L'Espagne et la Suède s'affrontent mardi (10h) à Auckland pour une place en finale de la Coupe du monde dames. Les deux formations ont des atouts à faire valoir.
Les Espagnoles se retrouvent pour la première fois de leur histoire dans le dernier carré. Leur équipe pratique un jeu offensif, qui a notamment n'ont laissé aucune chance à l'Equipe de Suisse en huitièmes de finale (5-1). Elles ont ensuite franchi un nouveau palier.
Leur jeu attrayant, même si elles n'en sont qu'à leur troisième participation à une Coupe du monde, leur a permis de venir à bout des Pays-Bas finalistes il y a quatre ans (2-1 après prolongations) pour atteindre les demi-finales. Ce parcours porte aussi la marque des risques tactiques de Jorge Vilda, adepte du turn-over autour de son 4-3-3 axé sur la conservation du ballon et le pressing: "Nous avons vingt-trois titulaires. Ce ne sont pas que des mots, ce sont des faits", a-t-il expliqué. Car c'est un fait, les joueuses talentueuses ne manquent pas au sein de la "Roja". Elles constituent une sélection très homogène et très riche qualitativement.
Misa Rodriguez et Alexia Putellas sur le banc
Pas étonnant dans ces conditions que le coach ibérique a procédé à de nombreux: il a laissé sur le banc la gardienne Misa Rodriguez, titulaire lors des trois matches de la phase groupe, après la défaite contre le Japon (4-0), pour lancer la jeune doublure Cata Coll lors de la phase à élimination directe.
Contre la Suisse et les Pays-Bas, Vilda a aussi décidé ne pas titulariser la double Ballon d'or en titre, Alexia Putellas, l'une des stars de la compétition revenue juste à temps pour le tournoi, après une longue blessure à un genou. Ces changements ont laissé place à certains nouveaux visages comme la milieu Teresa Abelleira (23 ans) ou l'attaquante Salma Parellelo (19 ans), qui a marqué le but de la qualification face aux Pays-Bas.
"La difficulté avec l'Espagne, c'est qu'il y a tellement de joueuses douées, alors que les autres équipes pourraient n'avoir qu'une ou deux stars. Il sera très important de les marquer en défense", a insisté le sélectionneur suédois Peter Gerhardsson.
Kosovarë Asllani: une certaine expérience
La capitaine de la Suède Kosovare Asllani a admis que son équipe avait "le bénéfice de l'expérience" face à la jeune sélection espagnole. "Nous sommes allées loin lors de nos derniers tournois, et je suis satisfaite de la manière que nous avons employée cette fois-ci", a déclaré la milieu de terrain aux 174 sélections (44 buts).
Les Scandinaves, troisièmes au classement mondial de la FIFA, sont des habituées du dernier carré dans les grandes compétitions internationales. Elles n'ont toutefois pas remporté le moindre trophée majeur depuis l'Euro 1984, qui était le premier de l'histoire du football féminin.
Ces dernières années, elles ont perdu en finale des Jeux olympiques en 2016 et 2021, ainsi qu'en demi-finales de l'Euro 2022 et du Mondial 2019. Lors du tournoi en cours, elles ont réussi l'exploit d'éliminer les deux nations sacrées championnes ces douze dernières années: d'abord elles ont éliminé en huitièmes de finale (0-0 après prolongations, 5-4 ; lors de la séance des tirs au buts) les Américaines qui avaient remporté les deux précédentes Coupes du Monde, et puis le Japon, sacré en 2011, en quart de finale (2-1).
"Nous avons gagné nos matches dans des styles différents, et ça montre la force de cette équipe", a poursuivi l'ancienne joueuse du Paris Saint-Germain (2012-16), aujourd'hui à l'AC Milan.
Le Servette FC a battu Lucerne (2-1) lundi à la Praille. Le onze grenat termine en beauté le tour qualificatif et conserve sa 2e place au classement.
