A Genève, la procédure de recrutement visant à privilégier les demandeurs d'emploi inscrits à l'office cantonal de l'emploi (OCE) pour des postes au sein de l'Etat fonctionne, mais présente des faiblesses. La Cour des comptes, qui s'est penchée sur ce dispositif basé sur la préférence cantonale, émet quatre recommandations pour l'améliorer.
"Globalement, la directive produit son effet", a indiqué jeudi devant la presse Sophie Forster Carbonnier, la magistrate en charge de cet audit de performance. Adoptée en 2011 pour faire face à un taux de chômage cantonal supérieur à la moyenne suisse, la directive concernée oblige l'administration à annoncer tout poste vacant à l'OCE dix jours avant sa publication à l'externe.
L'OCE assigne dans la foulée cinq candidats au maximum. Le service qui recrute a l'obligation de recevoir ces candidats assignés. Il doit aussi justifier sa décision s'il ne retient aucun des candidats assignés. A noter que cette procédure de recrutement visant à favoriser les demandeurs d'emploi locaux a été élargie en 2014 aux entités subventionnées.
Effet positif
Sur la base d'une analyse empirique, la Cour des comptes a calculé que ce processus d'assignation augmente les chances d'être recruté au sein de l'administration cantonale. Au total, 4,6% des candidats assignés sont engagés, contre 1,8% des demandeurs d'emplois qui postulent sans assignation. Le taux de recrutement de candidats assignés est donc 2,5 fois supérieur: l'effet est positif.
Dans le détail, en 2024, 1473 places vacantes ont été annoncées par les services recruteurs de l'Etat. Au total, 5737 candidatures assignées ont été déposées, débouchant sur 264 engagements. Dans le même temps, 31'250 candidatures de l'OCE sans assignation ont été déposées, découlant sur l'engagement de 563 personnes. Ainsi en 2024, 827 demandeurs d'emplois ont été engagés à l'Etat.
"Opération délicate"
Si l'effet de la directive est positif, la Cour des comptes a constaté que le taux de convocation des candidats assignés aux entretiens est très faible: il atteint seulement 20%. En cause, un niveau d'adéquation insuffisant entre les candidatures assignées avec le profil des postes au concours. "Le matching est une opération assez délicate", constate Mme Forster Carbonnier.
Ce taux de convocation très bas peut démotiver les candidats, selon la Cour des comptes. Mais il montre aussi que les entités recruteuses au sein de l'administration cantonale sont insatisfaites des dossiers qui leur sont assignés. Les recruteurs ne veulent pas procéder à des entretiens alibi, a relevé la Cour.
Autre problème souligné par les auditeurs, la directive ne tient pas compte des différentes réalités sectorielles du marché de l'emploi. Les assignations sont ainsi moins pertinentes dans les domaines où le manque de main-d'oeuvre est structurel. C'est notamment le cas pour le secteur de la santé.
Délai à revoir
La Cour des comptes a ainsi émis quatre recommandations, toutes acceptées par le Département de l'économie et de l'emploi ainsi que par l'OCE. Elle propose notamment de revoir les modalités d'application de la directive pour permettre à l'OCE d'être plus efficace. Il s'agit par exemple de revoir le délai de dix jours avant la publication des offres ou d'exclure de la procédure les professions où il y a une pénurie de main-d'oeuvre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
excédé
10 juillet 2024 à 21 h 11 min
PLUS JAMAIS! les fan zone doivent être dans des stades. elles n'ont rien à faire en centre ville entourée d'habitations !c'est une décision insensée et irrespectueuse.
Ludwig
10 juillet 2024 à 21 h 59 min
Nous devons nous farcir, en dehors des matchs, les boum, boum, des basses qui résonnent dans nos pièces à plus de 200 mètres. Des fois c'est plus pénible lorsque la fan-zone est vide et qu'il manque cinq-six heures pour le début d'un match.
Dans un endroit peuplé comme les alentours de la Plaine de Plainpalais c'est du mépris pour les voisins qui y habitent.
Dos Santos Boukatem
11 juillet 2024 à 0 h 15 min
Beaucoup de boucan, durant et après les matchs,ce n'est pas un endroit pour une Fan Zone,un énorme impact négatif pour notre santé, il y a que l'argent qui compte, la santé de chaque citoyen autour de la plaine importe peu ? On n'en veut plus de Fan Zone sur la plaine de plainpalais.
Christine
11 juillet 2024 à 8 h 12 min
La ville de Genève n’a aucune considération pour les riverains: la plaine de Plainpalais est au milieu d’habitations nous les riverains subissons toutes les nuisances de plein fouet circulation Klaxons post matchs bruits musique à fond basses sans compter que les spectateurs poursuivent la « fête « jusque tard dans la nuit après les matchs. Cet événement doit être déplacé dans un lieu adapté. Stade de Genève? Ça le rentabiliserait un peu!!!