Rejoignez-nous

Santé

Rivella a stagné en 2024

Publié

,

le

Le producteur de boissons de Suisse centrale assure avoir sciemment sacrifié une part de ses recettes l'an dernier, pour se concentrer sur ses marques phares. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le producteur argovien de boissons Rivella a enregistré l'année dernière un chiffre d'affaires de 137 millions de francs, contre 138 millions en 2023.

Le groupe a investi 9 millions sur le site de production de Rothrist, où une nouvelle ligne de remplissage pour les boissons Focuswater sera mise en service ces prochaines semaines.

Rivella a écoulé l'an passé 96 millions de litres de boissons, selon le communiqué paru lundi, enregistrant notamment une croissance à deux chiffres avec son eau vitaminée Focuswater.

D'après Silvan Brauen, co-directeur général cité dans le document, "nous avons repensé notre portefeuille de produits, en nous concentrant sur nos marques clés Rivella et Focuswater". Le dirigeant dit avoir "consciemment accepté une baisse du chiffre d'affaires pour certains pans de notre assortiment. Malgré une météo peu clémente en mai et en juin, nous avons dépassé notre objectif de chiffre d'affaires."

Le fabricant a écoulé 31 millions de litres de boissons à l'étranger, connaissant une progression en France et au Luxembourg. Le recul du chiffre d'affaires aux Pays-Bas s'explique par un contexte de marché tendu, avec une inflation persistante, une forte pression sur les prix et la faiblesse de l'euro par rapport au franc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale

Publié

le

Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie (photo), de nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer les difficultés (image symbolique). (© Keystone/SANDRO CAMPARDO)

Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.

La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.

"Vents contraires très puissants"

"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.

Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.

Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.

"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.

Pessimisme dans l'industrie

En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.

Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.

En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".

Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".

Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Sika performe mais reste prudent face aux droits de douane

Publié

le

Les recettes du chimiste de la construction Sika ont légèrement progressé sur les trois premiers mois de l'année, malgré l'effet du franc fort. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les recettes de Sika ont légèrement progressé sur les trois premiers mois de l'année, malgré l'effet du franc fort. La direction du groupe zougois a confirmé ses perspectives, mais s'est déclarée prudente en raison des incertitudes soulevées par la guerre commerciale.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires net du chimiste de la construction a augmenté de 1,1% sur un an 2,68 milliards de francs, a-t-il annoncé mardi. La croissance organique a quant à elle accéléré à 0,9%, après 0,2% il y a un an, selon un communiqué de Sika.

Alors que les recettes se sont contractées de 0,5% dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, elles ont accéléré de 3,5% aux Amériques et de 1% en Asie-Pacifique.

Les ventes du groupe et la croissance organique ont légèrement manqué les prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

Sika s'est déclaré relativement serein face à la guerre commerciale initiée par Washington, avec des menaces de droits de douane tous azimuts pour ses partenaires commerciaux. Le groupe dispose en effet d'un réseau mondial de 400 usines dans 102 pays et peut donc assurer une production locale, ne risquant pas d'être touché directement par des barrières commerciales.

Production locale

"Grâce à ce modèle décentralisé, nous produisons quasiment 100% de nos produits pour le marché américain localement", a détaillé le directeur général Thomas Hasler. Cette production locale est également appliquée en Europe et en Asie, a-t-il insisté.

En 2025, Sika ambitionne toujours d'augmenter son chiffre d'affaires de 3% à 6% hors effets des devises, alors que le résultat brut d'exploitation (Ebitda) doit progresser plus que la moyenne. La marge afférente est attendue entre 19,5% et 19,8%.

Sika a par ailleurs confirmé ses objectifs à moyen terme de la "Stratégie 2028", dans le cadre de laquelle la marge Ebitda doit évoluer entre 20% et 23%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Quand la robotique investit les arts culinaires

Publié

le

Bokeon Kwak, de l'EPFL, et Julien Boutonnet, du groupe EHL, lors de l'assemblage du RoboCake. (© EPFL/Jamani Caillet)

Fruit d’une collaboration italo-suisse, RoboCake est un gâteau de mariage robotisé. Il présente à l’Exposition universelle d’Osaka les dernières avancées en matière de robots comestibles et d’alimentation robotisée.