Victoire logique et mérité pour le Servette FC, même si elle a été laborieuse surtout sur la fin. Les joueurs de Thomas Häberli sont venus à bout de Lucerne (2-1) lundi après-midi au Stade de la Praille grâce à des buts de Baron, un maître-tir dans la lucarne en tout début de rencontre (4e) et un penalty transformé par M. Stevanovic (55e). Un coup de pied de réparation accordé pour une faute sur Varela parfaitement lancé en profondeur par Séverin. Après trois matches sans victoire, ils ont su aborder cette partie de la meilleure des manières face à des adversaires redoutables qui ont de surcroît pris le jeu à leur compte dès le coup d'envoi. Mais la plus grande cohésion des Servettiens a fait la différence. Ils ont su marquer au début de chaque mi-temps. Un succès d'autant plus méritoire qu'ils devaient se passer de deux de leurs défenseurs centraux, Steve Rouiller, blessé, il marche toujours avec des béquilles, et Kasim Adams suspendu. Cependant, la paire Séverin-Baron a répondu présent. Et toute l'équipe a retroussé les manches pour relever le défi afin de remporter trois points précieux qui permettent au SFC de conserver la deuxième place du classement au terme des trente-trois matches du tour qualificatif avec six points de retard sur le FC Bâle, mais deux longueurs d'avance sur les Young Boys et quatre sur les joueurs de Suisse centrale, leurs adversaires du jour.
Tout est bien qui finit bien pour le Lausanne-Sport ! Troisièmes à la trêve de Noêl à un point du leader, les Vaudois ont arraché leur place dans le top-6 à minuit moins une.
A la Tuilière, Lausanne a fait le job comme l’espérait Ludovic Magnin. Les Vaudois se sont imposés 2-0 face au FC Lugano, champion d'automne qui a perdu ses repères au printemps, exploitant pleinement la défaite du FC Zurich (1-2) à Berne face aux Young Boys. Accompagnés par une certaine réussite en phase défensive, ils ont forcé la décision en première période sur deux superbes réussites de Fousseni Diabaté (27e) et de Morgan Pouaty (38e). Le LS termine à égalité de points avec le FCZ et Saint-Gall, mais se hisse dans les six premiers grâce à une meilleure différence de buts (+8) que les Brodeurs (+3) et les Zurichois (-4).
Cette qualification du Lausanne-Sport pour le tour final pour le titre/"championship group" est amplement méritée. Une performance réussie sans le transfert à Vérone d’Antoine Bernède et ni, bien sûr, la blessure d’Alvyn Sanches,
Marvin Keller sauve... Lausanne
Au Wankdorf où un point lui suffisait, le FC Zurich a pu rêver à une issue heureuse après une première mi-temps complètement ratée. Mené 2-0 à la pause, le FCZ a repris espoir grâce à un penalty de Steven Zuber à la 67e. Et sans un arrêt magnifique de Marvin Keller dans le temps additionnel, le FCZ aurait pu arriver à ses fins. Ludovic Magnin peut vraiment remercier du fond de son c½ur le nouveau portier des Young Boys.
Troisième équipe en lice pour cette place dans le top-6, St-Gall a battu le FC Sion par la marge la plus étroite (1-0) grâce à Willem Geubbels. Mais ce score est trop étriqué pour lui permettre de souffler la sixième place à Lausanne. Pour le FC Sion, ce nouveau revers rappelle combien sa lutte contre la relégation sera âpre avec trois points d’avance sur la place de barragiste et six sur celle de la "lanterne rouge". La question désormais est de savoir si la pause de deux semaines avant le début du tour contre la relégation n'éveillera pas dans le camp présidentiel la tentation d'une révolution de palais...
1 but et 3 assists pour Xherdan Shaqiri
Dans la lutte pour le titre, le FC Bâle poursuit son récital. Vainqueur 5-0 d’Yverdon au Parc Saint-Jacques avec un Xherdan Shaqiri toujours aussi diabolique – 1 but et 3 assists pour ce lundi pascal -, les Rhénans remporteront le titre de champion de Suisse à condition de gagner trois de leurs cinq derniers matches. Si leur capitaine continue de marcher sur l’eau, on voit mal comment ils n’y parviendront pas.
Deuxième à six points, le Servette FC s’est imposé de justesse (2-1) contre Lucerne pour conclure ce troisième tour sur une note positive après avoir traversé des dernières semaines difficiles. Le bijou d’Anthony Baron pour l’ouverture du score valait à lui seul le déplacement. Les 12'027 spectateurs retiendront aussi la décision de la VAR d’annuler le but égalisateur des Lucernois à la 96e pour une faute sur Joël Mall. La sortie trop aventureuse du gardien n’a finalement pas porté à conséquence. Tant mieux pour ce qui reste de suspense dans la lutte pour le titre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La victoire 3-0 d'Arsenal mardi soir face au Real Madrid signifie que cinq clubs anglais, au moins, disputeront la Ligue des champions la saison prochaine. La Premier League l'a confirmé mercredi.
