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Santé

Après Migros, Emmi aussi va abandonner le Nutri-Score

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Emmi affiche le Nutri-Score sur ses Caffè Latte. (archive) (© KEYSTONE/PHOTOPRESS/STEFAN WEBER)

L'étiquetage alimentaire Nutri-Score est à la peine en Suisse. Après Migros, qui pointe des surcoûts, c'est au tour d'Emmi de laisser tomber cette information supplémentaire aux consommateurs.

Alors que l'entreprise lucernoise affiche ce dispositif sur ses Caffè Latte, "d'autres fournisseurs de boissons lactées au café n'ont pas introduit le Nutri-Score sur leurs emballages, si bien qu'aucune comparaison n'est possible", a souligné une porte-parole d'Emmi, dans la foulée d'un article paru dans les journaux de Tamedia. De plus, aucune harmonisation n'est faite à l'échelle européenne et il n'y a donc pas de plus-value pour les consommateurs, selon elle.

Emmi ne l'affichera plus sur ses nouveaux produits. "Pour les produits existants, nous maintenons pour l'instant le Nutri-Score", a-t-elle précisé.

Cet affichage est "apposé volontairement par les producteurs, afin de renseigner les consommateurs sur la composition d'un produit au moyen d'une échelle de couleurs allant de A à E", selon les termes de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires. Il doit aider les consommateurs "à comparer rapidement des aliments et à faire des choix éclairés".

Trop coûteux our Migros

Mais le Nutri-Score a déjà perdu un adepte cette semaine, le géant de la distribution Migros, qui a pointé les coûts élevés qu'il implique. "Trois ans après son introduction, le Nutri-Score reste encore trop peu connu et suscite souvent beaucoup d'interrogations. En revanche, intégrer ou adapter le Nutri-Score demande beaucoup d'effort de packaging", a justifié une porte-parole de Migros sans donner plus de précision sur les coûts exacts.

Le distributeur et fabricant de produits alimentaires avait introduit le Nutri-Score pour toutes ses marques propres en 2021. Pour sa part, Emmi n'a pas évoqué les coûts, mais seulement une décision prise "après des réflexions internes". Les débats politiques n'ont pas pesé non plus, selon la société lucernoise.

En mars dernier, le Conseil national a transmis une motion du Conseil des Etats demandant au Conseil fédéral d'adopter les bases légales nécessaires pour mieux tenir compte de la transformation des produits ou de leur durabilité. Un exemple avait été cité: le jus de pomme contenant des sucres naturels des fruits est classé orange donc moyen, quand le Coca-Cola Zéro, avec des édulcorants, est en vert clair, donc bon, selon le Nutri-Score.

Nestlé y tient encore

Le géant de l'alimentation veveysan Nestlé, qui a introduit ce dispositif en 2019, maintient de son côté le label aux cinq couleurs. "Notre objectif est d'aider les consommateurs à choisir une alimentation équilibrée, en améliorant la valeur nutritionnelle de nos produits et en proposant un étiquetage clair sur nos emballages", a affirmé une porte-parole. L'entreprise se dit ouverte à "un développement" de l'étiquetage. A Tamedia, Nestlé a assuré vouloir "que le Nutri-Score soit encore plus présents dans les rayons".

Selon le pointage à fin mars de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire, Nestlé appose notamment ce label sur ses barres chocolatées KitKat et Nuts, ses friandises Smarties mais aussi sur ses eaux en bouteille Perrier, Vittel, San Pellegrino, Aqua Panna et Henniez. Son concurrent français Danone l'utilise sur ses produits laitiers Actimel, Danette ou Gervais.

Les chaînes allemandes Aldi et Lidl utilisent aussi cet étiquetage. En revanche, l'autre géant de la distribution helvétique Coop a seulement procédé à une phase de test. D'après les autorités, le Nutri-Score est affiché seulement sur ses substituts à la viande Délicorn.

Au 31 mars, 97 producteurs et détaillants s'étaient engagés à introduire cet étiquetage en Suisse, soit 229 marques et plus de 9800 produits.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Sika performe mais reste prudent face aux droits de douane

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Les recettes du chimiste de la construction Sika ont légèrement progressé sur les trois premiers mois de l'année, malgré l'effet du franc fort. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les recettes de Sika ont légèrement progressé sur les trois premiers mois de l'année, malgré l'effet du franc fort. La direction du groupe zougois a confirmé ses perspectives, mais s'est déclarée prudente en raison des incertitudes soulevées par la guerre commerciale.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires net du chimiste de la construction a augmenté de 1,1% sur un an 2,68 milliards de francs, a-t-il annoncé mardi. La croissance organique a quant à elle accéléré à 0,9%, après 0,2% il y a un an, selon un communiqué de Sika.

Alors que les recettes se sont contractées de 0,5% dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, elles ont accéléré de 3,5% aux Amériques et de 1% en Asie-Pacifique.

