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Politique

Vers un réseau de communication sécurisé en cas de crise

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Les services d'intervention d'urgence comme le pompiers devraient disposer à l'avenir d'un réseau de communication moderne et sécurisé (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La police, les pompiers et les services sanitaires doivent disposer d'un réseau de communication moderne et sécurisé. Le Conseil fédéral a chargé vendredi le DDPS d'élaborer d'ici 2024 un nouveau système mobile à large bande qui remplacera progressivement Polycom.

Les organisations d'interventions doivent pouvoir communiquer et envoyer des données, images et vidéos au moyen de la téléphonie mobile dans leur travail quotidien mais aussi en temps de crise. Aujourd'hui, la Suisse ne dispose d'aucun système uniforme garantissant à la Confédération, aux cantons et aux tiers une communication mobile de sécurité à large bande efficace en toute situation.

Le Conseil fédéral a donc décidé de déployer un nouveau système mobile de communication sécurisée à large bande (CMS). Les exploitants recourront aux infrastructures des opérateurs de téléphonie mobile commerciaux ainsi qu’à celles des partenaires de la protection de la population. Ils devront renforcer leur résistance aux crises, par exemple en installant un approvisionnement électrique de secours.

Plusieurs variantes

L'objectif est de garantir la communication mobile entre la Confédération, les cantons et les tiers dans toutes les situations. Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) est chargé d'élaborer un projet pour consultation comportant plusieurs combinaisons de CMS.

Le projet proposera deux solutions pour la mise en ½uvre et le pilotage du projet: l’une sous la direction de l’Office fédéral de la protection de la population, l’autre sous la direction des cantons et notamment de leur service responsable de la technique et de l’informatique policières. En outre, le DDPS doit examiner les financements, la répartition des coûts et les délais nécessaires à la mise en place d’un CMS.

A partir de 2030

Le CMS se basera sur le réseau national de données sécurisé (RDS+) adopté par le Parlement en septembre 2019 et remplacera progressivement le système radio de sécurité Polycom à partir de 2030. Le projet sera mis en ½uvre de manière échelonnée et pourra ainsi tenir compte des évolutions technologiques.

Ces changements devraient améliorer la sécurité et les fonctionnalités dont disposent les organisations d’intervention d’urgence. Celles-ci pourront ainsi compter sur un système qui facilitera leurs tâches en cas de catastrophes naturelles ou d’attentats terroristes, tout comme en temps normal.

Polycom est au service de quelque 60'000 utilisateurs. Ce réseau, développé entre 2001 et 2015 par la Confédération et les cantons, met en contact radio l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), la police, les sapeurs-pompiers, les premiers secours, la protection civile, les services d’entretien des routes nationales, les exploitants d’infrastructures critiques ainsi que l’armée en engagement subsidiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Macron demande à Attal de rester "pour le moment"

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Gabriel Attal devrait rester pour le moment 1er ministre. (© KEYSTONE/EPA/VALENTINA CAMU)

Emmanuel Macron a demandé lundi au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester "pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays", a annoncé l'Elysée.

"Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées", a ajouté la présidence.

Gabriel Attal était arrivé lundi en fin de matinée à l'Elysée pour présenter sa démission. Les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et de l'Egalité hommes/femmes Aurore Bergé, également acteurs politiques du camp présidientiel, étaient arrivés peu après. Ils ont tout trois été élus ou réélus députés dimanche à l'issue du second tour des élections législatives.

Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (qui a obtenu autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

"Risque de déclin et de crise"

De son côté, le ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire a mis en garde lundi sur X contre le risque de "crise financière" et de "déclin économique de la France" que constituait selon lui "la nouvelle donne politique" issue des élections législatives, où aucun camp politique n'a réussi à dégager de majorité absolue.