L'UEFA attribue un billet supplémentaire pour la C1 aux deux championnats qui auront les meilleurs résultats cette saison sur la scène européenne. Le succès des "Gunners" en quart de finale aller a mathématiquement garanti à l'Angleterre un de ces deux tickets.
Concrètement, l'équipe qui finira cinquième de la Premier League cette saison accédera donc directement à la phase de ligue 2025/26 de la Ligue des champions, et non plus seulement les quatre premiers. A sept journées de la fin, ce billet supplémentaire concerne en premier lieu Chelsea (4e), Newcastle (5e), Manchester City (6e) et Aston Villa (7e). Newcastle a disputé un match en moins que ses concurrents.
En théorie, l'Angleterre pourrait même avoir jusqu'à sept représentants la saison prochaine en Ligue des champions: les cinq premiers de Premier League, plus Manchester United ou Tottenham si l'un d'eux triomphe en Europa League, plus Aston Villa si le club de Birmingham termine en dehors du Top 5 en Angleterre mais remporte la Ligue des champions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
En Ligue des nations, l'équipe de Suisse féminine a subi une deuxième défaite en trois matches. La sélection de Pia Sundhage s'est inclinée face à la France (0-2) vendredi soir à Saint-Gall, devant 11'011 spectateurs.
Le pari de la jeunesse tenté par Pia Sundhage, laquelle avait laissé Ramona Bachmann, Ana-Maria Crogorcevic et Géraldine Reuteler sur le banc au coup d'envoi, n'a donc pas payé. Même si l'attaquante du Barça Sydney Schertenleib (18 ans) a montré de belles choses grâce à sa pointe de vitesse et à sa technique au-dessus de la moyenne.
La France a livré un match solide pour cueillir son troisième succès dans cette poule. Les Bleues, finalistes de cette Ligue des nations l'année passée, ont affiché un visage bien plus conquérant que lors de la dernière confrontation. La défaite subie à Genève (1-2) en amical en octobre dernier leur a certainement servi de leçon.
Bon début de match des Suissesses
Les Suissesses ont pourtant connu une bonne entame de match. Elles se sont même créé la première demi-occasion de cette partie (14e) grâce à la prometteuse Noemi Ivelj (18 ans), qui a récupéré le ballon dans les pieds adverses avant d'armer une frappe trop croisée.
Mais la France a démontré toute sa force de frappe moins d'une minute plus tard. Delphine Cascarino a pris de vitesse la défense helvétique avant d'armer un centre que Sandy Baltimore, seule dans les cinq mètres, a aisément pu propulser la balle dans la cage vide pour ouvrir la marque (15e).
Pour doubler la mise, les Bleues ont profité d'une faute de main d'Elvira Herzog trompée par une frappe flottante et lointaine armée par Selma Bacha (43e). La portière français Pauline Peyraud-Magnin avait eu la main plus ferme sur une tête à bout portant de Luana Bühler (27e).
Les entrées de Géraldine Reuteler et d'Alayah Pilgrim à la mi-temps, puis de Ramona Bachmann et d'Ana Maria Crnogorcevic (65e) n'ont guère changé le cours de la partie. La frappe d'Alayah Pilgrim (74e) constitue quasiment la seule occasion suisse d'une deuxième mi-temps indigente.
Dernière de son groupe de Ligue A avec un seul point au compteur, l'équipe de Suisse tentera de redresser la barre mardi à Reykjavik face à l'Islande, qui a obtenu un match nul (0-0) en Norvège vendredi. Suisse et Islande avaient fait match nul (0-0) dans la première journée à Zurich.
Cédric Zesiger a passe une soirée difficile vendredi en Bundesliga. Le défenseur seelandais a été expulsé à la 58e minute d'un match perdu 3-1 par Augsbourg à domicile face au Bayern Munich.
Exclu après avoir écopé d'un deuxième avertissement, pour une faute commise sur Harry Kane, Cédric Zesiger a forcément de quoi se sentir coupable. Le score était en effet de 1-1 lorsqu'il a été prié de quitter la pelouse.
Augsbourg, qui avait ouvert la marque à la 30e dans ce derby bavarois, n'a pas tenu longtemps le choc à 10 contre 11. Kane a inscrit le 2-1 à la 60e, sur une reprise de la tête, pour permettre au "Rekordmeister" de prendre provisoirement 9 points d'avance sur le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka en tête du classement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats