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Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

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Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Heineken: ventes en baisse au premier trimestre

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L'entreprise a déclaré que des facteurs "liés au calendrier" étaient à blâmer, notamment une Pâques plus tardive et la perte d'un jour de vente supplémentaire, lié au fait que 2024 était une année bissextile. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Heineken a affiché mercredi des ventes en baisse au premier trimestre. Le brasseur néerlandais a maintenu ses prévisions de bénéfice pour 2025, malgré l'incertitude liée aux droits de douanes supplémentaires ordonnés par le président américain Donald Trump.

Les volumes de bière du deuxième brasseur mondial après le belge AB InBev ont atteint les 54,1 hectolitres au cours des trois premiers mois de l'année, contre 55,4 en 2024. L'entreprise a déclaré que des facteurs "liés au calendrier" étaient à blâmer, notamment une Pâques plus tardive et la perte d'un jour de vente supplémentaire, lié au fait que 2024 était une année bissextile.

Heineken a maintenu ses prévisions pour l'ensemble de l'année, à savoir une augmentation de 4 à 8% de son bénéfice d'exploitation. "Nous prévoyons une volatilité macroéconomique continue qui pourrait avoir un impact sur nos consommateurs, y compris un sentiment faible, des pressions inflationnistes mondiales et des dévaluations monétaires en relation avec un euro plus fort", a déclaré la société.

"En outre, il existe des incertitudes plus larges, y compris les récents ajustements tarifaires et les augmentations potentielles, au fur et à mesure que nous avançons", a ajouté Heineken. Heineken ne publie plus de bénéfices nets trimestriels, ne les dévoilant que dans ses rapports semestriels ou annuels.

Le rapport annuel pour 2024, publié en février, faisait état d'un bénéfice net en forte baisse, à 978 millions d'euros, contre 2,3 milliards d'euros l'année précédente. L'entreprise avait toutefois expliqué que cette baisse était due à une dépréciation ponctuelle d'un investissement dans China Resources Beer, dont le cours de l'action avait chuté à la bourse de Hong Kong.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Royaume-Uni: nouveau ralentissement de l'inflation, à 2,6% en mars

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Ce recul de l'inflation s'explique notamment par "la baisse des prix des carburants et la stabilité des prix des denrées alimentaires par rapport aux hausses de prix observées à la même époque l'année dernière", souligne l'économiste en chef de l'ONS Grant Fitzner. (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

L'inflation au Royaume-Uni a connu un nouveau ralentissement en mars, à 2,6% sur un an. Si le repli représente une bonne nouvelle pour le gouvernement travailliste, il pourrait être réduit à néant dans les prochaines semaines par les droits de douane de Donald Trump.

Le chiffre publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS) est plus bas que les anticipations des analystes consultées par Bloomberg, qui prévoyaient une inflation à 2,7%. Ce recul de l'inflation s'explique notamment par "la baisse des prix des carburants et la stabilité des prix des denrées alimentaires par rapport aux hausses de prix observées à la même époque l'année dernière", souligne l'économiste en chef de l'ONS Grant Fitzner.

"Le seul contrepoids significatif est venu du prix des vêtements, qui a fortement augmenté ce mois-ci, après la baisse inhabituelle de février", a-t-il ajouté. La ministre des Finances Rachel Reeves s'est réjouie de ces "signes encourageants qui montrent que notre plan pour le changement fonctionne". "Mais il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

D'autant plus que cette dynamique des prix du Royaume-Uni ne pourrait être que temporaire, le pays subissant comme tous les pays du monde la campagne de droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%. Il supporte aussi ceux de 25% ciblant l'industrie automobile, ou encore l'acier et l'aluminium, autant de taxes qui devraient peser sur les prix.

En outre, les fortes hausses de cotisation patronales annoncées dans le premier budget travailliste et qui sont entrées en vigueur en avril, pourraient aussi influer négativement sur l'inflation. Le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci peine à décoller depuis son élection en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Polnareff à la barre pour l'ouverture du Printemps de Bourges

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A 80 ans, Michel Polnareff rempile pour une nouvelle - et peut-être dernière - tournée, dont Bourges est la première date française, après un démarrage à Londres (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Printemps de Bourges a ouvert mardi sa 49e édition en même temps que le bal des festivals musicaux, avec une pluie de stars, dont le retour de Michel Polnareff, et des nuages sur le plan budgétaire.

Le chanteur de "Goodbye Marylou" rempile à 80 ans pour une nouvelle - et peut-être dernière - tournée, dont Bourges est la première date française, après un démarrage à Londres. Il passera notamment par Lausanne en mai et le festival Sion sous les étoiles en juillet.

Assis à son piano, coiffé d'un chapeau de cowboy, lunettes blanches sur le nez, Polnareff a entamé son show avec un "Bal des Laze" poussif, devant une salle comble. "Avant de monter sur scène, je suis toujours dans un état absolument épouvantable. Et ça prend 2-3 titres pour se dire: bon, je suis content d'être là", confiait-il fin mars.

"Amiral" et moussaillons

Mais le rythme s'est ensuite accéléré, avec une voix toujours présente pour chanter ses succès des années 1960 à 1980: "Tam Tam", "La poupée qui fait non" et "L'Amour avec toi" dont il a remplacé les paroles par "l'amour avec vous". Il a aussi invité le public à lui souffler le prochain morceau, façon "chanson à la demande".

"L'Amiral" montre qu'il n'est pas encore prêt à lâcher la barre, après avoir essuyé des critiques sur la qualité de prestations en 2023. Il revient avec "Un temps pour elles", un album attendu le 25 avril.

Avant lui, Emma Peters a lancé la soirée: la chanteuse, qui a explosé avec un remix de sa reprise de "Clandestina", a été bercée par les tubes de Michel Polnareff. "J'avais un double CD à la maison que j'écoutais sur mon walkman, donc c'est vraiment un plaisir d'être programmée avec lui ce soir", a-t-elle confié avant son concert.

Différents styles

L'affiche du Printemps se décline aussi sous différents styles: la "grenade" pop Clara Luciani, l'indébranchable Jean-Louis Aubert, l'artiste électro The Avener ou encore Lucky Love et Styleto, tous deux nommés aux dernières Victoires de la musique.

La fin de semaine se fera plus rap, avec la nouvelle référence Tiakola, la star algérienne Soolking, l'ancien youtubeur Théodort ("Wayeh") ou encore Vald, de retour avec son remarqué "Pandémonium".

La découverte continue également d'être l'ADN du festival du centre de la France: depuis 40 ans, son dispositif national d'accompagnement, les Inouïs, a pris sous son aile 1600 artistes. Feu! Chatterton, Fishbach et Eddy de Pretto - président du jury 2025 - y sont passés.

Le Printemps de Bourges dévoile en parallèle six créations, dont une célébration du répertoire d'Oum Kalthoum, disparue il y a 50 ans.

Les concerts se tiennent jusqu'à samedi mais le festival bat jusqu'à dimanche avec "le Printemps dans la ville", sa déclinaison gratuite. Tous espaces confondus, Bourges a accueilli environ 250'000 festivaliers l'année dernière.

A l'approche de la cinquantaine, le Printemps ne peut pas se reposer sur ses lauriers: entre baisse des crédits et inflation des coûts de production et des cachets, l'effet ciseau plombe ses finances.

Pour la première fois en dix ans, le budget - 7,5 millions d'euros en 2024 - a été revu à la baisse, amputé de 400'000 euros de financement, dont 250'000 euros d'aides publiques. Une situation qui reflète de récents arbitrages politiques défavorables au milieu culturel.

"C'est une décroissance contrainte", observe son directeur Boris Vedel, estimant qu'il n'y a pas d'autre choix que de "se renforcer sur l'émergence", plutôt que lorgner sur de gros noms.

Ce constat est similaire à celui d'autres festivals, qui font également face à une offre multiple, un changement de consommation des jeunes fans et sont à la merci des caprices météorologiques. Selon le Centre national de la musique, 44% des festivals affichant des taux de remplissage supérieurs à 90% ont bouclé une édition déficitaire en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La pie se méfie de la nouveauté et les petits oiseaux en profitent

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L'aversion à la nouveauté est particulièrement prononcée chez les pies (archives). (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Malgré sa réputation de chapardeuse, la pie se méfie des objets qu'elle ne connaît pas. Cette phobie pourrait être exploitée par d'autres oiseaux pour protéger leurs oeufs de cette prédatrice.

Il n'est pas rare de trouver des matériaux d'origine humaine dans les nids d'oiseaux. Les milans les décorent avec du plastique blanc, tandis que le jardinier satiné australien agrémente sa tonnelle d'objets colorés.

Les raisons de ces "ornementations" sont mal comprises. D'autant qu'elles ne sont pas sans danger: visibilité accrue du nid, moins bonne isolation, risques de blessures ou d'ingestion par les oisillons...

Outre le fait que ces matériaux sont faciles à trouver, en particulier dans les environnements urbains, la décoration du nid pourrait démontrer les capacités du constructeur et accroître ainsi ses chances de reproduction. Elle pourrait également envoyer un signal de propriété et de statut social élevé aux intrus de la même espèce.