Les ventes du groupe et la croissance organique ont légèrement manqué les prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

Sika s'est déclaré relativement serein face à la guerre commerciale initiée par Washington, avec des menaces de droits de douane tous azimuts pour ses partenaires commerciaux. Le groupe dispose en effet d'un réseau mondial de 400 usines dans 102 pays et peut donc assurer une production locale, ne risquant pas d'être touché directement par des barrières commerciales.

Production locale

"Grâce à ce modèle décentralisé, nous produisons quasiment 100% de nos produits pour le marché américain localement", a détaillé le directeur général Thomas Hasler. Cette production locale est également appliquée en Europe et en Asie, a-t-il insisté.

En 2025, Sika ambitionne toujours d'augmenter son chiffre d'affaires de 3% à 6% hors effets des devises, alors que le résultat brut d'exploitation (Ebitda) doit progresser plus que la moyenne. La marge afférente est attendue entre 19,5% et 19,8%.

Sika a par ailleurs confirmé ses objectifs à moyen terme de la "Stratégie 2028", dans le cadre de laquelle la marge Ebitda doit évoluer entre 20% et 23%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Quand la robotique investit les arts culinaires

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Bokeon Kwak, de l'EPFL, et Julien Boutonnet, du groupe EHL, lors de l'assemblage du RoboCake. (© EPFL/Jamani Caillet)

Fruit d’une collaboration italo-suisse, RoboCake est un gâteau de mariage robotisé. Il présente à l’Exposition universelle d’Osaka les dernières avancées en matière de robots comestibles et d’alimentation robotisée.

Cela peut sembler incongru, mais créer des robots comestibles ou de la nourriture robotisée est un défi bien réel, que de nombreux scientifiques tentent de relever, a indiqué lundi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Dans le cadre du projet européen RoboFood, des scientifiques de l’EPFL et de l'Institut italien de technologie (IIT) ont collaboré avec des pâtissiers et des experts du groupe EHL (Hospitality Business School) dans le but de combiner science robotique et gastronomie. Le résultat de leur travail, baptisé RoboCake, est présenté sur le Pavillon suisse à l’Exposition universelle d’Osaka.

Au sommet de ce gâteau de mariage se trouvent deux personnages, des ours en gomme entièrement comestibles, qui ont été conçus à l'EPFL. "Ils sont faits à base de gélatine, de sirop et de colorants", décrit Bokeon Kwak, chercheur au Laboratoire de systèmes intelligents (LIS). Ces figurines de sucre sont également animées grâce à un système pneumatique interne: lorsque de l’air y est insufflé, leurs têtes et leurs bras se mettent à bouger.

Pile rechargeable mangeable

Mais ces deux petits ours dansants, qui ont le goût de bonbon à la grenade, ne font pas à eux seuls toute l’originalité de cette pâtisserie. Sous la direction de Mario Caironi, les chercheurs de l’IIT ont inventé la première pile rechargeable mangeable.

Composées de vitamine B2, de quercétine, de charbon actif, et de chocolat pour la touche gourmande, ces piles, que l’on peut consommer sans risque, alimentent les bougies à LED disposées sur le gâteau. La première saveur que l’on sent en les mangeant est le chocolat noir, suivie d’une surprenante sensation piquante, due à l’électrolyte comestible se trouvant à l’intérieur. Celle-ci ne dure que quelques secondes.

"La robotique et l’alimentation sont deux mondes très différents", relève Dario Floreano, directeur du LIS à l’EPFL et coordinateur du projet RoboFood. "Toutefois, les allier offre de nombreux avantages, en particulier en termes de réduction du gaspillage, tant pour ce qui est du matériel électronique que de la nourriture", dit-il, cité dans le communiqué.

Les scientifiques étudient également d’autres applications, notamment dans le domaine de la nutrition d’urgence et de la santé. Les robots comestibles pourraient par exemple servir à amener des denrées de base aux populations vivant dans des régions dangereuses, être une solution innovante pour administrer des médicaments aux personnes ayant des difficultés à avaler, permettre de nourrir des animaux, ou encore de surveiller l’état et la fraîcheur des aliments grâce à des capteurs.

"Cette collaboration interdisciplinaire ouvre la voie à des expériences gastronomiques interactives et délicieuses, tout en nous rappelant au passage que la nourriture est une ressource précieuse et en nous incitant à réduire la suralimentation", conclut Dario Floreano.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Quand la technologie facilite la préparation des biberons aux HUG

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Une infirmière en pleine préparation de biberons au Centre de nutrition infantile des Hôpitaux Universitaire de Genève. (Photo: HUG)

Un nouveau logiciel pour faciliter la préparation des biberons aux HUG. Chaque année, entre 95 et 100 000 biberons passent dans les mains du personnel du Centre de nutrition infantile des HUG. Ce nouvel outil leur permet de gagner du temps ainsi qu'en efficacité et en sécurité. 

Savez-vous qu’entre 300 et 400 biberons sont préparés chaque jour aux HUG?

Une sacrée logistique qui a pris un tournant depuis début mars. En effet, le Centre de nutrition infantile a mis en place un nouveau logiciel qui leur permet de gagner du temps mais pas seulement. Car chaque bébé est unique, il doit pouvoir manger ce qu’il lui faut en fonction de son poids mais aussi de son traitement si besoin.

Reportage à la maternité des HUG:

Au total, 10 personnes travaillent au Centre de nutrition infantile des HUG.

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International

"Polluants éternels": interdiction en vue dans les jouets en Europe

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Les jouets ne sont parfois pas aussi anodins qu'il n'y paraît (photo prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les jouets en Europe pourraient être moins dangereux pour les enfants à l'avenir. Le Parlement européen, la Commission et les Etats membres ont trouvé un accord jeudi soir pour interdire les "polluants éternels" et les perturbateurs endocriniens d'ici 2030.

Après ce compromis, ce nouveau règlement doit faire l'objet d'une adoption formelle dans les semaines qui viennent.

Le texte interdit d'ici quatre ans et demi la commercialisation au sein de l'Union européenne de jouets contenant des produits chimiques dangereux, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A et des PFAS.

Aujourd'hui, "ces substances peuvent se trouver par exemple dans des jouets pour le bain, des jeux de plage ou des anneaux de dentition, et pénétrer dans l'organisme des enfants par contact avec la bouche, avec la peau ou par les voies respiratoires", souligne l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew).

Parfums allergènes aussi interdits

Les parfums allergènes dans les jouets qui peuvent aller à la bouche des enfants de moins de 36 mois seront également interdits.

Le délai de quatre ans et demi laissé aux industriels doit leur permettre de s'adapter. Et l'interdiction ne s'appliquera pas à certains composants inaccessibles aux enfants.

"Le nouveau règlement sur la sécurité des jouets envoie un signal fort: pour la protection de nos enfants" et "pour une concurrence loyale" avec des pays comme la Chine, estime l'eurodéputée allemande Marion Walsmann (PPE, droite), qui a porté le texte au Parlement.

Un produit sur cinq, classé dangereux, est un jouet

"Bien que l'Union européenne dispose déjà des jouets les plus sûrs au monde, un produit sur cinq classé comme dangereux et retiré du marché dans l'UE était un jouet", relève-t-elle.

La Commission européenne a promis d'ici la fin de l'année une proposition pour réviser plus généralement sa législation sur les substances chimiques (Reach).

La commissaire européenne en charge de l'environnement, Jessika Roswall, entend en outre mettre sur la table en 2026 une proposition pour interdire les PFAS dans les objets de consommation courante.

La "Commission traîne les pieds"

Selon Pascal Canfin, la "Commission traîne les pieds" sur ces sujets. "Il vaudrait mieux un texte transversal" de la Commission pour interdire plus largement les PFAS, mais "faute de mieux, on le fait de manière sectorielle (sur les jouets), car on ne va pas attendre un texte qui n'arrive pas", insiste l'élu français.

Substances chimiques particulièrement stables, les PFAS, surnommés "polluants éternels", sont l'objet de restrictions croissantes dans le monde pour les menaces qu'ils représentent pour l'environnement et la santé humaine.

Au nombre de plusieurs milliers, ces produits chimiques per- et polyfluoroalkylées (PFAS), sont abondamment utilisés dans l'industrie depuis le milieu du XXe siècle notamment pour leurs propriétés imperméabilisantes et antiadhésives. Ils contaminent "fréquemment" eaux et sols, selon l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Des travaux scientifiques montrent que certains peuvent avoir des effets délétères: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du foetus, etc. Ils sont aussi suspectés d'interférer avec le système endocrinien (thyroïde) et immunitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Santé

Novartis confirme des investissements massifs outre-Atlantique

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Novartis veut couvrir l'entier de la demande américaine avec une production autochtone (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le paquebot pharmaceutique Novartis confirme prévoir d'injecter 23 milliards de dollars sur cinq ans dans ses capacités de production et de recherche aux Etats-Unis.

L'enveloppe doit couvrir une extension de trois sites existants, à Indianapolis, Millburn et Carlsbad, ainsi que l'implantations de sept nouveaux. La manoeuvre doit permettre à la multinationale rhénane de couvrir l'intégralité de la demande au pays de l'oncle Sam avec une production autochtone, souligne un communiqué diffusé vendredi.

La publication corrobore largement des indiscrétions parues dans la presse économique la veille au soir et survient alors que l'occupant de la Maison-Blanche menace de lever l'exemption des droits de douane dont jouissent pour l'heure les producteurs de médicaments.

Novartis entend notamment se doter d'un centre de recherche biomédicale dans la région de San Diego pour plus d'un milliard de dollars, ériger deux nouvelles lignes de production de radioligands en Floride et au Texas, ainsi que quatre nouvelles usines à des emplacements qui restent à déterminer.

Le futur pôle de recherche californien, amené à devenir le second de Novartis outre-Atlantique après Cambridge et le troisième du groupe avec Bâle, doit ouvrir ses portes en 2028 ou 2029.

Novartis a réalisé l'an dernier aux Etats-Unis un chiffre d'affaires de 21,15 milliards de dollars, sur un total de 50,32 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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