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Politique

Violents orages à venir, surtout dans les Grisons et au Tessin

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De nouveaux orages violents attendus au cours du week-end (illustration). (© KEYSTONE/dpa/Patrick Pleul)

MétéoSuisse met en garde face à de nouveaux orages violents ces deux ou trois prochains jours, essentiellement au sud des Alpes et dans les Grisons. Un risque de crue limité subsiste pour de nombreux cours d'eau.

Les météorologues de la Confédération évaluent à 4 (sur une échelle de 5, soit un risque élevé), le degré de danger induit par les orages au sud des Alpes, pour la nuit de samedi à dimanche.

Plus tôt, jeudi soir et vendredi, il faut s'attendre à des quantités de précipitations de 50 à 100 litres par mètre carré dans certaines parties du centre des Grisons et en Haute-Engadine, et de 80 à 150 mm au sud des Alpes, écrit jeudi MétéoSuisse sur son site et sur X.

De nombreux éclairs devraient se produire, ainsi que des glissements de terrain aux endroits les plus pentus. Des crues subites sont aussi à craindre dans les rivières.

La région de St-Moritz, mais aussi la vallée isolée de Safiental et la commune de Bregaglia, toutes dans les Grisons, pourraient payer un lourd tribut. Le Tessin devrait également être très arrosé dès vendredi matin.

L'Arc lémanique et le Jura ne devraient pas être épargnés, mais le degré de prévisibilité apparaissait plus limité en ce qui les concerne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Après de violents heurts, les autorités promettent la fermeté

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De violents heurts ont eu lieu mardi à Southport après le meurtre de trois fillettes dans cette ville. (© KEYSTONE/AP/Richard McCarthy)

La police britannique a promis mercredi de déployer tous les moyens nécessaires pour éviter de nouvelles violences à Southport. Cette déclaration intervient au lendemain de heurts dans cette ville où trois fillettes ont été tuées dans une attaque au couteau.

Ces heurts, attribués par la police à des manifestants d'extrême droite, ont éclaté mardi soir dans un contexte de spéculations en ligne sur l'origine du suspect de cette agression au mobile encore inconnu qui a traumatisé cette ville balnéaire du nord-ouest de l'Angleterre.

Deux cents à trois cents personnes ont allumé des feux, jeté des briques sur une mosquée et affronté les forces de l'ordre, dont 54 agents ont été blessés, selon la police. "C'était terrifiant", a raconté le président de la mosquée Ibrahim Hussein, coincé dans l'édifice pendant les heurts. "Cette méchanceté était incompréhensible", a-t-il ajouté. "Cela fait 30 ans qu'on est ici sans aucun problème".

Mercredi matin, plusieurs membres de la communauté musulmane locale se sont rassemblés devant la mosquée, tandis que les services de nettoyage débarrassaient les débris restant dans la rue. Une voiture avec une vitre brisée était garée sur place, appartenant selon des témoins à un homme qui se trouvait dans le lieu de culte pendant les heurts.

"Nous prenons toutes les dispositions nécessaires pour ce soir et le week-end à venir", a assuré à la presse la cheffe de la police du Merseyside, Serena Kennedy, assurant avoir reçu des renforts d'autres régions afin de "disposer des ressources nécessaires pour ne pas voir les événements de la nuit dernière se répéter". Trois personnes ont été arrêtées mardi soir et "d'autres suivront", a-t-elle précisé.

"Insulte"

La police a dit "soupçonner" les responsables des violences d'être des "soutiens" de la Ligue de défense anglaise (EDL), un mouvement d'extrême droite anti-islam dont les manifestations sont régulièrement émaillées de débordements.

"Ceux qui ont détourné la veillée des victimes avec de la violence et de la brutalité ont insulté la communauté dans son deuil. Ils subiront toute la force de la loi", a réagi sur X Keir Starmer. L'attaque au couteau s'est produite à la mi-journée lundi, en pleines vacances scolaires, dans un club de danse lors d'une activité pour enfants autour de la musique de Taylor Swift.

Deux fillettes, de six et sept ans, sont décédées le jour même, et une troisième, âgée de neuf ans, est décédée mardi. Selon le dernier bilan, huit autres enfants ont été blessés dont cinq étaient toujours mardi dans un état critique. Deux adultes ont également été grièvement blessés, probablement en tentant de "protéger" les enfants, selon la police.

Désinformation

La police a arrêté un adolescent de 17 ans, dont la garde à vue a été prolongée mercredi. Mais aucune détail n'a été donné sur ce suspect, originaire de Cardiff au Pays de Galles et domicilié dans la petite ville de Banks proche de Southport. Selon la BBC, sa famille vient du Rwanda.

Depuis l'attaque, de nombreuses rumeurs sur sa nationalité, le moment de son arrivée au Royaume-Uni ou sa religion ont foisonné sur les réseaux sociaux. Dans un message posté sur X et vu par plus de 10 millions de personnes, l'influenceur masculiniste britannique Andrew Tate - dans l'attente d'un procès pour viol et traite d'êtres humains - a affirmé que l'agresseur était un "migrant illégal".

Les autorités ont tenté d'appeler à la patience et à la prudence une population qui réclame des réponses sur les motivations de l'agresseur. Le député local Patrick Hurley a blâmé "la propagande et les mensonges" diffusés en ligne, dont certains "dans l'espoir de causer de la division".

Appel au calme

Au Parlement mardi soir, Yvette Cooper a estimé que les plateformes de réseaux sociaux "doivent assumer leur responsabilité". Lors de la veillée mardi soir, June Burns, la maire de Sefton, district auquel appartient Southport, a appelé à la tribune "au calme et au respect", devant une foule recueillie.

Plusieurs personnes présentes étaient originaires du Portugal, pays d'où viennent les parents d'une des trois fillettes tuées. Comme Sara Taylor, 36 ans, qui voyait régulièrement la petite avec sa mère dans un commerce du coin. "C'est une tragédie (...) personne n'aurait pu prévoir ça. Elle était toujours heureuse, gaie, très souriante".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jeux olympiques

JO 2024: les victoires, moteur de notre cohésion nationale (Cassis)

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Ignazio Cassis s'est exprimé devant la presse depuis la Maison suisse aux Jeux olympiques à Paris. (© Keystone/JULIEN GRINDAT)

Chaque victoire de la Suisse est un moteur de notre cohésion nationale, un facteur qui rassemble la population suisse, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mercredi à Paris. Il y visite depuis la veille la délégation suisse aux Jeux olympiques.

Mardi soir, Ignazio Cassis a mangé avec les athlètes au village olympique, puis il a célébré la première médaille suisse, celle de la Jurassienne Audrey Gogniat au tir à la carabine. "C'était aussi sa première médaille. Voir sa joie, celle de ses parents, ce sont de petits moments qui valent le voyage", a dit le Tessinois lors d'une conférence de presse à la Maison suisse dans les jardins de l'ambassade à Paris.

La présence à Paris du conseiller fédéral semble réussir aux athlètes suisses puisque le ministre des Affaires étrangères a assisté à une nouvelle médaille suisse. "Ce fut une grande joie d'avoir assisté ce matin à la médaille d'argent splendide de Julie Derron au triathlon", a dit M. Cassis.

Mardi soir à la Maison suisse, le ministre des Affaires étrangères a anticipé hier le 1er Août. Il en a profité pour apporter le soutien du Conseil fédéral aux athlètes. "Le sport est important pour la Suisse, sports de base et d'élite, et c'est la raison de notre présence", a-t-il dit.

A Paris, le Tessinois a également assisté à des compétitions d'escrime au Grand Palais. Les Jeux olympiques, c'est un monde en soi, tout un écosystème", a-t-il dit devant les journalistes.

Au-delà du soutien aux athlètes, la présence du ministre des Affaires étrangères à Paris s'inscrit dans la stratégie de communication internationale de la Suisse relayée par Présence Suisse. C'est à ces derniers que l'on doit la Maison suisse dans les jardins de l'ambassade.

Proche-Orient

Une présence suisse sous la forme d'un "softpower" dans un monde qui agit par le "hardpower", a noté Ignazio Cassis, évoquant le meurtre, le même jour en Iran, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh. "Soutenir nos athlètes ne m'empêche pas de suivre l'évolution du monde", a dit le conseiller fédéral mercredi.

Ce meurtre le "préoccupe énormément". Il augmente le risque d'escalade, mais correspond à la stratégie d'Israël d'éliminer le Hamas. Et le ministre des Affaires étrangères d'appeler à la retenue.

Commettre ce meurtre "en Iran, le quartier général de tout ce qui se passe au Hezbollah et à Gaza, me préoccupe d'autant plus. Cela signifie une extension de la régionalisation du conflit", a poursuivi le ministre devant la presse.

"Evidemment on s'attend à ce que tous les proches (de l'Iran) bougent. Je les invite à ne pas le faire. On sait comment ça commence, mais pas comment ça finit", a dit M. Cassis, soulignant le risque d'un "impact pas que régional".

Depuis le départ du conflit, la Suisse n'a cessé d'appeler à la désescalade, et a fait tout ce qu'elle pouvait pour cela, mais la situation est de plus en plus tendue, ce qui crée beaucoup de préoccupations, a noté le Tessinois. On travaille jour et nuit en coulisses, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Ignazio Cassis: le meurtre de Haniyeh augmente le risque d'escalade

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Ignazio Cassis le 16 juillet dernier au Conseil de sécurité de l'ONU (Photo d'illustration),. (© KEYSTONE/AP/Manuel ElÌas)

L'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh "préoccupe énormément" le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Depuis Paris où il rendait visite aux athlètes suisses, il appelle à la retenue, craignant une escalade.

"Soutenir nos athlètes ne m'empêche pas de suivre l'évolution du monde", a dit le conseiller fédéral mercredi depuis la Maison suisse dans les jardins de l'ambassade à Paris. Cet assassinat augmente le risque d'escalade, mais correspond à la stratégie d'Israël d'éliminer le Hamas.

"Le faire en Iran (le meurtre d'Haniyeh), le quartier général de tout ce qui se passe au Hezbollah et à Gaza, me préoccupe d'autant plus. Cela signifie une extension de la régionalisation du conflit", a poursuivi le ministre des affaires étrangères devant la presse.

"Evidemment on s'attend à ce que tous les proches (de l'Iran) bougent. Je les invite à ne pas le faire". Et Ignazio Cassis d'appeler à la retenue. "On sait comment ça commence, mais pas comment ça finit", a dit le conseiller fédéral, soulignant le risque d'un "impact pas que régional".

Depuis départ du conflit, la Suisse n'a cessé d'appeler à la désescalade, et a fait tout ce qu'on pouvait pour cela, mais la situation est de plus en plus tendue, ce qui crée beaucoup de préoccupations, a noté le Tessinois. On travaille jour et nuit dans l'ombre, par des actions de "softpower" dans un monde qui agit par le "hardpower".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Meute du Mont-Tendre: Vaud autorise le tir de deux louveteaux

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Le canton de Vau a autorisé le tir de deux jeunes loups de la meute du Mont-Tendre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Le canton de Vaud a autorisé le tir de deux jeunes loups nés en 2024 et appartenant à la meute du Mont-Tendre. Le corps des garde-faunes dispose d'un délai jusqu'au 31 août pour procéder aux prélèvements.

Le Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DFJES) restreint cette autorisation aux alpages du Sappelet dessous (L'Abbaye), du Petit Cunay (Bière) et de la Lande Dessus (Le Chenit). Soit à proximité des troupeaux qui ont été attaqués dernièrement, selon la décision publiée dans la Feuille des avis officiels le 26 juillet.

La décision est immédiatement exécutoire. Elle lève l'effet suspensif à tout recours, précise le DJES.

Comme le mentionne 24 Heures dans son édition de mercredi, l'association "Defend the Wolf" a d'ores et déjà annoncé se mobiliser contre ces tirs de régulation. Depuis mardi, elle est "de retour sur le territoire du loup, confortablement installée au pied du Mont-Tendre" selon sa page Facebook.

