. Il s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des Jeux olympiques.

"Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne (...) ne dispose pas d'une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes, je remettrai demain matin ma démission au président de la République", a-t-il déclaré sur le perron de Matignon, en soulignant "qu'aucune majorité absolue ne peut être conduite par les extrêmes", entendus comme le Rassemblement national et la France insoumise.

Mais alors que la France "se prépare à accueillir le monde dans quelques semaines" pour les Jeux olympiques, "j'assumerai bien évidemment mes fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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