"L'application du programme de rupture du Nouveau Front populaire", arrivé en tête des législatives, "détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans", estime le ministre, en poste à Bercy depuis 2017 et l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Refus des règles d'éthique médicale: l'autorité ne s'en mêle pas

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Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un Bernois qui demandait que ses médecins soignants soient dispensés de suivre les directives de l'Académie des sciences médicales (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les autorités ne sont pas tenues de confirmer qu'un patient a libéré ses médecins traitants des règles éthiques de l'Académie suisse des sciences médicales. Le Tribunal fédéral déboute un patient bernois qui exigeait une telle attestation de son canton.

Atteint d'un cancer, le recourant demandait que son canton atteste de son rejet de toutes les directives de l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) comportant des règles éthiques et de son refus que celles-ci soient appliquées lors de son traitement. En outre, il demandait que les médecins qui se conformeraient à sa demande ne soient pas sanctionnés.

Le Tribunal fédéral estime que les autorités ne peuvent pas s'engager dans ce sens. Le recourant a "répudié" sans équivoque ces directives. Il a ainsi créé un contexte légal clair pour le personnel médical qui sera amené à le traiter à l'avenir.

Selon les juges, ces directives constituent un ensemble de règles privé auquel on peut se référer pour élaborer des normes légales. Cependant, les dispositions légales en vigueur priment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Une 15e édition pour les cours de français à Lausanne-Vidy

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En 2023, les cours de français à Lausanne ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour la quinzième année consécutive, la Ville de Lausanne et son Bureau pour les immigrés (BLI) proposent des cours de français cet été aux personnes allophones. Organisés sur la plage de Vidy, gratuits et sans inscription, ils se tiennent dès lundi et jusqu'au 9 août.

Les cours se déroulent du lundi au vendredi, de 18h00 à 19h30, en plein air, "dans un cadre accueillant et détendu, entre le théâtre de Vidy et la piscine de Bellerive, indique la Ville dans un communiqué. Ouverts à toutes et à tous, ces cours accueillent toute personne souhaitant apprendre le français, sans distinction de parcours, d'âge ou d'origine, écrit-elle.

"Chaque soir, une équipe de formateurs expérimentés aborde une nouvelle thématique de la vie quotidienne, facilitant ainsi une immersion progressive et pratique dans la langue française. Cette approche permet à chacun de rejoindre les cours à tout moment, sans besoin d'inscription préalable", est-il souligné.

Depuis deux ans, une halte-jeux est désormais à disposition pour que les parents puissent confier leurs enfants dès l'âge de deux ans. Elle est gérée par des professionnels de la petite enfance.

En 2023, les cours de français ont accueilli 398 personnes de 60 nationalités différentes lors des 21 cours donnés. Près de 80% ont exprimé le souhait de poursuivre leur apprentissage du français après l'été, précise encore la Ville.

www.lausanne.ch/vidyplage

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Après la surprise des législatives, l'heure des tractations

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La cheffe des écologistes Marine Tondelier fait pression sur le président Emmanuel macron. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN MATTIA)

L'Assemblée recomposée, qui pour gouverner? Après la surprise des législatives qui ont endigué la déferlante du RN, la France se cherche une majorité parlementaire. Un casse-tête pour l'union de la gauche, fragile malgré sa 1re place, et une macronie en recul.

Les incertitudes demeurent plus que jamais. Ni le Nouveau Front populaire (NFP, autour de 180 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) ne peuvent atteindre, seuls, la majorité absolue (289 députés).

La gauche met déjà la pression. Le NFP doit présenter "dans la semaine" une candidature pour Matignon, a assuré sur franceinfo le patron des socialistes, Olivier Faure.

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a elle estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche à lui transmettre un nom de Premier ministre.

En attendant, le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron.

Prudence élyséenne

Pour autant, il pourrait conserver sa place, ou du moins être immédiatement reconduit afin d'empêcher un vide institutionnel. Il s'est dit dimanche soir prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des JO.

Du côté de l'Elysée, on joue la prudence : le chef de l'Etat "attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires". Sa prise de position est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Le processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et un programme. A moins qu'Emmanuel Macron n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien.