Néophobie

Dans une étude publiée mercredi dans Royal Society Open Science, deux biologistes norvégiens avancent une autre hypothèse. Ces ajouts pourraient décourager des prédateurs comme les pies et les corbeaux, en utilisant leur aversion à la nouveauté.

Cette "néophobie" est considérée comme une réponse adaptative permettant de réduire les risques face à des dangers potentiels, particulièrement chez les animaux "innovants", ayant des capacités à trouver des solutions originales pour obtenir des ressources.

Parmi les oiseaux, cette aversion est particulièrement prononcée chez les corvidés, comme les pies, les geais, les corneilles ou les corbeaux.

Pour tester leur hypothèse, les chercheurs norvégiens ont disposé trois types de nids artificiels contenant des oeufs de caille sur le sol d'une décharge fréquentée par des corbeaux et de jardins habités par des pies.

Les nids témoins ne contenaient que des oeufs. Une cuillère en métal avait été ajoutée dans le deuxième type de nid. Le troisième contenait des plumes blanches de poule. Ce dispositif était destiné à tester une autre hypothèse selon laquelle certains oiseaux disposent de grandes plumes autour de leur nid pour effrayer leurs prédateurs en leur faisant croire qu'un de leurs congénères y a été attaqué.

Les pies ont mis en moyenne 96 heures avant de dérober l'oeuf du nid témoin, 149 heures avant de prendre celui du nid avec une cuillère, et 152 heures avant de s'attaquer au nid avec des plumes.

Les corbeaux ont procédé dans le même ordre, mais ont été plus aventureux, attendant respectivement 28, 34 et 43 heures, sans doute parce qu'ils étaient déjà habitués à côtoyer des objets brillants dans la décharge.

Et aussi parce qu'ils avaient de la concurrence, le lieu étant occupé par "des centaines de corbeaux, probablement tous jeunes", explique à l'AFP Magne Husby, biologiste à l'université de Levanger et co-auteur de l'étude. S'ils hésitaient à prendre un oeuf, "il était très probable qu'un autre corbeau le prenne à leur place".

En revanche, les expériences avec les pies ont eu lieu sur leurs propres territoires et "il n'y avait aucune urgence à prendre les oeufs si elles étaient hésitantes à cause des plumes ou de la cuillère", poursuit M. Husby. Cette hésitation, dans la nature, donne un temps précieux au propriétaire du nid pour le défendre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La poste de Hong Kong suspend l'envoi de colis vers les Etats-Unis

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La suspension de l'envoi des colis par voie maritime depuis Hong Kong prend effet immédiatement (archives). (© KEYSTONE/AP/Chan Long Hei)

La poste de Hong Kong a annoncé mercredi suspendre les envois de colis à destination des Etats-Unis, en réponse aux hausses "abusives" de droits de douane du président américain Donald Trump. La mesure prend effet immédiatement pour les envois par voie maritime.

Elle entrera en vigueur le 27 avril pour le transport par voie aérienne. Donald Trump a signé la semaine dernière un décret mettant fin aux exemptions de droits de douane sur les petits colis envoyés depuis la Chine, comme ceux envoyés par les géants du commerce électronique Shein ou Temu.

Chine et Etats-Unis sont entrés dans une surenchère de droits de douane: Washington a imposé des surtaxes de 145% sur les produits chinois entrant sur son territoire, en plus de ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Pékin a répliqué avec un taux qui atteint désormais 125%.

"Ehonté à l'extrême"

Un décret présidentiel de 2020 de Donald Trump a éliminé les traitements préférentiels accordés à Hong Kong. L'ancienne colonie britannique est donc également concernée par la surtaxe de 145% imposée à la Chine.

Imposer des droits de douane à Hong Kong est "éhonté à l'extrême", avait dénoncé mardi Xia Baolong, directeur du Hong Kong and Macao Work Office.

Le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee, a également critiqué les droits de douane américains qu'il a qualifiés d'"absurdes", affirmant que tout droit de douane devrait être de zéro, puisque Hong Kong est un port franc.

"Les Etats-Unis sont déraisonnables, pratiquent l'intimidation et imposent des droits de douane de manière abusive", a aussi réagi la poste de Hong Kong mercredi.

Concernant les colis déjà postés mais pas encore expédiés, elle a indiqué qu'elle allait contacter les expéditeurs pour leur rendre et leur rembourser les frais d'affranchissement à partir du 22 avril.

Les lettres ne seront pas concernées par la mesure, a précisé la poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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