Le parcours de Fribourg-Gottéron s'est terminé samedi soir à Lausanne au 7e match de cette demi-finale des play-off. Mais les Fribourgeois ont de quoi se réjouir pour l'avenir.
Il y a bien entendu la déception de ne pas avoir atteint la finale avec un avantage de 3-1 dans la série, mais les Dragons ont de quoi être satisfaits de leur exercice 2024/25. Car au soir du 21 décembre, le club pointait à la 11e place avec 39 points, soit trois de plus que Lugano, 13e, et à dix longueurs de Zoug, 6e.
En limogeant Pat Emond avant le match contre Zoug le 23 décembre et en confiant les rênes à Lars Leuenberger, futur assistant de Roger Rönnberg pour la saison 25/26, le directeur sportif Gerd Zenhäusern a réparé quelques erreurs. Structuré en défense, bon devant un Reto Berra qui est monté en puissance, Gottéron a remonté la pente pour accrocher la 6e place synonyme de play-off. Un finish en fanfare qui a pris naissance dans les Grisons avec une victoire à la Coupe Spengler.
Interrogé sur le banc des Dragons samedi soir à Malley, le président fribourgeois Hubert Waeber avait de quoi être fier de son club. Le Singinois a tiré un petit bilan à chaud: "Le début de saison était catastrophique et cela ne nous a pas plu. Depuis Noël, on a vu une tout autre équipe. Enfin, c'est la même, mais qui a travaillé totalement différemment. Les quarts contre Berne étaient magnifiques, la demi-finale contre Lausanne aussi, simplement ce soir il a manqué un peu de forces. Alors bien sûr, on aurait voulu la finale, mais on peut être content de notre saison."
Etoffer le contingent
En menant 3-1 dans la série, Fribourg a tutoyé la finale. Seulement, sur la longueur, Lausanne a fini par passer l'épaule en enlevant les trois derniers actes. Si les deux clubs comptent plusieurs blessés d'impact, l'absence des deux centres suédois Lucas Wallmark et Jacob de la Rose a pesé dans les rangs fribourgeois. "Je pense qu'avec nos deux centres en santé, on allait en finale, assure Hubert Waeber. Mais les blessures font partie du sport et il faut faire avec."
Après avoir placé Linden Vey en première ligne avec Marcus Sörensen, Lars Leuenberger avait choisi de remettre Sandro Schmid au centre pour le dernier match. Sans grand succès.
Avec un contingent un peu court, Leuenberger a été contraint de lancer des jeunes dans l'aventure. Et les Jan Dorthe, héros de l'acte IV en prolongations, Kevin Etter, unique buteur samedi, ou encore Kevin Nicolet ont acquis une expérience intéressante pour la suite. Il n'en demeure pas moins que Fribourg va devoir gagner en profondeur. Les signatures d'Andrea Glauser, Ludvig Johnson, Attilio Biasca ou encore Patrick Nemeth vont dans le bon sens.
Sept ou huit étrangers?
"On a toujours misé sur la qualité avant la quantité, analyse Hubert Waeber. Là on doit améliorer la profondeur. En augmentant petit à petit le budget, on doit pouvoir le faire. J'ai toujours dit que l'on doit lutter chaque année pour le top 4-5, mais qu'on doit gagner en profondeur pour que cela passe une fois. Le thème des sept étrangers va revenir sur la table. On va mener une réflexion. Faudra-t-il commencer avec sept voire huit étrangers ? On verra. Tout est question de budget."
Exemplaire dans l'attitude samedi soir, Yannick Rathgeb a peut-être gagné une plus grande place dans le vestiaire fribourgeois. Avec encore Maximilian Streule, la défense va logiquement progresser. Reste au final à envisager la succession de Reto Berra, au bénéfice d'une année de contrat, et qui fêtera ses 39 ans en janvier prochain.
Attendu avec impatience par tout Fribourg, Roger Rönnberg rejoint un club qui semble aller dans la bonne direction. Au coach suédois de faire en sorte que la mayonnaise prenne, mais les ingrédients sont là.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats