Samedi 2 novembre, la Fondation pour la Recherche sur le Diabète organise une journée dédiée à cette maladie aux HUG. Patricia Legler, directrice de la fondation, nous éclaire sur les objectifs et l'importance de cet événement. Elle était mon invitée.
"Le diabète, ou plutôt les diabètes, sont des maladies qui touchent une grande partie de la population," explique Patricia Legler. "Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui se développe souvent chez les enfants et les adolescents, tandis que le diabète de type 2 apparaît généralement plus tard dans la vie, souvent en raison de facteurs environnementaux et de style de vie." Cette distinction est cruciale pour comprendre les différentes approches de traitement et de prévention.
Une journée pour en savoir plus
La journée du 2 novembre vise à offrir une information précise et actualisée aux personnes concernées, à leurs proches, et à toute personne souhaitant en savoir plus. "Nous aurons plusieurs médecins et professeurs des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) qui viendront faire le point sur différentes thématiques," précise la directrice de fondation. "Il est essentiel d'avoir accès à des informations fiables et à jour, et qui mieux que des experts pour les fournir ?"
En plus des conférences, la journée proposera des ateliers interactifs où les participants pourront échanger directement avec des spécialistes et des patients. "Ces ateliers permettent un vrai échange, parfois assez émotionnel, en direct avec les personnes touchées et des experts," souligne Patricia Legler. "C'est une opportunité rare et précieuse pour créer des liens et partager des expériences."
Une structure qui récompense
La Fondation pour la Recherche sur le Diabète ne se contente pas d'informer; elle soutient également activement la recherche. "Nous avons octroyé cette année deux prix à des chercheurs travaillant sur des aspects cruciaux du diabète," indique la directrice. "L'un des lauréats mène des recherches sur la génétique du diabète de type 2, tandis qu'un jeune doctorant de l'université de Berne se concentre sur les complications rétiniennes liées au diabète."
Pour ceux qui ne peuvent pas consacrer toute la journée à cet événement, Patricia Legler rassure: "Vous pouvez assister à certaines conférences le matin ou participer aux ateliers l'après-midi. L'inscription est nécessaire, mais vous n'êtes pas obligés de rester toute la journée." Un déjeuner payant est également prévu, avec un menu spécialement conçu pour les personnes diabétiques.
Une occasion unique de mieux comprendre le diabète, d'apprendre des experts et de partager des expériences avec d'autres personnes concernées. "C'est une pandémie mondiale," rappelle Patricia Legler. "Il est crucial de continuer à informer et à soutenir la recherche pour mieux comprendre et traiter cette maladie." Pour plus d'informations et vous inscrire, rendez-vous sur le site de la Fondation pour la Recherche sur le Diabète.
Avec IA