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Suisse-Bélarus: La fête doit être belle

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Granit Xhaka (à gauche) vivra une 118e sélection historique dimanche (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le doute n'est plus permis ! Le faux pas de la Roumanie, incapable de faire sauter le verrou bélarus jeudi à Budapest pour un triste 0-0, ouvre une voie royale à l'équipe de Suisse.

Si elle bat le Bélarus ce dimanche à St-Gall, elle aura pratiquement assuré sa qualification pour la phase finale de l'Euro 2024 en Allemagne.

Une seconde victoire contre le Bélarus, contre lequel elle s'était imposée 5-0 à Novi Sad en mars dernier, devrait en effet suffire à l'équipe de Suisse. Avec un point d'avance sur la Roumanie qui compte un match de plus et trois sur Israël qui risque de ne pas pouvoir disputer ses quatre dernières rencontres en raison de la guerre menée contre le Hamas, la Suisse ne court plus vraiment un réel péril dans ce groupe I qui lui était promis juste après le tirage au sort.

Pour que la fête soit belle

Rejointe dans le temps additionnel par la Roumanie à Lucerne et par le Kosovo à Pristina pour deux nuls 2-2 aux allures de défaites, la Suisse n'aura pas réussi le Grand Chelem dont rêvait son capitaine Granit Xhaka dans ce tour préliminaire. Il lui reste à conclure en beauté, à commencer par ce match de dimanche dans un stade à guichets fermés qui revêtira un caractère historique.

Cette partie permettra, en effet, à Granit Xhaka d'égaler le record des 118 sélections de Heinz Hermann. Il faut espérer que la fête soit bien plus belle pour le Bâlois que celle pour sa 100e, le 29 mars 2022 lors du nul contre le Kosovo (1-1) au Letzigrund où il avait été remplacé à sa grande fureur à la 63e minute. Ce jour-là, Murat Yakin avait, peut-être... sans le savoir, déterré la hache de guerre avec son capitaine.

Buteur à Novi Sad et lors du succès 3-0 contre Andorre le mois dernier à Sion, Granit Xhaka entend bien sûr sortir le grand jeu pour être à la hauteur de l'événement. Face à un adversaire qui espère tenir le 0-0 bien plus longtemps qu'en mars dernier – Renato Steffen avait ouvert le score à la... 4e minute -, on demandera au capitaine de placer d'entrée de jeu le curseur où il le convient pour donner au stade la possibilité de s'enflammer très vite.

A Saint-Gall, le désamour entre l'équipe de Suisse et le public, qui avait été si frappant il y a quinze ans avec les sifflets adressés à Marco Streller, n'est plus de mise. On se souvient de la ferveur du Kybunpark l'an dernier lors du succès 2-1 devant la République tchèque, qui avait offert à l'équipe de Suisse son maintien en première division de la Ligue des Nations.

Avec quatre Romands ?

A Saint-Gall, on pourrait trouver pour la première fois depuis bien longtemps quatre joueurs romands titulaires au coup d'envoi. Denis Zakaria et Zeki Amdouni pourraient, en effet, recevoir du renfort. Si Murat Yakin opte pour une défense à quatre, Jordan Lotomba devrait occuper le flanc droit. La dernière sélection de l'Yverdonnois remonte au 5 juin 2022. Il avait disputé comme latéral gauche l'intégralité d'une rencontre perdue 4-0 à Lisbonne face au Portugal dans le cadre de la Ligue des Nations.

Coupable d'une perte de balle fatale à Pristina, Dan Ndoye sera quant à lui, en principe, appelé à remplacer Ruben Vargas en attaque pour sa première titularisation. Après une belle saison à Bâle, un Euro M21 d'excellente facture et une intégration réussie à Bologne, l'enfant de la Côte mérite mille fois de bénéficier d'une telle chance. Son pouvoir d'accélération, même face un Bélarus qui campera dans ses trente derniers mètres, peut faire des merveilles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

La France piège encore la Belgique

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Kylian Mbappé et la France en quarts (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

La France est en quarts de finale de l'Euro. A Düsseldorf, les joueurs de Didier Deschamps l'ont emporté 1-0 grâce à une réussite de Randal Kolo Muani à la 85e.

Une frappe déviée par le genou de Jan Vertonghen, un Koen Casteels trompé et voilà la France qualifiée pour la suite de la compétition. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour les Français. Ni pour les spectateurs qui n'ont pas assisté à un très grand match.

La Belgique a longtemps eu de la peine avant de se procurer quelques chances grâce à un changement de système à la suite de l'entrée en jeu de Mangala. Le portier tricolore Mike Maignan a dû s'employer à deux reprises devant les offensives belges. A la 71e sur une frappe de Lukaku et à la 83e sur une tentative de De Bruyne.

Seulement comme d'habitude lorsqu'ils défient la France, les Diables Rouges n'y arrivent pas. Et deux minutes après la parade de Maignan sur De Bruyne, c'est Randal Kolo Muani qui a pu trouver la faille avec un bon coup de chance symbolisé par le genou de Vertonghen.

Mais celui qui aurait pu être le héros de la finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar en réussissant son face-à-face en toute fin de deuxième prolongation lors de la finale contre l'Argentine a cette fois bénéficié du soutien de la bonne fortune pour permettre à la sélection de Didier Deschamps de poursuivre sa route. Une route qui verra les Bleus tomber contre le vainqueur de la rencontre entre le Portugal et la Slovénie.

Il faudra que Kylian Mbappé soit un peu mieux soutenu que contre la Belgique où Antoine Griezmann, dans un poste de meneur de jeu, n'a pas réussi à construire proprement le jeu français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

A Wimbledon Stan Wawrinka passe tranquillement le 1er tour

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KEYSTONE Byline ALESSANDRO DELLA VALLE
Stan Wawrinka (ATP 95) a aisément franchi le 1er tour à Wimbledon. Solide et appliqué, le Vaudois de 39 ans a dominé l'invité britannique Charles Broom (ATP 248) 6-3 7-5 6-4 après 1h49' de jeu lundi sur le court no 2 de Church Road.

Présent pour la 18e fois dans le tableau principal sur le gazon londonien, Stan Wawrinka a fait parler son expérience face à un joueur qui disputait à 26 ans son deuxième match sur le circuit principal. Charles Broom fut en effet incapable de trouver le relâchement nécessaire pour empocher le deuxième set.

Stan Wawrinka est revenu de très loin dans la deuxième manche, où il avait concédé le break dès le deuxième jeu. Il a ainsi écarté trois balles de set à 2-5 sur son engagement puis une quatrième à 3-5 à la relance, profitant de la fébrilité de son adversaire pour relancer quasi miraculeusement ses actions.

Le quart de finaliste des éditions 2014 et 2015 du tournoi londonien a même remporté huit jeux d'affilée pour prendre définitivement l'ascendant. Un bref relâchement lui a coûté un break alors qu'il menait 3-0 service à suivre dans la troisième manche, mais il a su serrer sa garde pour s'éviter toute mauvaise surprise.

Stan Wawrinka, qui avait atteint le 3e tour l'an dernier sur l'herbe londonienne, jouait sa place dans le top 100 du classement mondial lundi. Il tentera de la consolider en se hissant une nouvelle fois en 16e de finale. Il devra pour cela battre le Français Gaël Monfils (ATP 33), demi-finaliste à Majorque la semaine passée.

Source ATS

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Euro 2024

Suisse - Angleterre: une autre série noire à briser

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Paul Wolfisberg (à droite) enlace Gianpietro Zappa après la victoire contre l'Angleterre du 30 mai 1981. (© KEYSTONE/STR)

Après avoir attendu 31 ans pour s'imposer devant l’Italie, la Suisse brisera-t-elle une nouvelle série noire ?

Elle rencontrera samedi à Düsseldorf en quart de finale de l'Euro l'Angleterre, qu'elle n'a plus battue depuis... 43 ans.

Le 30 mai 1981 à Bâle dans le "vieux" stade St-Jacques, la sélection alors dirigée par Paul Wolfisberg s'était imposée 2-1 devant les Three Lions sur des réussites avant la demi-heure de Fredy Scheiwiler et de Claudio Sulser. Cette victoire, aussi belle fusse-t-elle, n'avait servi à rien. Les Suisses ne s'étaient pas qualifiés pour la Coupe du monde en Espagne l'année suivante.

Trois rencontres mémorables

Trois des quatorze rencontres disputées lors de ces 43 dernières années restent dans les mémoires. Il y a eu, bien sûr, le 1-1 de Wembley pour le match d'ouverture de l'Euro 1996 avec le penalty transformé par Kubilay Türkyilmaz qui avait laissé penser pendant trois jours que la Suisse d'Artur Jorge pouvait nourrir certaines ambitions dans ce tournoi.

Huit ans plus tard lors de l'Euro au Portugal, la Suisse s'inclinait 3-0 à Coimbra sur un doublé de Wayne Rooney, qui avait tout juste 18 ans, et sur une réussite de Steven Gerrard. Ce dernier avait été lors de cette rencontre la "victime" du geste le plus stupide de la carrière d'Alex Frei, ce crachat dans la nuque que l'ASF avait nié avant que les images de la télévision alémanique ne pulvérisent cette défense presque anachronique.

Il y a eu, enfin, le 2-2 du 4 juin 2011 avec le doublé de Tranquillo Barnetta dans une rencontre qui fut la première de Granit Xhaka sous les couleurs de l'équipe de Suisse. 128 ont suivi depuis ce samedi ensoleillé de Wembley pour le Bâlois. La 130e peut lui permettre de forger encore davantage sa légende, de devenir le premier capitaine à hisser l'équipe de Suisse dans le dernier carré d'une grande compétition.

Jude Bellingham le sauveur

La tâche qui attend Granit Xhaka et ses coéquipiers s'annonce particulièrement ardue. A défaut de convaincre vraiment par son collectif, l'Angleterre peut s'appuyer sur des individualités marquantes.

Dimanche à Gelsenkirchen, Jude Bellingham, d'une inspiration presque géniale, a sauvé les Three Lions du naufrage avec son égalisation au bout du temps additionnel face à la Slovaquie. "A 30 secondes près, on était de retour à la maison", sourit le joueur du Real Madrid. Dans les prolongations, c'est Harry Kane qui a qualifié les siens grâce à son... 65e but en sélection. A chaque instant, les deux hommes peuvent faire basculer le sort d'une rencontre

L'autre force des Anglais est sa défense de fer. Sous la férule de Gareth Southgate, l'Angleterre est vraiment devenue une machine à défendre. Lors de l'Euro 2021, Jordan Pickford n'avait encaissé que deux buts en sept matches avant d'aligner trois clean-sheets en cinq rencontres lors de la Coupe du monde 2022. Et dans cet Euro, le portier d'Everton n'a été battu qu'à deux reprises en quatre rencontres.

Malgré une ligne de quatre devant lui qui se permet parfois quelques oublis à l'image des deux Cityzens Kyle Walker et John Stones, la défense anglaise donne souvent l'impression d'être invulnérable. Aux Suisses de trouver la faille face à une équipe qui joue sans doute moins bien qu'elle au football mais qui est si difficile à battre !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Le choc France-Belgique au menu dès 18h

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Lukaku (10) espère retrouver le chemin des filets face à la France (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Le choc le plus attendu des 8es de finale de l'Euro figure au menu de lundi. La Belgique et sa vieillissante génération dorée défient la France de Kylian Mbappé dès 18h à Düsseldorf.

Les deux équipes ont décroché sans convaincre leur ticket pour cette phase à élimination directe, terminant au 2e rang de leur poule respective. Leur point commun? Une attaque en manque total d'efficacité, avec deux buts marqués seulement en trois matches tant pour la France que pour la Belgique.

Mais tant les Diables rouges que les Bleus possèdent le talent nécessaire pour aller loin dans cet Euro. Malheureux jusqu'ici avec trois buts annulés, le canonnier belge Romelu Lukaku finira bien par débloquer son compte. A moins que la star des Bleus Kylian Mbappé ne donne enfin sa pleine mesure après sa fracture du nez.

L'autre 8e de finale prévu lundi mettra aux prises les ambitieux Portugais aux outsiders slovènes, dès 21h à Francfort. Bien que battu par la Géorgie lors de la dernière journée de la phase de poules, le Portugal part favori face à une équipe qualifiée parmi les meilleurs troisièmes avec trois points seulement (trois nuls).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

L'Espagne brise le rêve géorgien et retrouvera l'Allemagne

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Mikel Merino, Dani Olmo et Nico Williams (de g. à d.) fêtent le succès espagnol. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

L'Espagne s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'Euro. A Cologne, la Roja a battu une vaillante équipe de Géorgie (4-1) et défiera l'Allemagne pour une place en demi-finale.

Archifavorite de ce huitième de finale, le plus déséquilibré du tableau final, l'Espagne a tenu son rang et est toujours en course pour un quatrième titre européen record. Mais elle a dû batailler pour se défaire des Géorgiens, qui quittent leur premier Euro la tête haute.

Car ce sont bien les joueurs de Willy Sagnol qui ont frappé les premiers, sur une contre-attaque éclair conclue par un autogoal de Robin Le Normand. Le défenseur central espagnol, sous la pression de Kvicha Kvaratskhelia, a dévié un centre vicieux d'Otar Kakabadze dans les filets d'Unai Simon (17e), battu pour la première fois du tournoi.

Mamardashvili retarde l'échéance

Avec un portier en état de grâce, Giorgi Mamardashvili, qui sera sans doute très courtisé ces prochains mois, la Géorgie aurait pu rejoindre les vestiaires avec cet avantage. Le gardien de Valence a toutefois dû céder sur une frappe à ras de terre de Rodri (39e), qui a empêché ses coéquipiers de douter trop longtemps.

Après le 2-1 signé Fabian Ruiz au retour des vestiaires (51e), Mamardashvili a encore multiplié les parades pour maintenir son équipe dans le match, mais les assauts ibériques ont fini par faire craquer les novices du Caucase. Nico Williams (75e) et Dani Olmo (83e) sont ainsi venus corser l'addition en fin de match.

Ce succès autoritaire permet à Luis de la Fuente et ses joueurs d'envisager avec confiance leur quart de finale contre le pays hôte. Ce remake de la finale de l'Euro 2008, remportée par la Roja à Vienne, se déroulera vendredi à Stuttgart (18h).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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