Plusieurs voix au sein du camp présidentiel, à l'image de Yaël Braun-Pivet croyait lundi "plus que jamais à la coalition". "Il va falloir que chacun fasse un effort pour trouver un programme de gouvernement", a-t-elle souligné sur France 2.

Et Aurore Bergé tendait la main à LR et à sa soixantaine de députés dans la nouvelle Assemblée. "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?", interrogeait la ministre sur RTL.

Du côté du RN, encore sous le choc après des législatives très en deçà de leurs espoirs, on dénonçait "le bourbier" dans lequel est plongé le pays.

Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a taclé son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter.

"Paradoxe institutionnel"

L'équation est quasiment insoluble. Sans une partie de la gauche, les macronistes ne pourront pas gouverner. Sans une partie des macronistes, le Nouveau Front populaire n'y parviendra pas non plus... Problème: le camp présidentiel a clairement fait savoir qu'il ne s'allierait pas avec La France insoumise, une hypothèse également balayée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

Lorgner du côté des Républicains pourrait également s'avérer peine perdue: Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

"Cette alliance contre le RN aboutit à une forme de paradoxe institutionnel. Les électeurs se sont mobilisés, ont répondu à cet appel mais pour produire une France ingouvernable à ce stade", analyse pour l'AFP le politologue Martial Foucault (Cevipof).

A gauche, les dirigeants du Nouveau Front populaire sont à nouveau mis au défi de surmonter leurs divergences, au coeur d'une alliance aussi large qu'hétérogène allant de Jean-Luc Mélenchon à Raphaël Glucksmann; de l'antifasciste Raphaël Arnault à l'ex-président François Hollande, élu en Corrèze.

Si le rapport de force entre groupes politiques de l'ex-Nupes ont été rééquilibrés, les Insoumis restent le principal groupe à gauche, avec environ 75 députés contre une soixantaine aux socialistes, une trentaine aux écologistes et une dizaine aux communistes.

"Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...) Je ne vois pas comment c'est possible", a relevé Marine Tondelier.

"Un bon Premier ministre doit apaiser le pays (et) fédérer dans son propre camp, par conséquent ce n'est "pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle ajouté.

Il faudra aussi compter sur les "frondeurs" en plein divorce avec LFI, comme Clémentine Autain et François Ruffin, qui ne siègeront pas avec leurs anciens collègues.

Emmanuel Macron doit "ou bien s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire, a lancé Jean-Luc Mélenchon, inflexible. M. Glucksmann, lui, s'est montré autrement plus ouvert: "Il va falloir parler, il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée", a expliqué le président de Place publique.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Amertume au RN

En parallèle, des discussions auront lieu pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés de l'Assemblée nationale, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Au Rassemblement national (RN), l'heure est en revanche à l'amertume.

A 28 ans, le président du mouvement Jordan Bardella doit constater l'échec de son "plan Matignon", qui s'est heurté une fois de plus au "front républicain" malgré une nette progression en sièges. Mais la victoire du RN n'est "que différée" et "la marée (...) continue à monter", a espéré Marine Le Pen, toujours en lice pour 2027.

En attendant, les portes du Palais Bourbon ouvrent officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne seront pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi à 10h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La gauche présentera une candidature pour le poste de 1er ministre

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La gauche française postule plus que jamais au poste de premier ministre (le chef du PS Olivier Faure au premier plan). (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

L'alliance de gauche arrivée en tête des élections législatives en France, mais sans majorité absolue, doit "dans la semaine" "être en mesure de présenter une candidature" au poste de Premier ministre, a estimé lundi le patron du Parti socialiste Olivier Faure.

Le chef de file du PS, l'un des partis de l'alliance de gauche, a assuré que le choix se ferait "cette semaine", et "soit par consensus, soit il y aura forcément un vote", entre les différentes formations du Nouveau front populaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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