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Economie

Le financement des jeunes pousses suisses reste à un bas niveau

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Les sociétés de biotechnologies ont réussi à lever des fonds conséquents (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le financement des jeunes pousses en Suisse est resté à un bas niveau au premier semestre 2024. Le capital-risque investi a fondu de 9,5% à 1,1 milliard de francs, selon l'étude Swiss Venture Capital Report diffusé mardi.

Les rondes de financements ont également diminué, de 10,4% à 138 opérations sur les six premiers de l'année, indique l'étude Swiss Venture Capital Report réalisée par startup.ch en collaboration avec l'Association Suisse des Investisseurs en Capital et de Financement (Seca).

Même si les chiffres sont similaires à ceux de l'année précédente, l'analyse des investissements par secteur et par degré de maturité des jeunes pousses montre de nettes différences par rapport à l'année précédente. Alors que les sociétés de certains secteurs ou domaines tels que l'Intelligence artificielle (IA) et la production et le stockage d'énergie convainquent les investisseurs, les investissements à un stade avancé sont rares.

Le montant investi dans les jeunes pousses actives dans les technologies financières (Fintech) et dans les technologies de l'informatique et de la communication (TIC) a diminué de plus de 40% par rapport à l'année précédente. Le boom des TIC de 2019 est définitivement terminé, selon le communiqué.

Cependant, certains signes positifs ont également été observés, comme une augmentation dans le secteur biotechnologique. Les sociétés de biotechnologie ont réussi à attirer plus de 400 millions de francs, soit le troisième montant le plus élevé jamais atteint.

L'étude montre également que les investisseurs disposent de fonds libres pour investir. La grande majorité s'attend à ce que le nombre d'opportunités d'investissement qui s'offrent à eux et le nombre d'investissements augmentent au cours des 12 prochains mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Jelmoli restera ouvert deux mois de plus, jusqu'en février

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Le sursis avant la fermeture, qui se produira fin février, doit permettre à Jelmoli de profiter des ventes durant la période de Noël. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le grand magasin Jelmoli à Zurich accueillera finalement le public jusqu'à fin février 2025, rapporte le magazine alémanique Bilanz dans son édition à paraître vendredi. Le site restera ainsi ouvert deux mois supplémentaires par rapport à la date initialement prévue.

La prolongation doit permettre à Jelmoli de profiter pleinement des ventes durant la période de Noël qui génèrent un chiffre d'affaires important. A partir de janvier prochain, l'activité sera progressivement réduite avant que le magasin ferme définitivement ses portes, a expliqué le directeur général Reto Braegger dans le mensuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Chute du bénéfice semestriel pour Lombard Odier

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La banque genevoise a pourtant enregistré une progression de 8% de ses volumes sous gestion par rapport à fin 2023, à 209 milliards de francs. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe bancaire genevois Lombard Odier a vu sa rentabilité s'étioler durant le premier semestre 2024, marqué notamment par de nombreux investissements et le déménagement à venir dans le nouveau siège à Bellevue. Alexandre Zeller va quitter le collège des associés.

Le bénéfice net de l'établissement a chuté de 15% sur un an à 115 millions de francs, indique jeudi la banque. Dans son communiqué, Lombard Odier affirme que ses charges ont pris 3% à 540 millions. Les recettes se sont établies à 665 millions, ce qui représente un repli de 6%.

La banque genevoise, spécialisée dans les gestions d'actifs et de fortune, ainsi que dans les logiciels bancaires, a pourtant enregistré une progression de 8% de ses volumes sous gestion par rapport à fin 2023, à 209 milliards de francs. L'augmentation des avoirs sous gestion résulte en majeure partie d'effets de marché et de change positifs, note le communiqué.

A fin juin, les actifs totaux du groupe s'élevaient à 318 milliards de francs (+7,4%), contre 296 milliards six mois auparavant. Lombard Odier revendique des nouveaux clients dans sa division Clientèle privée grâce à l'engagement de conseillers. Pour la gestion d'actifs, la collecte a été affectée par l'attrait chez les clients de "solutions de trésorerie proposant des taux d'intérêt plus élevés".

Au terme de la période sous revue, le ratio de fonds propres de première catégorie s'élevait à 31,7%.

La banque genevoise annonce par ailleurs le départ prochain de l'associé-gérant Alexandre Zeller, qui va prendre sa retraite à la fin de l'année. Le banquier siégeait au collège depuis 2019.

Xavier Bonna le remplacera le 1er janvier prochain. Il travaille pour Lombard Odier depuis 2016 et a occupé différents postes de direction au sein de la division Clientèle Privée, principalement au service des relations avec les grands clients, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La chute de Credit Suisse a dopé les bénéfices du secteur bancaire

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UBS a inscrit un résultat net de 29,9 milliards de dollars, plus que triplé sur un an malgré les coûts d'intégration de Credit Suisse. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les bénéfices consolidés du secteur bancaire suisse ont atteint un pic historique l'année dernière, à 25,9 milliards de francs. La plus-value réalisée par UBS en reprenant Credit Suisse explique ce niveau exceptionnel, précise jeudi l'Association suisse des banquiers.

Le résultat opérationnel consolidé des banques en Suisse a pris 2,9% sur un an, à 72,3 milliards, note le baromètre bancaire de l'ASB, qui insiste sur la nécessité de considérer ces chiffres "positifs" à l'aune de la reprise de Credit Suisse par UBS.

En 2023, le numéro un bancaire helvétique a inscrit un résultat net de 29,9 milliards de dollars, plus que triplé sur un an malgré les coûts d'intégration de Credit Suisse. Cette performance est directement liée à un gain comptable de quelque 29 milliards, soit l'écart d'acquisition dont a bénéficié UBS après la reprise de son ex-rival.

Malgré un contexte de taux encore favorable l'année dernière, les banques à vocation nationale ont peiné dans leur activité phare de crédit, le résultat des opérations d'intérêts ayant stagné (-0,7%) sur l'ensemble du secteur. Pour les grandes banques, la charge d'intérêt causée par la chute de Credit Suisse a pesé sur la performance.

Le secteur bancaire suisse a généré moins de revenus de commissions l'année dernière, en raison principalement des opérations sur titres, de placement et en relation avec les avoirs à vue, note la faîtière. Ces recettes ont reculé de 6,8% à 21,8 milliards de francs. Les opérations de négoce ont suivi une tendance inverse, leur produit gonflant de 21,3% à 10,9 milliards grâce à la volatilité des marchés financiers.

Les volumes de crédit ont également augmenté. L'ASB a recensé des créances hypothécaires à hauteur de 1179,2 milliards de francs, en hausse de 2,3%. Les banques cantonales se taillent la part du lion, couvrant 39,1% de ce montant, contre 24,9% pour les grandes banques.

Effectifs en légère hausse

La Suisse reste le numéro un mondial de la gestion de fortune transfrontalière, en témoignent des portefeuilles en hausse de 4,8% (hors effets de change) à 2205,7 milliards de francs. La masse sous gestion cumulée de toutes les banques établies dans le pays a crû de 6,9% à 8391,7 milliards, dont 3794,4 milliards provenant de la clientèle domiciliée à l'étranger.

Le recrutement s'est poursuivi l'année dernière au sein du secteur bancaire, à un rythme toutefois modéré. Les effectifs totaux ont atteint 93'299 équivalents plein temps en Suisse, soit 1280 de plus (+1,4%). Le taux de chômage dans le secteur financier s'est établi à 2,3%, au même niveau que celui de l'économie globale, affirme la faîtière.

Un sondage mené auprès des membres a révélé que les effectifs sont restés stables sur les six premiers mois de 2024. Le statu quo devrait également prévaloir au second semestre pour la moitié des établissement interrogés.

La faîtière dévoile également ses prévisions annuelles mises à jour pour le secteur. Les spécialistes sondés par l'ASB s'attendent à un résultat opérationnel stable pour 2024. La marche des affaires devrait toutefois être marquée par le recul des opérations d'intérêts, lié aux baisses de taux décidées par la Banque nationale suisse. Les autres activités devraient compenser "tout ou en partie" cette évolution négative.

Les volumes de crédit sont attendus sous la moyenne des cinq dernières années, en particulier dans le domaine du crédit hypothécaire, plombé par un recul de l'offre sur le marché immobilier, l'inflation réglementaire et la multiplication des recours en matière de construction. Le secteur s'attend par ailleurs à une concurrence accrue dans le domaine des crédits aux entreprise émanant des acteurs non-bancaires.

Pour la gestion de fortune transfrontalière, les volumes sont attendus en progression de 5% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Affaire 1MDB: les deux accusés condamnés à des peines de prison

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La Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral a reconnu les deux accusés coupables d'escroquerie par métier, de gestion déloyale et de blanchiment d'argent aggravé (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal pénal fédéral a condamné mercredi le directeur de Petrosaudi à sept ans de prison et son adjoint à six ans. Les deux hommes étaient accusés d'avoir détourné 1,85 milliard de dollars au détriment du fonds souverain malaisien 1MDB entre 2009 et 2010.

La Cour des affaires pénales les a reconnus coupables d'escroquerie par métier, de gestion déloyale et de blanchiment d'argent aggravé. Les deux hommes devront également restituer à 1MDB un montant d'environ 2 milliards de dollars américains et 5% d'intérêts accumulés à partir de différentes dates depuis 2009.

Lors du procès, en avril dernier, le Ministère public de la Confédération (MPC) avait requis une peine de dix ans de prison contre le directeur de la société genevoise, un ressortissant suisse et saoudien, et de neuf ans contre son adjoint, un double national suisse et britannique.

Ces condamnations ne sont pas définitives et peuvent être contestées devant la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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One Swiss Bank voit faiblir son bénéfice net sur six mois

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La banque de gestion genevoise One Swiss Bank a enregistré un bénéfice net en baisse, mais des revenus et des avoirs sous gestion en progression au premier semestre (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La banque de gestion genevoise One Swiss Bank a enregistré un bénéfice net en baisse, mais des revenus et des avoirs sous gestion en progression au premier semestre. La direction souligne les investissements opérés dès le début d'année.

De janvier à juin, le bénéfice net s'est établi à 5,1 millions de francs, soit 12,4% de moins qu'il y a un an. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a fait de même, reculant de 3% à 7,8 millions, indique le rapport semestriel rendu public mercredi.

Le produit d'exploitation a, en revanche, avancé de 1% à presque 21,0 millions. De son côté, le ratio coûts/revenus s'est détérioré, passant de 61,4% à 63,0%.

"Restructuration réussie"

Dans le détail, le résultat des opérations d'intérêt a reculé à 8,5 millions, après 10,9 millions un an plus tôt. Celui des commissions et services a progressé, passant de 8,8 millions à 10,2 millions. Le résultat du négoce a quitté le territoire négatif du premier semestre 2023, où il s'affichait à -358'048 francs, pour remonter en positif à 484'868 francs fin juin.

Quant à la masse sous gestion, elle a bondi de 20% à 6,1 milliards par rapport à fin 2023. La direction l'explique par des entrées de fonds nettes de 674 millions de francs, obtenues grâce notamment à l'importante contribution de clients institutionnels au sein de la gestion d'actifs (Dynagest).

"Après une période de restructuration réussie en début d'année, nous avons intensifié nos investissements pour continuer à développer nos activités", a déclaré Grégoire Pennone, directeur général, cité dans le communiqué. Pour 2024, la banque genevoise ne précise pas ses prévisions, mais elle ambitionne de "maintenir les tendances actuelles en matière de croissance et de rentabilité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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