Cela peut sembler incongru, mais créer des robots comestibles ou de la nourriture robotisée est un défi bien réel, que de nombreux scientifiques tentent de relever, a indiqué lundi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Dans le cadre du projet européen RoboFood, des scientifiques de l’EPFL et de l'Institut italien de technologie (IIT) ont collaboré avec des pâtissiers et des experts du groupe EHL (Hospitality Business School) dans le but de combiner science robotique et gastronomie. Le résultat de leur travail, baptisé RoboCake, est présenté sur le Pavillon suisse à l’Exposition universelle d’Osaka.

Au sommet de ce gâteau de mariage se trouvent deux personnages, des ours en gomme entièrement comestibles, qui ont été conçus à l'EPFL. "Ils sont faits à base de gélatine, de sirop et de colorants", décrit Bokeon Kwak, chercheur au Laboratoire de systèmes intelligents (LIS). Ces figurines de sucre sont également animées grâce à un système pneumatique interne: lorsque de l’air y est insufflé, leurs têtes et leurs bras se mettent à bouger.

Pile rechargeable mangeable

Mais ces deux petits ours dansants, qui ont le goût de bonbon à la grenade, ne font pas à eux seuls toute l’originalité de cette pâtisserie. Sous la direction de Mario Caironi, les chercheurs de l’IIT ont inventé la première pile rechargeable mangeable.

Composées de vitamine B2, de quercétine, de charbon actif, et de chocolat pour la touche gourmande, ces piles, que l’on peut consommer sans risque, alimentent les bougies à LED disposées sur le gâteau. La première saveur que l’on sent en les mangeant est le chocolat noir, suivie d’une surprenante sensation piquante, due à l’électrolyte comestible se trouvant à l’intérieur. Celle-ci ne dure que quelques secondes.

"La robotique et l’alimentation sont deux mondes très différents", relève Dario Floreano, directeur du LIS à l’EPFL et coordinateur du projet RoboFood. "Toutefois, les allier offre de nombreux avantages, en particulier en termes de réduction du gaspillage, tant pour ce qui est du matériel électronique que de la nourriture", dit-il, cité dans le communiqué.

Les scientifiques étudient également d’autres applications, notamment dans le domaine de la nutrition d’urgence et de la santé. Les robots comestibles pourraient par exemple servir à amener des denrées de base aux populations vivant dans des régions dangereuses, être une solution innovante pour administrer des médicaments aux personnes ayant des difficultés à avaler, permettre de nourrir des animaux, ou encore de surveiller l’état et la fraîcheur des aliments grâce à des capteurs.

"Cette collaboration interdisciplinaire ouvre la voie à des expériences gastronomiques interactives et délicieuses, tout en nous rappelant au passage que la nourriture est une ressource précieuse et en nous incitant à réduire la suralimentation", conclut Dario Floreano.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Quand la technologie facilite la préparation des biberons aux HUG

Publié

le

Une infirmière en pleine préparation de biberons au Centre de nutrition infantile des Hôpitaux Universitaire de Genève. (Photo: HUG)

Un nouveau logiciel pour faciliter la préparation des biberons aux HUG. Chaque année, entre 95 et 100 000 biberons passent dans les mains du personnel du Centre de nutrition infantile des HUG. Ce nouvel outil leur permet de gagner du temps ainsi qu'en efficacité et en sécurité. 

Savez-vous qu’entre 300 et 400 biberons sont préparés chaque jour aux HUG?

Une sacrée logistique qui a pris un tournant depuis début mars. En effet, le Centre de nutrition infantile a mis en place un nouveau logiciel qui leur permet de gagner du temps mais pas seulement. Car chaque bébé est unique, il doit pouvoir manger ce qu’il lui faut en fonction de son poids mais aussi de son traitement si besoin.

Reportage à la maternité des HUG:

Au total, 10 personnes travaillent au Centre de nutrition infantile des HUG.

Continuer la lecture

International

"Polluants éternels": interdiction en vue dans les jouets en Europe

Publié

le

Les jouets ne sont parfois pas aussi anodins qu'il n'y paraît (photo prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les jouets en Europe pourraient être moins dangereux pour les enfants à l'avenir. Le Parlement européen, la Commission et les Etats membres ont trouvé un accord jeudi soir pour interdire les "polluants éternels" et les perturbateurs endocriniens d'ici 2030.

Après ce compromis, ce nouveau règlement doit faire l'objet d'une adoption formelle dans les semaines qui viennent.

Le texte interdit d'ici quatre ans et demi la commercialisation au sein de l'Union européenne de jouets contenant des produits chimiques dangereux, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A et des PFAS.

Aujourd'hui, "ces substances peuvent se trouver par exemple dans des jouets pour le bain, des jeux de plage ou des anneaux de dentition, et pénétrer dans l'organisme des enfants par contact avec la bouche, avec la peau ou par les voies respiratoires", souligne l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew).

Parfums allergènes aussi interdits

Les parfums allergènes dans les jouets qui peuvent aller à la bouche des enfants de moins de 36 mois seront également interdits.

Le délai de quatre ans et demi laissé aux industriels doit leur permettre de s'adapter. Et l'interdiction ne s'appliquera pas à certains composants inaccessibles aux enfants.

"Le nouveau règlement sur la sécurité des jouets envoie un signal fort: pour la protection de nos enfants" et "pour une concurrence loyale" avec des pays comme la Chine, estime l'eurodéputée allemande Marion Walsmann (PPE, droite), qui a porté le texte au Parlement.

Un produit sur cinq, classé dangereux, est un jouet

"Bien que l'Union européenne dispose déjà des jouets les plus sûrs au monde, un produit sur cinq classé comme dangereux et retiré du marché dans l'UE était un jouet", relève-t-elle.

La Commission européenne a promis d'ici la fin de l'année une proposition pour réviser plus généralement sa législation sur les substances chimiques (Reach).

La commissaire européenne en charge de l'environnement, Jessika Roswall, entend en outre mettre sur la table en 2026 une proposition pour interdire les PFAS dans les objets de consommation courante.

La "Commission traîne les pieds"

Selon Pascal Canfin, la "Commission traîne les pieds" sur ces sujets. "Il vaudrait mieux un texte transversal" de la Commission pour interdire plus largement les PFAS, mais "faute de mieux, on le fait de manière sectorielle (sur les jouets), car on ne va pas attendre un texte qui n'arrive pas", insiste l'élu français.

Substances chimiques particulièrement stables, les PFAS, surnommés "polluants éternels", sont l'objet de restrictions croissantes dans le monde pour les menaces qu'ils représentent pour l'environnement et la santé humaine.

Au nombre de plusieurs milliers, ces produits chimiques per- et polyfluoroalkylées (PFAS), sont abondamment utilisés dans l'industrie depuis le milieu du XXe siècle notamment pour leurs propriétés imperméabilisantes et antiadhésives. Ils contaminent "fréquemment" eaux et sols, selon l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Des travaux scientifiques montrent que certains peuvent avoir des effets délétères: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du foetus, etc. Ils sont aussi suspectés d'interférer avec le système endocrinien (thyroïde) et immunitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

EYE OF THE TIGER

SURVIVOR

22:36

THE RHYTHM OF THE NIGHT

CORONA

22:32

NEW-YORK AVEC TOI

TELEPHONE

22:29

Publicité

L'info en continu

SportIl y a 19 minutes

Lausanne perd l'acte I et l'avantage de la glace

Lausanne a perdu le premier match de la finale des play-off de National League mardi. A domicile, les Vaudois sont...

SuisseIl y a 35 minutes

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait...

EnvironnementIl y a 1 heure

La consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a...

GenèveIl y a 3 heures

La CCIG à Genève a une nouvelle présidente aux côtés du directeur

La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) a une nouvelle présidente...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

L'autoroute entre Rolle et Gland fermée jusqu'au coeur de la nuit

Un automobiliste a perdu la maitrise de son véhicule sur l'autoroute A1 entre Rolle et...

GenèveIl y a 4 heures

L'école au Centre fédéral d'asile du Grand-Saconnex? Une pétition dit non

Une pétition pour s’opposer à la scolarisation des enfants dans le futur Centre fédéral d’asile...

GenèveIl y a 4 heures

Assurance complémentaire: les négociations se poursuivent à Genève

A Genève, la facturation des soins couverts par l'assurance-maladie complémentaire continue de poser problème auprès...

ActualitéIl y a 4 heures

🔴 En direct - Qui remportera la finale des play-off?

;

InternationalIl y a 4 heures

Le Hamas perd le contact avec le groupe détenant un otage

Le mouvement islamiste Hamas a affirmé mardi avoir "perdu le contact" avec le groupe détenant...

Cinéma & Séries TVIl y a 5 heures

[ITW] Valérie Lemercier dans une comédie lumineuse sur... la fin de vie

Une comédie sur la fin de vie qui met en valeur Genève? Autant dire que...