Depuis le début de l'année, entre 70 et 80 bêtes (environ trois quarts d'ovins et un quart de veaux ou jeunes bovins) ont été attaqués par le loup dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le chef du Hamas tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël

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Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, vivait en exil volontaire au Qatar (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et l'Iran, qui ont promis de venger sa mort. Les craintes concernant un embrasement de la région s'intensifient encore d'un cran.

Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d'investiture du président réformateur Massoud Pezeshkian, dont le pays est l'ennemi juré d'Israël et un allié du Hamas et du Hezbollah libanais.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis, principal allié d'Israël, n'avaient été ni "mis au courant" ni "impliqués" dans sa mort.

Touché par un "projectile aérien"

Quelques heures avant l'attaque à Téhéran, l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé" près de Beyrouth le commandant du Hezbollah responsable selon elle de l'attaque meurtrière de samedi à Majdal Shams sur le Golan occupé.

Elle n'a pas commenté dans l'immédiat l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, qui avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017 et vivait en exil au Qatar. "Ismaïl Haniyeh est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran", a indiqué pour sa part le Hamas.

Selon des médias iraniens, il "se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien" vers 02h00 locales (20h30 en Suisse mardi).

Funérailles officielles jeudi

Cet assassinat "aura d'énormes conséquences pour toute la région", a averti la branche armée du Hamas. L'attaque "ne restera pas sans réponse", a menacé Moussa Abou Marzouk, un responsable du mouvement palestinien.

"Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) versé sur le territoire de la République islamique", a déclaré le guide suprême iranien, Ali Khamenei.

Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles officielles jeudi à Téhéran. L'Iran a décrété trois jours de deuil.

Principal médiateur dans les négociations sur une trêve à Gaza, le Qatar s'est interrogé sur l'opportunité de poursuivre la médiation. "Comment une médiation peut réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", a dit le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

L'Autorité palestinienne, la Chine, la Russie, la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l'Irak ont condamné l'assassinat de Haniyeh, de même que les rebelles yéménites houthis et le Hezbollah. Ces deux derniers forment avec le Hamas ce que l'Iran appelle "l'axe de résistance" contre Israël.

"Coup de tonnerre"

"Un coup de tonnerre, quelque chose d'incroyable", a lâché Waël Qoudayh, un habitant de Gaza, en commentant l'assassinat de Haniyeh. Dans son offensive à Gaza, l'armée israélienne a tué plusieurs membres de la famille du chef du Hamas, dont trois de ses fils et quatre petits-enfants.

Début juillet, elle avait dit que "de plus en plus de signes" laissaient présager que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été tué dans une frappe qu'elle avait menée dans la bande de Gaza. Mais aucune confirmation de sa mort n'a été annoncée.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

L'offensive israélienne a fait 39'445 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Des Israéliens se sont dits inquiets pour les otages à Gaza après la mort d'Ismaïl Haniyeh. "(...) Cela met en péril la possibilité d'un accord" pour leur libération, estime Anat Noy, une habitante de Haïfa (nord).

"La réaction du Hamas et du Hezbollah"

Sur le front nord d'Israël, au Liban, l'armée israélienne a affirmé avoir "éliminé le plus haut responsable militaire de l'organisation terroriste Hezbollah Fouad Chokr" dans une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth.

Selon elle, il était "le commandant responsable" de l'attaque à la roquette samedi à Majdal Shams qui a tué 12 jeunes sur un terrain de football. Deux femmes et deux enfants ont péri dans la frappe israélienne, selon les autorités libanaises.

Le Hezbollah n'a pas confirmé la mort de Fouad Chokr, mais affirmé qu'il se trouvait dans l'immeuble visé. "Ce qui me stresse maintenant, c'est la réaction du Hamas et du Hezbollah. Mon compagnon est réserviste et mobilisé dans le nord (d'Israël), et on lui a dit d'être en alerte", a dit Shahar Binyamini, une habitante de Haïfa.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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